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Algérie : nouveau PDG controversé pour le groupe Sonatrach

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  • Algérie : nouveau PDG controversé pour le groupe Sonatrach

    Mar 20, 2017

    Par Nassim Mecheri à Alger


    Le ministre algérien de l’Energie Noureddine Bouterfa a mis fin aux fonctions du PDG du groupe Sonatrach Amine Mazouzi ce lundi, à l’issue du conseil d’administration de l’entreprise à Alger, et a désigné le controversé Abdelmoumen Ould Kaddour comme nouveau patron du groupe selon un communiqué du ministère.



    « Le ministre de l’Énergie algérien, Noureddine Boutarfa a réuni ce lundi, le Conseil d’Administration de Sonatrach et a procédé à l’installation de M. Abdelmoumen Ould Kaddour en qualité de PDG de Sonatrach en remplacement de M. Amine Mazouzi. », a annoncé le ministère dans le même communiqué. « En cette occasion, le ministre de l’Energie a appelé le nouveau PDG de Sonatrach à agir en toute responsabilité et en toute confiance en vue de mette en œuvre les changements qualitatifs permettant à Sonatrach d’évoluer et de prospérer dans un climat d’entreprise serein propice à la prise d’initiative et de décision. Il a également invité le PDG et les hautes responsables de Sonatrach à faire preuve d’un engagement sans faille pour préserver les intérêts de Sonatrach et de faire évoluer les pratiques managériales et productives pour rendre la compagnie capable de s’adapter aux changements de son environnement ».

    Un nouveau PDG condamné pour divulgation d’informations « secret-défense » en 2007




    Le nouveau PDG du groupe Sonatrach Ould Kaddour, est un polytechnicien diplômé du Massachusetts Institute of Technologie (Etats-Unis) et ex-**-g de la joint-venture algéro-américaine de droit algérien Brown and Root Condor (BRC), cette dernière spécialisée dans l’ingénierie pétrolière, a été dissoute en janvier 2007 sur instruction du président Bouteflika, suite à l’enquête d’une inspection de l’inspection générale des finances où il a été découvert que la compagnie a bénéficié de « privilèges et de complaisance » pour obtenir des contrats en Algérie, notamment avec Sonatrach.


    ..........

  • #2
    Du MIT dans les rouages de SH cela nous change des chouchou de l'IAP place grace aux reseaux de papa et de maman les années 70

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    • #3
      Le cauchemar continue ... :22:
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        Est ce c'est le même ould kadour qui a été jugé et emprisonné par le tribunal militaire, pour détournement et espionnage pour les intérêts des US , dans le scandale de Chakib Khelil ?

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        • #5
          Sans aller jusqu'à dire que la sonatrach est dans le même état que air Algérie, mais il est évident que cette société souffre des mêmes maux que toute les entités publiques du pays
          C'est le noyau nucléaire du pays qui est en crise de gouvernance sur fond de rivalité clanique et d'ingérence étrangère
          Là , on est dans les choses sérieuses. Il va falloir un gros électrochoc pour remuer un peu tout ce bordel

          Commentaire


          • #6
            tizout @

            Sans aller jusqu'à dire que la sonatrach est dans le même état que air Algérie, mais il est évident que cette société souffre des mêmes maux que toute les entités publiques du pays
            C'est le noyau nucléaire du pays qui est en crise de gouvernance sur fond de rivalité clanique et d'ingérence étrangère
            Là , on est dans les choses sérieuses. Il va falloir un gros électrochoc pour remuer un peu tout ce bordel.



            Moi je crois qu'il ne fallait rien faire et laisser l'ancien PDG.
            Dans les pays arabes on a toujours remplacé les anciens qui ont tellement volé qu'ils ne volaient plus à la fin.
            Maintenant ce nouveau PDG va voler parce qu'il arrive et qu'il faut qu'il s'enrichisse.
            Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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            • #7
              Ould Kaddour a été lui condamné en novembre 2007 à 30 mois de réclusion par le tribunal militaire de Blida pour divulgation d’informations classées secret défense, il a été remis en liberté en mars 2009 bénéficiant d’une liberté conditionnelle.

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              • #8
                Il a été accusé d'avoir remis l'enregistrement d'une conversation téléphonique entre deux hauts responsables militaires algériens à des étrangers liés au service de sécurité américain
                Et aujourd'hui il devient PDG !

                Commentaire


                • #9
                  Le nouveau PDG du groupe Sonatrach Ould Kaddour, est un polytechnicien diplômé du Massachusetts Institute of Technologie (Etats-Unis) et ex-**-g de la joint-venture algéro-américaine de droit algérien Brown and Root Condor (BRC),
                  Joint-venture avec Halliburton de l’ex vice-président Dick Cheney !

                  (BRC) Brown & Root Condor: Une holding "militaro-énergétique"

                  ----ICI------



                  De la même manière, sont passés sous silence, pour secret défense ou par crainte du ridicule, les achats, aux Etats- Unies, d’équipements militaires stratégiques sophistiqués par BRC pour le compte de l’Etat- major- Général. Il s’agit de valises de « commandement » à la pointe de la technologie équipant les principaux chefs militaires et de sécurité.

                  Ce matériel hyper- précieux qui permet de suivre et contrôler toutes les communications, ne peut être vendu à l’Algérie sans que le Pentagone n’ait des intérêts dans son utilisation par les responsables militaires du MDN (Ministère de la Défense National).


                  Et c’est là que le ridicule intervient ! En effet, ce sont les services de renseignement militaires russes qui informeront le DRS (Département de Renseignement et de Surveillance) que ces équipements de communication sont connectés en permanence sur les systèmes d’intelligence électronique américains et israéliens. Ainsi, ce qui se passe à Bordj- Badji- Mokhtar ou sur les hauteurs d’Alger est immédiatement su par les Américains et leurs alliés Israéliens. S’agit-il de la naïveté de la parts des hauts responsables militaires algériens ou bien sont-ils embarqués dans un rapport officiers traitants/agents.
                  L’implication de Brown & Root Condor concernera également d’autres activités tels que des montages de sociétés écrans algéro- sud africaines destinées à camoufler l’intervention directe de sociétés israéliennes spécialisées, chargées de mettre aux normes de l’Otan l’armement acheté en Russie (avions de combat SU 30 et Mig 29 SMT de dernière génération). Derrière BRC se profilent donc une sorte de holding des généraux algéro- américano- israélo- sud- africains. Un exemple de coopération pour la paix et la prospérité… bien comprises.
                  Dernière modification par sako, 20 mars 2017, 19h40.

                  Commentaire


                  • #10
                    Le lieutenant de Khelil :

                    De la prison pour espionnage à la présidence de Sonatrach

                    Le nouveau PDG du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, n’est pas inconnu au secteur de l’énergie. Il n’y a pas fait ses preuves grâce à quelque prouesse particulière, mais pour sa proximité avec le ministre de l’Energie de l’époque, Chakib Khelil, et l’ancien véritable patron de Sonatrach sans mission précise, Réda Hemch. Les deux hommes régnaient en maîtres absolus sur ce secteur névralgique. En effet, Abdelmoumen Ould Kaddour faisait partie du pré-carré des «cadres privilégiés» par Chakib Khelil et qui avaient connu une ascension fulgurante.


                    Ould Kaddour avait été placé par Chakib Khelil à la tête de Brown and Rooth Condor (BRC), une joint-venture algéro-américaine détenue à hauteur de 51% par Sonatrach et 49% par Haliburton. Après quelques années de gestion, Abdelmoumen Ould Kaddour s’est trouvé au cœur d’une grave affaire d’espionnage et d’intelligence avec des puissances étrangères. Une affaire qui remonte à 2007. L’enquête menée par les services de sécurité sur instruction du président Bouteflika avait abouti à des preuves accablantes contre le nouveau PDG de Sonatrach. Et c’est le tribunal militaire de Blida qui avait condamné le 26 novembre 2007 Abdelmoumen Ould Kaddour à 30 mois de prison ferme pour «divulgation d’informations classées secret défense». Ould Kaddour a été libéré en mars 2009 après avoir bénéficié d’une liberté conditionnelle.


                    Sa nomination à la tête de Sonatrach est une réhabilitation qui ne dit pas son nom. Au-delà de ses compétences supposées, Abdelmoumen Ould Kaddour traîne un passif qui ne le qualifie pas à la fonction qu’il occupe actuellement. Outre cette affaire de «secret défense», Ould Kaddour était pointé du doigt notamment dans la gestion de BRC. L’usage abusif de la formule de gré à gré dans l’octroi des marchés au profit de cette entreprise mixte avait provoqué une vive polémique à l’époque et donné lieu à des soupçons de corruption. Le chef de l’Etat avait été destinataire d’un rapport détaillé de toutes les activités de cette compagnie. Un rapport qui mettait en relief les nombreux grands projets décrochés par BRC auprès de Sonatrach, du ministère de l’Energie et des Mines, mais aussi du ministère de la Défense nationale.


                    L’opacité qui entourait les activités de BRC avait poussé le président Bouteflika à exiger la dissolution de cette société mixte en janvier 2007.
                    Jamais BRC n’avait présenté de bilan de ses treize années d’activités intenses en Algérie, touchant à la fois à l’énergie et à d’autres domaines comme la défense nationale. Elle avait construit des dizaines de casernes pour l’armée et la Gendarmerie nationale. BRC avait eu tout au long de son existence des marchés de sous-traitance pour une valeur de plus de 70 milliards de dinars. Mais le gros avait été décroché durant la période où Abdelmoumen Ould Kaddour occupait le poste de PDG et Chakib Khelil ministre de l’Energie et des Mines.


                    La nomination d’Ould Kaddour à la tête de Sonatrach est-elle le prélude au retour programmé de Chakib Khelil aux affaires ? Jamais inquiété dans les affaires qui ont éclaboussé le groupe énergétique national, Chakib Khelil, qui n’a pas bénéficié de la couverture médiatique qu’il aurait souhaité depuis son retour des Etats-Unis, continue de sillonner le pays en se faisant inviter par des organismes et des associations pour discourir sur les «meilleurs moyens» de sortir le pays de sa crise actuelle.

                    Algérie Patriotique
                    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                    • #11
                      Hocine Malti : "Washington est derrière la nomination d'Ould Kaddour à la tête de Sonatrach"

                      Le Matin 21 Mars 2017

                      Hocine Malti : "Washington est derrière la nomination d'Ould Kaddour à la tête de Sonatrach"

                      Dans cet entretien à chaud après la nomination du nouveau PDG de Sonatrach, Hocine Malti, consultant pétrolier, ancien vice-président de Sonatrach et auteur du très retentissant livre "L’histoire secrète du pétrole algérien", esquisse quelques explications sur les derniers développements à la tête du pouvoir.

                      Le Matindz : Que vous inspire le limogeage de Mazouzi et la désignation d'Ould Kadour à la tête de Sonatrach ?

                      Hocine Malti : Cette nomination m’inspire le dégoût, l’envie de vomir. Comme vous savez en Algérie on a l’expression : bled Mickey. Eh bien oui l’Algérie est devenue bled Mickey. Maintenant concernant le limogeage de Mazouzi, de nombreuses questions se posent. Quand ils l’ont ramené, on nous l’a présenté comme un cadre compétent et intègre, on nous a rappelé le rôle de son père pendant la guerre d’indépendance ; aujourd’hui on le limoge comme un malpropre. D’une manière expéditive. Pourquoi cette urgence absolue de mettre fin à ses fonctions ? On nous a certes dit que le conseil d’administration (CA) de Sonatrach s’est réuni et a décidé son limogeage. Qui et comment a été convoqué ce CA et sur quel ordre du jour ? A ce niveau de responsabilité, ce sont des réunions qui ne s’improvisent pas, il faut préparer des dossiers, un ordre du jour.. . Mais manifestement ce n’est pas le cas.


                      Pour en revenir à la nomination d’Ould Kaddour Abdelmoumen, il faut rappeler que ce Monsieur que je ne connais pas a été PDG de Brown & Root Condor (BRC), une société mixte entre Sonatrach et Brown & Root, filiale de Halliburton, impliquée dans un énorme scandale d’espionnage et de surfacturation dans les années 2000. Il faut rappeler aussi que Bouteflika a dissous BRC en 24 heures. Il a pris la décision seul sans avertir le conseil d’administration qui est composé d’Algériens et d’Américains et dont c’est le rôle de proposer à l’assemblée générale la dissolution éventuelle de l’entreprise. Cette décision de dissolution n’est pas du ressort du président de la République. C’est pourquoi elle est également anormale car Bouteflika ne pouvait agir ainsi sans avoir donné des gages aux Américains puisqu’ils sont partenaires de cette entreprise.

                      On sait depuis les années 2000 que les enquêtes du DRS ont découvert des surfacturations à hauteur de 700%, que BRC a construit une base américaine à Tamanrasset, même si les autorités continuent de le nier, mais aussi qu’Ould Kaddour était impliqué dans l’affaire des mallettes de communications militaires truffées de micros de transmission de données. Il a été condamné par le tribunal militaire de Blida à 30 mois de prison, il en a fait 20. Manifestement il a payé pour d’autres officiers supérieurs puisqu’il a été le seul à être condamné.

                      Pour autant, on a le sentiment que ceux qui l’ont nommé ont effacé sa condamnation par le tribunal militaire. Pourquoi ?

                      Aujourd’hui, on le nomme rapidement à la tête de Sonatrach. Ce qui constitue une décision d’une énorme gravité sachant que cet homme a été condamné pour espionnage et divulgation de secrets d’État. Dans un pays normal on n’aurait jamais osé faire ça. Mais il faut croire que des intérêts financiers et politiques très importants sont en jeu actuellement.

                      Autrement dit ?

                      La situation actuelle me rappelle celle que nous avons vécue en 2001 quand Bouteflika a décidé d’acheter la couverture américaine pour ce qui s’est passé pendant la décennie noire. A cette époque, Bouteflika a proposé de fournir aux Américains les renseignements dont disposait l’Algérie sur Al Qaïda, Oussama Ben Laden ou les Talibans. George Bush a exigé en plus que les hydrocarbures algériens soient cédés aux multinationales pétrolières qui sont en grande majorité des américaines. D’où ensuite la loi sur les hydrocarbures écrite par Chakib Khelil et son équipe. On se souvient que suite à la pression du DRS et de l’UGTA, Bouteflika avait gelé cette loi avant la présidentielle de 2004. Mais a tout de suite après son élection il a fait adopter cette loi par ordonnances, entérinées par la suite par le Parlement. Nous savons tous que l’Assemblée nationale et le Sénat ne sont que des chambres d’enregistrement des décisions du pouvoir. Après une longue saga qui a duré 6 ans au total il a fait modifier les dispositions les plus controversées de cette loi, pour aboutir finalement à ce que l’on a appelé la loi de 2006.

                      Quel rapport avec l’actualité ?

                      On est dans une période de fin de règne. Le clan au pouvoir sait que ses jours sont comptés alors il est à nouveau à la recherche de la couverture américaine, soit pour garantir au régime actuel son maintien en place, soit pour couvrir ses arrières en cas de départ. On remet alors en selle Chakib Khelil, on nomme Bouterfa à la tête de l’Énergie et maintenant c’est Ould Kaddour qui est désigné à la tête de la très stratégique Sonatrach. Je suis certain que c’est Chakib Khelil, obéissant à ses maitres de Washington qui a manœuvré pour le retour d’Ould Kaddour, un homme qui a été sous son autorité quand il était ministre de l’Énergie et qui a lui aussi ses attaches avec les États-Unis. L’objectif de tout ça ? Sachant que le règne de Bouteflika est en train de s’achever, il était urgent de mettre des hommes de confiance aux postes clé pour aussi couvrir le passif.

                      Entretien réalisé par Hamid Arab

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                      • #12
                        Malti a bien résumé la situation. C'est l'éternelle guéguerre d'intérêts entre Amerloques (via Khelil et sa smala) et Franchouillards (via Nezzar & Co) en Algérie.
                        Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                        • #13
                          on est dans l'a peu pres

                          un ancien cadre dont le raisonement est digne des cafe du pmu, a mon avis , je pense il est probable etc c'est le " irma" quoi.
                          quand à ses valises il est inconçevable techniquement "un micro data" et pour ce qui est de la procedure militaire de reception de materiel je doute fort que notre departement transmission de l'armee se fasse entuber facilement car il est connu comme etant la vrai fine fleur techniquement parlant; il a degomme les russes deja en 1975 de ses reseaux qui devenu hybride germano anglo scandinave aussi de là a le mener en bateau de sorte c'est de l'ordre du "khoureifates"

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                          • #14



                            شكيب خليل يقولوا عليه تلمساني و هو يهودي أمريكي من أصل مغربيي

                            Dernière modification par choucha, 26 mars 2017, 17h15.

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                            • #15
                              Il n'y a qu'en Algérie où ...

                              ....une personne ayant trahi son pays , détourné des sommes faramineuses , fait de la prison soit nommé à un poste de PDG d'uns société comme la Sonatrach , ce qui équivaut à vrai dire à un poste de Super-ministre , rendant des comptes qu'au président de la république !
                              Respect & Amour

                              Commentaire

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