Les soldats américains et russes qui se trouvent dans la ville syrienne de Manbij, dans le Nord, sont à portée de vue pour la première fois depuis le début du conflit, il y a six ans. Mais les militaires des deux pays ne se parlent pas directement, a indiqué ce mercredi 15 mars 2017, un porte-parole militaire américain depuis Bagdad.
Plusieurs dizaines de soldats des forces spéciales américaines, équipés de véhicules blindés, sont déployés dans les environs de Manbij depuis des semaines. Ils jouent le rôle de force tampon, pour empêcher une offensive de l’armée turque et de ses auxiliaires syriens contre la ville, reprise au groupe Etat islamique par une coalition arabo-kurde. Les deux camps sont des ennemis, tout en étant les alliés des Etats-Unis.
Les Russes, eux, sont arrivés il y a quelques jours. Ils accompagnent, à bord de blindés, un convoi humanitaire envoyé par le gouvernement syrien aux habitants de Manbij. Quelques centaines de mètres seulement séparent Russes et Américains. Ils s’observent à l’œil nu, mais ne se parlent pas, a expliqué le colonel John Dorrian, porte-parole de la coalition internationale qui combat les jihadistes en Irak.
Les deux armées communiquent au niveau de leurs états-majors respectifs dans le cadre d’arrangements conclus entre Moscou et Washington pour éviter tout incident aérien en Syrie. Manbij illustre parfaitement la complexité de la crise syrienne. Dans cette ville et ses environs, repris aux jihadistes en novembre dernier, quatre armées et une multitude de groupes rebelles aux obédiences diverses sont présents. Le moindre incident ou une erreur d’appréciation de la part de l’un des acteurs peut dégénérer à tout moment.
RFI
Plusieurs dizaines de soldats des forces spéciales américaines, équipés de véhicules blindés, sont déployés dans les environs de Manbij depuis des semaines. Ils jouent le rôle de force tampon, pour empêcher une offensive de l’armée turque et de ses auxiliaires syriens contre la ville, reprise au groupe Etat islamique par une coalition arabo-kurde. Les deux camps sont des ennemis, tout en étant les alliés des Etats-Unis.
Les Russes, eux, sont arrivés il y a quelques jours. Ils accompagnent, à bord de blindés, un convoi humanitaire envoyé par le gouvernement syrien aux habitants de Manbij. Quelques centaines de mètres seulement séparent Russes et Américains. Ils s’observent à l’œil nu, mais ne se parlent pas, a expliqué le colonel John Dorrian, porte-parole de la coalition internationale qui combat les jihadistes en Irak.
Les deux armées communiquent au niveau de leurs états-majors respectifs dans le cadre d’arrangements conclus entre Moscou et Washington pour éviter tout incident aérien en Syrie. Manbij illustre parfaitement la complexité de la crise syrienne. Dans cette ville et ses environs, repris aux jihadistes en novembre dernier, quatre armées et une multitude de groupes rebelles aux obédiences diverses sont présents. Le moindre incident ou une erreur d’appréciation de la part de l’un des acteurs peut dégénérer à tout moment.
RFI
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