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L’interpellation du fils du SG du FLN Un scandale politico-judiciaire

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  • L’interpellation du fils du SG du FLN Un scandale politico-judiciaire

    L’affaire a fait le tour des réseaux sociaux avant d’alimenter les discussions dans les rédactions algéroises, et de finir par être confirmée à demi-mot par Djamel Ould Abbès, secrétaire général du FLN. Il s’agit de l’énigmatique interpellation du fils aîné de Ould Abbès, Wafi, par les gendarmes non loin de la résidence d’Etat du Sahel, à Club des Pins, de la perquisition de son domicile et de son audition durant des heures, avant d’être relâché à la suite d’un probable compromis.


    Jamais une affaire n’a été entourée d’une telle discrétion comme celle de l’interpellation de Wafi Ould Abbès. Normal, diront les plus avertis. Il s’agit du fils du secrétaire général du plus «important» parti, le FLN, dont le président n’est autre que le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika. Donc, toute décision à son encontre doit être nécessairement validée en haut lieu pour qu’elle soit mise à exécution afin d’éviter le scandale.

    Mais l’affaire a vite rattrapé le secrétaire général du FLN, qui s’est retrouvé dans l’obligation de répondre aux accusations portées contre son fils lors de la dernière conférence de presse animée samedi 11 mars. Il ne dit pas que Wafi a été interpellé par les gendarmes, mais se contente d’exprimer son «entière confiance aux services de sécurité et à la justice» pour faire la lumière sur cette affaire, qui a fait l’effet d’une bombe une semaine auparavant.

    C’était le 1er mars. Wafi était seul dans sa voiture en cette matinée ensoleillée, lorsque les gendarmes l’ont arrêté et sommé de descendre de son véhicule. Ils le suivaient depuis sa sortie de la résidence d’Etat où il habite. Après une fouille minutieuse du véhicule, ils auraient récupéré des listes de candidats aux élections législatives et une somme d’argent en dinars. Après une longue audition à la brigade, une perquisition a été effectuée chez lui à Club des Pins, où d’autres documents en relation avec les législatives ont été retrouvés. La totalité des sommes récupérées aurait dépassé les 60 millions de dinars et les 200 000 euros.

    La famille au milieu d’un scandale

    Très touché, le père est convaincu qu’à travers son fils c’est lui qui est visé. D’ailleurs, à ses proches au parti il déclare : «Wafi a été piégé par mes ennemis pour faire pression sur moi.» Mais, est-ce le cas ? La vérité est difficile à savoir. Néanmoins, bon nombre de nos interlocuteurs, des cadres du parti, affirment que «l’interpellation a été décidée à la suite d’une dénonciation. Les gendarmes savaient déjà à l’avance ce qu’ils allaient trouver. Mais, sans corrupteurs pouvaient-ils aller plus loin ?

    L’enquête va prendre du temps et pourrait lever le voile sur ces personnes qui auraient acheté leur place sur les listes électorales auprès du fils du secrétaire général. Qui oserait dire aux gendarmes qu’il a payé pour se faire élire ? Pour l’instant, ce n’est qu’une enquête préliminaire que suivent de très près les plus hautes autorités, dont le ministre de la Justice, lui-même haut cadre du FLN». D’autres interlocuteurs croient dur comme fer à «l’existence» d’un compromis autour de la mise en liberté du fils du secrétaire général du FLN.

    Ils disent : «Il y a un lien entre cette affaire d’interpellation de Wafi Ould Abbès et l’apparition surprise de Bahaeddine Tliba, en deuxième position, après le ministre des Transports, Boudjema Talai, sur la liste FLN à Annaba, alors que trois jours auparavant, son nom n’y figurait pas. Au FLN, nous pensons que c’est l’axe El Oued-Annaba qui a utilisé le fils pour piéger le père et faire pression sur lui. Mais l’affaire ne pouvait rester cachée. Des fuites organisées l’ont mise sur la place publique dans le but d’affaiblir davantage Ould Abbès et susciter son débarquement de la tête du parti. Déjà, des pétitions appelant à son départ sont en train de circuler», révèlent nos sources.

    Celles-ci n’écartent aucune autre thèse, même celle qui privilégie la piste du ministre de la Justice, Tayeb Louh, dont les relations conflictuelles avec Ould Abbès à cause des listes électorales ne sont un secret pour personne. «Au sein du parti, certains pensent que le ministre a pesé de son poids, non pas pour piéger Ould Abbès, mais plutôt pour le sortir d’affaire, mais avec un profil très bas et bien vulnérable», apprend-on.

    En tout état de cause, l’affaire de Wafi Ould Abbès, qui jusqu’à l’heure actuelle n’est que suspect, révèle à quel point la politique a été pervertie par les comportements immoraux de ceux qui veulent arriver au Parlement par n’importe quel moyen dans l’unique but de bénéficier de l’immunité parlementaire et se protéger de toute poursuite judiciaire.


    Salima Tlemçani
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Nous sommes gérés par des voleurs
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      Azul Acapulco

      Ce que nous apprend surtout l'article c'est que des gendarmes attendaient le fils Ould Abbès C'est donc qu'un ordre leur avait été donné qui ne pouvait qu'émaner du commandement.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        salut zwina

        Exact , comme dit le dicton "tel père , tel fils"
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          DOUBLON désolé
          Dernière modification par KHORE, 04 mai 2017, 21h38.

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          • #6
            La libération de son fils contre l'inscription sur celle ci de candidats favorables à Gaid SALAH.
            Ca m'étonnerait que ça vienne de Gaid Salah sinon un autre service aurait procédé à l'arrestation qui se serait déroulé à l'intérieur de la résidence. Pour Gaid Salah que ce soit Dupont ou Durand députés ça ne change rien à sa vie ni à sa position. Les députés n'ont pas de pouvoir en Algérie.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              DOUBLON désolé
              Dernière modification par KHORE, 04 mai 2017, 21h39.

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              • #8
                Le commandement lui même ne veut rien dire. Le gendarmerie institution militaire est sous l'ordre des généraux. Ce sont ces derniers qui tiennent à discréditer DOA possible adversaire de Gaid SALAH et l'amener dans un premier temps à revoir sa liste de candidats aux législatives. La libération de son fils contre l'inscription sur celle ci de candidats favorables à Gaid SALAH. Le moment venu ces derniers pèseront dans le choix de représentant du FLN à la candidature à la Présidence . DOA ou SELLAL ne feront pas le poids face au pachyderme.
                Pas une fois tu t'es montré neutre.Tu es dévoué à lui comme un chevalier à son sir. C'est incroyable. C'est quoi le secret derrière cette quasi-adoration, une amitié, une obligation, des intérêts communs, un lien de sang ou tribal comme il est courant dans nos contrées !
                Ce monsieur mène sa barque en famille et pas depuis la veille, tu dois le savoir sans doute. Son fils est arrêté avec un listing de futurs candidats.La perquisition du gourbi personnel du fils au Club des Pins( C'est un officiel, lui aussi, va nous sortir la carte de menacer par les barbus pour justifier le cocon & par l'occasion c'est toute la nichée du docteur qui a dénicher qui un plumard qui un hamac dans les villas de Moretti , Club des Pins ?) permet de récupérer des documents et des sommes d'argent en monnaie étrangère(il peut justifier la provenance d'autant qu'il est censé comme résident en Algérie. Comment il peut justifier ce pactole.Il l'a gagné aux tombolas. Quelles sont ses activités officielles dans l'organigramme du parti avant-gardiste, le fumeux FLN pour justifier la présence de ces pièces du parti Papa-FLN en dehors du siège.
                Ce DOA, c'est un Fillon à l'algérienne: Aplomb sous un masque de fils de bonne famille.... L'UMA, c'est la chose de DOA et ses rejetons, Le FLN , c'est moi & ma "familia". Une grosse cylindrée BMW comme simple pouss-pouss pour DOA et sa clique régnante comme une dynastie sur une association de médecins , UMA.
                Au revoir à la déontologie, "DOUCTOR". Boujour à la concussion, DOA !
                Le mec il va nous jouer la carte du complot ,la main étrangère, on ne sait jamais, voire que c'est à l'insu de son plein gré. Et toi de toute évidence tu vas t'escrimer, mener la bataille suprême, sauvons "le chevalier blanc DOA".
                Dernière modification par pioto, 17 mars 2017, 17h34.

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                • #9
                  Khore

                  La gendarmerie est sous les Ordres du Grand Manitou Gaid SALAH. Quand elle intervient elle garde à sa disposition le suspect et instruit l'affaire aussi longtemps qu'elle veut. Elle ne libère le citoyen que persuadé de son innocence ou pour le livrer à la justice. Entre temps la remise en circulation ne peut provenir que de l'Etat Major de l'ANP.
                  Si l'ordre émanait de Gaid Salah, il n'aurait pas été libéré aussi rapidement.

                  Du temps de l'etat DRS , il n'y avait aucune rivalité entre les Généraux et leurs serviles élus FLN. Le club des décideurs retenait un candidat et la machine de la triche l'élisait. Le cabinet noir réduit et le DRS marginalisé , chacun pour soi.. C'est eux qui désignent le candidat de l'ex parti unique à la Présidence et jusqu'alors c'est celui qui l'emporte.
                  Tous ceux qui candidatait avait l'obligation de ne pas être des opposants à Bouteflika. Ceux qui avaient soutenu Benflis ou d'autres candidats présidentielles ont été écartés dès la première sélection par les commissions.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    DOUBLON désolé
                    Dernière modification par KHORE, 04 mai 2017, 21h38.

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                    • #11
                      DOUBLON désolé
                      Dernière modification par KHORE, 04 mai 2017, 21h39.

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                      • #12
                        DOA est pour moi l'aîné médecin qui de tout temps à eu à subir la vindicte et les moqueries de la Grande Majorité des médecins francophones qui ont perpétué la néo colonisation barizienne et sont responsables de la méfiance des Algériens vis a vis de leurs toubibs et du maintien des soins à l'Etranger.
                        Automatisme pavlolovien toujours vivace, Ah les FLNISTES comme vous êtes previsibles: C'est la cinquième colonne, les nostalgiques de "frança". Allez on leur sort le carton rouge, et on leur cloue le bec !

                        Pour le club du Kharej l'homme était doublement coupable. Il était titulaire de diplômes russes et membre du FLN , parti exécré par les médecins cités et de tous les fils de Caid et des bourgeois promus au Hamman par BEN BELLA. Lesquels n'ont pas baissé les bras et triomphé de la révolution.
                        Alors si c'est une juste une question sinon une condition sine qua non, tout espoir n'est pas perdu: Des études chez l'ours & s'encarter FLN et puis nous voilà répondre à tous les exigences morales ou éthiques et les compétences professionnelles pour faire partie de la répoublik de DOA et ses acolytes.

                        Si je le soutiens , c'est par confraternité et en reconnaissance de son patriotisme et son profond dénouement pour l'Algérie .
                        Qu'il soit passé de la dernière Fiat que je lui ai connue alors qu'elle était la voiture officielle des députés à une grosse cylindrée , il n'est que du niveau de ceux qui ont été ministre. Son fils ? Certainement moins doté que beaucoup d'enfants de rebrabistes .
                        Avoir de l'empathie, de l'amitié ça ne dédouane pas d'avoir un regard neutre. Il n'est ni infaillible, ni ange ton DOA.
                        Ps: Sur le fond tu réponds pas du tout, tu as fait l'impasse , tu as pas failli à l'esprit de corps et tu es parti comme je l'ai présupposé dans une défense légère et éculée de ton DOA. Merci pour lui!
                        Dernière modification par pioto, 17 mars 2017, 19h52.

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                        • #13
                          Zwina,
                          C'est donc qu'un ordre leur avait été donné qui ne pouvait qu'émaner du commandement.
                          ça me fait penser à l'affaire Fillon ou on se préoccupait plus du timing que du fond des choses: quand on a rien à se reprocher peu importe d'ou vient l'ordre ni quand il est exécuté

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                          • #14
                            Et dire que c'est le géniteur de cette fripouille qui demain aura la majorité pour décider de notre destinée ! ...

                            Commentaire


                            • #15
                              Prenpalatete

                              ça me fait penser à l'affaire Fillon ou on se préoccupait plus du timing que du fond des choses: quand on a rien à se reprocher peu importe d'ou vient l'ordre ni quand il est exécuté
                              Le fond du problème c'est les tripatouillages de listes qui n'ont pas attendu d'arriver à Alger pour se produire. Même quand on a rien à se reprocher, on peut se retrouver avec de graves problèmes, il suffit de rumeurs. Les ex colons l'avaient démontré avec la bleuite. Donc il est important de savoir de qui vient l'ordre pour comprendre qui veut faire pression. Dans l'affaire Fillon ce sont des juges qui exposent les faits avec des communiqués de presse alors que là ce sont des "journalistes" qui ne produisent aucun procès verbal ni même une photo de l'arrestation.

                              Le dernier paragraphe de l'article va d'ailleurs dans le même sens :

                              En tout état de cause, l’affaire de Wafi Ould Abbès, qui jusqu’à l’heure actuelle n’est que suspect, révèle à quel point la politique a été pervertie par les comportements immoraux de ceux qui veulent arriver au Parlement par n’importe quel moyen dans l’unique but de bénéficier de l’immunité parlementaire et se protéger de toute poursuite judiciaire.
                              Dernière modification par zwina, 17 mars 2017, 23h40.
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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