Mais à qui la faute?
- L’UMA a-t-elle encore un rôle à jouer dans la construction de l’unité maghrébine ?
À l’heure actuelle, nous vivons une triste réalité du Maghreb. Avec des menaces terroristes dans toute la région, un attentisme inquiétant au sommet de l’État algérien, une situation sécuritaire et institutionnelle inédite en Libye, une crise gouvernementale au Maroc, une instabilité politique et sécuritaire en Tunisie, une frontière terrestre qui détient le triste record de longévité de fermeture dans le monde, entre l’Algérie et le Maroc, et ce depuis 1994, et plusieurs autres frontières fermées ou instables entre les pays maghrébins voisins.
Sans parler des accusations mutuelles entre les États de sabotage de la marche vers une vraie et forte Union maghrébine. Entre séparations, tensions et enclavements, les citoyens maghrébins subissent, eux, des drames humains intenables, des coûts élevés au niveau économique, social et sécuritaire, et une crise économique généralisée sur l’ensemble des cinq pays avec des conséquences terribles sur les tissus sociétaux de nos pays.
Ainsi, la jeunesse maghrébine est la principale victime de cette inextricable et complexe relation qu’entretiennent les États maghrébins avec l’unité des peuples et l’intérêt suprême du citoyen maghrébin. Avec les faibles moyens destinés à l’éducation et la formation, un chômage massif et croissant, des mouvances jihadistes prônant la violence au sein des sociétés et une immigration clandestine de masse, les jeunes maghrébins vivent dans l’expectative et un pessimisme destructeur.
Source: Le Matin/Maroc
- L’UMA a-t-elle encore un rôle à jouer dans la construction de l’unité maghrébine ?
À l’heure actuelle, nous vivons une triste réalité du Maghreb. Avec des menaces terroristes dans toute la région, un attentisme inquiétant au sommet de l’État algérien, une situation sécuritaire et institutionnelle inédite en Libye, une crise gouvernementale au Maroc, une instabilité politique et sécuritaire en Tunisie, une frontière terrestre qui détient le triste record de longévité de fermeture dans le monde, entre l’Algérie et le Maroc, et ce depuis 1994, et plusieurs autres frontières fermées ou instables entre les pays maghrébins voisins.
Sans parler des accusations mutuelles entre les États de sabotage de la marche vers une vraie et forte Union maghrébine. Entre séparations, tensions et enclavements, les citoyens maghrébins subissent, eux, des drames humains intenables, des coûts élevés au niveau économique, social et sécuritaire, et une crise économique généralisée sur l’ensemble des cinq pays avec des conséquences terribles sur les tissus sociétaux de nos pays.
Ainsi, la jeunesse maghrébine est la principale victime de cette inextricable et complexe relation qu’entretiennent les États maghrébins avec l’unité des peuples et l’intérêt suprême du citoyen maghrébin. Avec les faibles moyens destinés à l’éducation et la formation, un chômage massif et croissant, des mouvances jihadistes prônant la violence au sein des sociétés et une immigration clandestine de masse, les jeunes maghrébins vivent dans l’expectative et un pessimisme destructeur.
Source: Le Matin/Maroc
Commentaire