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Agence Ecofin) - L'option prise par le groupe d'assurance sud-africain Sanlam d'investir dans le capital de Saham Finances, s'est révélé un pari gagnant pour le compte de l'exercice 2016. La branche assurance de la holding financière marocaine, qui représente le cœur de métier de Sanlam, a rendu des résultats satisfaisants. « Notre filiale focalisée sur les marchés émergents a connu une croissance robuste et Saham Finance y a contribué de manière significative », a expliqué le sud-africain dans une note à ses investisseurs.
Directement, le groupe Saham Assurance, filiale à 57,6% de Saham Finance, et qui est présente dans 25 pays, majoritairement d'Afrique et du Moyen-Orient, a annoncé sur la bourse de Casablanca, avoir collecté 4,39 milliards de dirhams (432 millions $). Une performance en hausse de 16,4%. Le résultat net s'est contracté de 17,2% à 282 millions de dirhams (28 millions $), mais essentiellement en raison du règlement d'une dette fiscale due au Maroc.
Indirectement, Sanlam bénéficiera aussi de la bonne performance du réassureur nigérian Continental Re, qui est contrôlé à 53,6% par Saham Finance et qui est présent dans 44 pays africains. Porté par des gains de change qui sont passés de -15 millions de nairas à 2,2 milliards de nairas, son bénéfice net distribuable s'est hissé à 5,24 milliards de nairas (16,9 millions $).
« De nouveaux partenaires tels que Saham Finances apportent une expertise que Sanlam Emerging Market peut répliquer pour ses autres opérations », a expliqué Sanlam. Dans les chiffres, la part de Saham Finance dans les flux nets de fonds reçus par Sanlam de ses opérations d’assurance et d’investissement, a été au 31 décembre 2016, de 2,4 milliards de rands (194,3 millions $).
Cette contribution devrait augmenter en 2017 car, à la fin décembre 2016, Salam, dans le cadre de sa joint-venture avec sa filiale assurance de court terme Santam, a déboursé 329 millions $ pour l'acquisition de 16,6% d'actions supplémentaires dans le capital de Saham Finance.
Mais à côté de cette opportunité, Sanlam devra faire face aux enjeux de régulation, notamment pour les filiales de Saham Assurance et Continental Re qui se situent dans des marchés où la régulation applicable est celle de la CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés d'Assurance). Cette dernière a adopté le principe d'une augmentation de capital, qui est fortement discutée par des acteurs du secteur. Parmi les reproches qui lui sont faits, il y a l'obligation d'augmenter le capital pour chaque filiale et l'impact négatif de ces opérations sur la rentabilité des assureurs.
Directement, le groupe Saham Assurance, filiale à 57,6% de Saham Finance, et qui est présente dans 25 pays, majoritairement d'Afrique et du Moyen-Orient, a annoncé sur la bourse de Casablanca, avoir collecté 4,39 milliards de dirhams (432 millions $). Une performance en hausse de 16,4%. Le résultat net s'est contracté de 17,2% à 282 millions de dirhams (28 millions $), mais essentiellement en raison du règlement d'une dette fiscale due au Maroc.
Indirectement, Sanlam bénéficiera aussi de la bonne performance du réassureur nigérian Continental Re, qui est contrôlé à 53,6% par Saham Finance et qui est présent dans 44 pays africains. Porté par des gains de change qui sont passés de -15 millions de nairas à 2,2 milliards de nairas, son bénéfice net distribuable s'est hissé à 5,24 milliards de nairas (16,9 millions $).
« De nouveaux partenaires tels que Saham Finances apportent une expertise que Sanlam Emerging Market peut répliquer pour ses autres opérations », a expliqué Sanlam. Dans les chiffres, la part de Saham Finance dans les flux nets de fonds reçus par Sanlam de ses opérations d’assurance et d’investissement, a été au 31 décembre 2016, de 2,4 milliards de rands (194,3 millions $).
Cette contribution devrait augmenter en 2017 car, à la fin décembre 2016, Salam, dans le cadre de sa joint-venture avec sa filiale assurance de court terme Santam, a déboursé 329 millions $ pour l'acquisition de 16,6% d'actions supplémentaires dans le capital de Saham Finance.
Mais à côté de cette opportunité, Sanlam devra faire face aux enjeux de régulation, notamment pour les filiales de Saham Assurance et Continental Re qui se situent dans des marchés où la régulation applicable est celle de la CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés d'Assurance). Cette dernière a adopté le principe d'une augmentation de capital, qui est fortement discutée par des acteurs du secteur. Parmi les reproches qui lui sont faits, il y a l'obligation d'augmenter le capital pour chaque filiale et l'impact négatif de ces opérations sur la rentabilité des assureurs.
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