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Le FMI conseille à l'Algérie de créer de nouveaux impôts pour faire face à la crise

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  • Le FMI conseille à l'Algérie de créer de nouveaux impôts pour faire face à la crise

    IL SUGGÈRE À L'ALGÉRIE DE CRÉER D'AUTRES IMPÔTS POUR MIEUX GÉRER LA CRISE FINANCIÈRE
    La nouvelle "pilule" du FMIDans le subconscient des Algériens, le FMI signifie le PAS «plan d'ajustement structurel» et qui, lui, rime avec fermeture des entreprises, mesures économiques drastiques.
    Dans un point de presse organisé hier, à l'hôtel El Aurassi, la délégation du Fonds monétaire international (FMI), a suggéré une nouvelle «pilule» pour faire sortir l'économie nationale de la crise. Pour sortir de cette situation, indique le chef de la délégation du FMI, il faut élargir l'assiette fiscale et la maîtrise des dépenses courantes, discipliner la gestion budgétaire et l'amélioration du climat des affaires et des crédits. Une véritable feuille de route qui peut donner des résultats et permettre à l'économie nationale de «frémir», mais chat échaudé craint l'eau froide. Sa proposition d'élargir l'assiette fiscale ne sera pas sans conséquences sur le pouvoir d'achat des Algériens déjà malmené par les quelques taxes contenues dans la loi de finances 2017.
    Pour le responsable du FMI, «l'Algérie affiche un taux de croissance de 3,4% en fin 2016, mais qui vient d'être revu à la baisse, soit 3,2%». Tout cela s'explique par le choc pétrolier qu'à connu l'Algérie, indique-t-il. Il mentionne le taux d'inflation qui a atteint 6,4% fin 2016, et aujourd'hui a connu une hausse de 8,4% et le taux de chômage a atteint 10, 5%, touchant les tranches de jeunes et de femmes, néanmoins, l' Algérie a fini par sortir de cette situation difficile parce qu'elle a des réserves de changes même si elles sont amoindries, avoisinant 112 milliards de dollars. Il explique que l'Algérie est appelée à renforcer ses efforts par rapport au choc pétrolier pour redresser ses finances publiques et la promotion du secteur privé, l'élargissement de l'investissement étranger et le soutien à une politique bancaire pour adapter leur gestion financière d'une façon durable et de ne plus se référer aux soutiens liés aux revenus des hydrocarbures. Cette visite de la délégation du Fonds monétaire international (FMI) en Algérie s'inscrit dans le cadre du programme d'activités avec le pays dans le domaine financier. Selon des sources du ministère des Finances, la délégation abordera «le volet lié à la nouvelle démarche en rapport avec l'investissement et le renforcement de la sphère privée et revoir la stratégie industrielle». Cette approche qui vise à coordonner avec les responsables algériens sur des questions liées à l économie du pays surtout après avoir subi le choc pétrolier, plaide pour une nouvelle reconfiguration économique qui verra le secteur privé se hisser au rang d'avant-garde sur l'échiquier politique et économique du pays. D'ailleurs le FMI avait tablé sur une croissance continuelle jusqu'à 2021 en maintenant intacte la courbe de la croissance économique du pays. Le rapport du FMI souligne que: « l'Algérie était en mesure de faire face au choc pétrolier, en affirmant que la chute des cours du pétrole n'a eu jusque-là qu'un effet limité sur la croissance», et d'ajouter que «les prévisions de croissance se distingueront par une amélioration jusqu'en 2021 malgré la baisse des cours du brut qui vont se maintenir dans la durée. Le PIB réel de l'Algérie a progressé de 3,9%. La croissance retrouvera son chemin en 2019 pour atteindre 3,4% en 2021», affirme-t-il. Cette croissance a été soutenue par le maintien relatif des prix du pétrole même si le Fonds monétaire international souhaite que cela se fera via l'accroissement des investissements privés et de changer d'approche dans le domaine de l'industrie. Dans ce sens, une importante délégation de la Banque mondiale s'est réunie hier au siège du ministère des Finances. Le vice-président du groupe de la Banque mondiale pour la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (Mena), Hafez Ghanem, s'est attelé avec les responsables de la Banque d'Algérie et ceux de la tutelle à débattre «létat d'avancement des travaux du projet Vision Algérie 2035» un projet qui a été lancé par le gouvernement algérien en coordination avec la Banque mondiale depuis quelques années pour revoir le modèle économique actuel en s'arc-boutant sur les nouvelles démarches économiques en cours dans le monde. C'est-à-dire faire réapparaître le capitalisme productif comme garant de la croissance et de la création de la richesse en donnant au secteur privé le rôle moteur dans tous les segments de l'économie nationale y compris pour le secteur industriel. La délégation du FMI compte aussi négocier avec les autorités du pays la possibilité d'aider certains secteurs de l'économie en leur octroyant des rallonges financières sous forme de dettes publiques, d'ailleurs la mission de ce fonds c'est de fournir des crédits aux pays qui connaissent des difficultés financières après la chute drastique des prix des hydrocarbures.

    l'expression
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Ce FMI, il veut encore malmener l'Algérie comme dans les années 1990
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      .
      Ce FMI, il veut encore malmener l'Algérie comme dans les années 1990
      Pas forcément , dans les années 90 nous étions redevables au FMI d'un sacré paquet de fric , du coup ces derniers s'assuraient que leur argent n'allait pas servir à importer des bananes et autres produit superflus
      La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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      • #4
        Augmenter les impôts pour payer entre autre les salaires des anciens et futurs députés, merci à la momie pour la gestion catastrophique ou plutôt pour le vol organisé à ciel ouvert.

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        • #5
          l’Algérie a encore un temps de répit pour enclencher des réformes pour diminuer les subventions et dégager des recettes au lieu d'aller aux impôts ,mais il faut y penser avant de ne le pouvoir le faire sous pression si les prix du pétrole restent bas

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          • #6
            La baisse durable des prix du pétrole a contraint les pays du Golfe à mettre en place des réformes budgétaires et des taxes afin d'accélérer la diversification de l'économie.

            Je ne voie pas comment ne pas y passer avant que le FMI s'en charge ?
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              Envoyé par ACAPULCO
              Ce FMI, il veut encore malmener l'Algérie comme dans les années 1990
              Pas du tout! Les experts du FMI offrent généralement des conseils économiques sensés, mais les mafieux incompétents du régime algérien les ignorent ou les adoptent d'une manière médiocre et amateuriste.

              Les Algériens les plus démunis sont d'ailleurs les premières victimes de la politique fiscale médiocre et de la mauvaise gestion de l'argent public en Algérie. Puisqu'en l'absence de revenus fiscaux durables, l'Etat ne peut financer correctement et durablement les programmes sociaux.

              La lutte contre la fraude fiscale, le gaspillage et le détournement de l'argent public doivent devenir de très grandes priorités en Algérie. Tous les Algériens (du simple citoyen au chef de l'Etat) doivent être égaux face au fisc.

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              • #8
                Au risque de choquer certains js dit que le FMI est avec ses conseils l'avocat des couches sociales defavorisees 😝

                En fait en forcant les gouvernement a assurer une rigueur budgetaire macroeconomique il evite au cou hes sociales faibre de subir a terme les affres de l'inflatio. Galopante et les coupes secs dans les depences sociales elementaires un fois les caisses a sec
                .
                .
                ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                Napoléon III

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                • #9
                  La rente pétrolière a été une malédiction surtout pour les régimes non démocratiques car empêchant les réformes économiques et sociales et donnant l'illusion d'une richesse infinie.
                  Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                  • #10
                    Quelle trouvaille

                    Que des solutions de facilité !!!?????
                    Il ne faut pas être un génie pour imposer encore d'avantage les Algériens !!!!!!
                    L'Algérie, comme beaucoup de pays, a un potentiel énorme mais il ne lui manque de la compétence, le sérieux et de la bonne volonté !!!!!!
                    Ces Messieurs du FMI sont des fonctionnaires minables qui ne cherchent qu'a ruiner les peuples et les pays du tiers monde !!!!!
                    Pourquoi le FMI ne conseille t il pas a l'Algérie de commencer par mieux lutter contre l'évasion fiscale et le marché informel qui rongent notre économie ???????
                    Dernière modification par Fouad, 23 mars 2017, 07h31.
                    Le Sage

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                    • #11
                      La lutte contre l'evasion fiscale et l'elargissement de l'assiette fiscale. Sont des recommandations lementaires des experts du FMI
                      .
                      .
                      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                      Napoléon III

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                      • #12
                        Comme si ça ne suffisait pas, comme si on était pas assez taxés !
                        Enfin, c'est les plus pauvres qui payent en fait
                        Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée : C'est Vénus tout entière à sa proie attachée.

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                        • #13
                          Pour sortir de cette situation, indique le chef de la délégation du FMI, il faut élargir l'assiette fiscale et la maîtrise des dépenses courantes, discipliner la gestion budgétaire et l'amélioration du climat des affaires et des crédits
                          Pourquoi s’arrêter seulement sur l'assiette fiscale?

                          La maîtrise des dépenses courantes, discipliner la gestion budgétaire et l'amélioration du climat des affaires et des crédits,sont des reformes qui seront utiles a cette élargissement de l'assiette fiscale.

                          Si ces reformes simples qui ne demandent de technologies que l’Algérie ne possèdent pas,mais simplement du courage politique,il n'y aura même pas besoin d’élargissement puisque les rentrées fiscales augmenteront suite a l’amélioration économique.

                          Mais c'est vrai aussi que la compétence est une qualité qui semble être inaccessible pour ce gouvernement.

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