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Le Maroc arrête un Libanais accusé par Washington de financer le Hezbollah

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  • Le Maroc arrête un Libanais accusé par Washington de financer le Hezbollah

    Les autorités marocaines reconnaissent l’arrestation à l’aéroport Mohammed V d’un ressortissant libanais, très proche du Hezbollah. Un communiqué de la Wilaya de la sûreté de Casablanca attribue l’interpellation de Kacem Tajeddine par l’exécution d’un «mandat d’arrêt international émis à son encontre par les autorités judiciaires des Etats-Unis». La même source apporte également un démenti à la version de l’ «enlèvement» du milliardaire comme cela a été relayé par des médias libanais.
    La famille du prévenu a tenu, dans une mise au point publiée par le site du quotidien Annahar, a précisé que les «rumeurs sur le kidnapping» de Kacem «au Maroc sont dénuées de tout fondements». Et d’ajouter que l’homme d’affaire est «entre les mains des autorités marocaines et se porte bien». La famille a invité les médias locaux à prendre contact avec elle avant de diffuser des informations sur cette affaire.
    Kacem et deux frères sur la liste terroriste américaine
    Le mandat d’arrêt lancé contre Kacem Tajeddine est révélateur de l’orientation de la politique iranienne de l’administration Trump. L’homme d’affaire est inscrit, depuis 2009, sur la liste établie par le Département du Trésor des bailleurs de fonds d’ "une organisation terroriste" en l’occurrence le Hezbollah. Depuis 2010, deux de ses frères (Ali et Hussein), sont également dans le viseur de Washington.
    Et en avril 2016, Kacem Tajeddine figure et son holding Tajco figure sur une longue liste américaine de personnalités soupçonnées de financer l’antenne iranienne au Liban. Durant huit années, le milliardaire a bénéficié d’une indulgence suspecte de l’administration Obama. Celle-ci n’a jamais demandé au Maroc ou à d’autres pays de l’interpeller. Et pourtant, en 2003, l’homme d’affaires avait passé deux mois de prison en Belgique pour «blanchiment d’argent» au profit du Hezbollah.
    En 2014, la Gambie de l’ex-président Yahya Jameh avait également déclaré Hussein, le frère de Tajeddine, persona non grata pour «activités économiques indésirables». Quatre mois plus tard, l’ancien dictateur graciait l’homme d’affaire libanais.
    L’extradition de Kacem Tajeddine, 62 ans, vers les Etats-Unis nécessitera du temps. Il faut au préalable une décision de la justice marocaine pour autoriser sa remise à Washington.

    source: ya biladi
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