Invoquant un risque d’attentats « terroristes », les autorités américaines ont annoncé, mardi 21 mars, l’interdiction des ordinateurs portables et des tablettes en cabine sur tous les vols de neuf compagnies aériennes en provenance de huit pays du Moyen-Orient vers les Etats-Unis : la Jordanie, l’Egypte, la Turquie, l’Arabie saoudite, le Koweït, le Qatar, les Emirats arabes unis et le Maroc.
Des compagnies telles qu’Emirates ou Turkish Airlines assurant des vols directs de Dubaï ou d’Istanbul vers les Etats-Unis ont quatre-vingt-seize heures (quatre jours) à compter de mardi matin pour interdire à leurs passagers d’embarquer avec des appareils électroniques plus gros qu’un téléphone portable. Tous ces appareils (ordinateurs portables, tablettes, consoles de jeu, liseuses, lecteurs de DVD, appareils photo…) devront être placés dans les bagages en soute des avions, ont déclaré des responsables américains.
Quelques heures plus tard, Londres a suivi Washington en interdisant les ordinateurs portables et tablettes en cabine sur les vols de quatorze compagnies aériennes en provenance de cinq pays arabes et de Turquie.
La première ministre britannique, Theresa May, a présidé plusieurs réunions lors desquelles il a été décidé « d’introduire de nouvelles mesures de sécurité aériennes sur tous les vols directs à destination du Royaume-Uni pour les pays suivants : Turquie, Liban, Jordanie, Egypte, Tunisie et Arabie saoudite », a rapporté un porte-parole du gouvernement.
De leur côté, les autorités françaises étudient le risque éventuel que constituent certains appareils électroniques dans les cabines d’avion, mais elles n’ont pas encore pris de décision, a fait savoir un porte-parole de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
CONSÉQUENCE DU RAID AU YÉMEN
Le secrétaire à la sécurité intérieure états-unien, John Kelly, a « décidé qu’il était nécessaire de renforcer les procédures de sécurité pour les passagers au départ direct de certains aéroports et à destination des Etats-Unis », a expliqué un responsable américain.
Quelques heures après cette annonce, la Turquie a demandé la levée de l’interdiction pour Turkish Airlines. « Nous disons qu’il est nécessaire de revenir en arrière ou d’alléger » cette mesure, a déclaré le ministre des transports, évoquant l’impact qu’elle pourrait avoir sur le nombre de passagers et sur leur confort.
CNN, citant un responsable américain anonyme, rapporte que l’interdiction de cabine frappant ces appareils sur certaines compagnies aériennes serait liée à Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA), et ajoute que des données à ce sujet étaient remontées d’un raid des forces spéciales américaines au Yémen à la fin du mois de janvier. L’organisation terroriste avait planifié plusieurs attentats à la bombe, déjoués, visant des compagnies aériennes desservant l’Occident.
RENFORCEMENT DES CONTRÔLES
Ces mesures s’inscrivent dans un contexte de renforcement des contrôles aux frontières et plus généralement de la politique états-unienne en matière d’immigration depuis l’entrée en fonction de Donald Trump.
Le président républicain essaie d’imposer une interdiction temporaire d’entrée des Etats-Unis aux ressortissants de six autres pays majoritairement musulmans ainsi qu’à tous les migrants. Cette interdiction est contenue dans un décret migratoire, qui a été bloqué à deux reprises par des juges fédéraux.
Le monde.fr
Des compagnies telles qu’Emirates ou Turkish Airlines assurant des vols directs de Dubaï ou d’Istanbul vers les Etats-Unis ont quatre-vingt-seize heures (quatre jours) à compter de mardi matin pour interdire à leurs passagers d’embarquer avec des appareils électroniques plus gros qu’un téléphone portable. Tous ces appareils (ordinateurs portables, tablettes, consoles de jeu, liseuses, lecteurs de DVD, appareils photo…) devront être placés dans les bagages en soute des avions, ont déclaré des responsables américains.
Quelques heures plus tard, Londres a suivi Washington en interdisant les ordinateurs portables et tablettes en cabine sur les vols de quatorze compagnies aériennes en provenance de cinq pays arabes et de Turquie.
La première ministre britannique, Theresa May, a présidé plusieurs réunions lors desquelles il a été décidé « d’introduire de nouvelles mesures de sécurité aériennes sur tous les vols directs à destination du Royaume-Uni pour les pays suivants : Turquie, Liban, Jordanie, Egypte, Tunisie et Arabie saoudite », a rapporté un porte-parole du gouvernement.
De leur côté, les autorités françaises étudient le risque éventuel que constituent certains appareils électroniques dans les cabines d’avion, mais elles n’ont pas encore pris de décision, a fait savoir un porte-parole de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
CONSÉQUENCE DU RAID AU YÉMEN
Le secrétaire à la sécurité intérieure états-unien, John Kelly, a « décidé qu’il était nécessaire de renforcer les procédures de sécurité pour les passagers au départ direct de certains aéroports et à destination des Etats-Unis », a expliqué un responsable américain.
Quelques heures après cette annonce, la Turquie a demandé la levée de l’interdiction pour Turkish Airlines. « Nous disons qu’il est nécessaire de revenir en arrière ou d’alléger » cette mesure, a déclaré le ministre des transports, évoquant l’impact qu’elle pourrait avoir sur le nombre de passagers et sur leur confort.
CNN, citant un responsable américain anonyme, rapporte que l’interdiction de cabine frappant ces appareils sur certaines compagnies aériennes serait liée à Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA), et ajoute que des données à ce sujet étaient remontées d’un raid des forces spéciales américaines au Yémen à la fin du mois de janvier. L’organisation terroriste avait planifié plusieurs attentats à la bombe, déjoués, visant des compagnies aériennes desservant l’Occident.
RENFORCEMENT DES CONTRÔLES
Ces mesures s’inscrivent dans un contexte de renforcement des contrôles aux frontières et plus généralement de la politique états-unienne en matière d’immigration depuis l’entrée en fonction de Donald Trump.
Le président républicain essaie d’imposer une interdiction temporaire d’entrée des Etats-Unis aux ressortissants de six autres pays majoritairement musulmans ainsi qu’à tous les migrants. Cette interdiction est contenue dans un décret migratoire, qui a été bloqué à deux reprises par des juges fédéraux.
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