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Ça se corse pour Fillon : l’enquête élargie à des faits d’« escroquerie aggravée », « de faux et usage de faux »

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  • Ça se corse pour Fillon : l’enquête élargie à des faits d’« escroquerie aggravée », « de faux et usage de faux »

    Le candidat Les Républicains à l’élection présidentielle voit les charges contre lui s’alourdir et la probable mise en examen de son épouse Penelope, convoquée devant les juges, le 28 mars.

    Le 16 mars, le parquet national financier a délivré un réquisitoire supplétif pour « escroquerie aggravée, faux et usage de faux » aux juges d’instruction (1) chargés d’instruire l’affaire des emplois présumés fictifs, reprochés à François Fillon et à son épouse Penelope. Lesquels sont déjà poursuivis pour « détournement de fonds publics, abus de biens sociaux, complicité et recel de ces délits, trafic d’influence et manquement aux obligations déclaratives ».
    Ce même 16 mars, l’enquête a également été élargie au « trafic d’influence » dont François Fillon est soupçonné, dans le cadre de l’activité de sa société de conseil. Laquelle a, en particulier, fourni ses services à l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière, lui-même ayant octroyé un prêt, non déclaré, de 50 000 euros, sans intérêts, à Fillon, en 2013.
    L’élargissement des charges contre Fillon et sa femme est consécutif à la perquisition effectuée à l’Assemblée nationale, en mars. De nouveaux documents ont été saisis. Elle faisait suite à une première perquisition fin janvier, dans le cadre de l’enquête préliminaire.
    Ces documents ont attiré l’attention des enquêteurs, lesquels soupçonnent Fillon d’avoir établi, après coup, des justificatifs visant à démontrer la réalité des salaires versés à son épouse, pour prouver l’existence de son travail d’assistante parlementaire.
    Penelope convoquée le 28 mars pour être mise en examen
    Convoquée le 28 mars par les juges d’instruction, Penelope Fillon devrait à son tour être mise en examen.
    Dans sa livraison du mercredi 22 mars, Le Canard enchaîné révèle par ailleurs que les époux Fillon « ont carrément signé une fausse déclaration, certifiant aux fonctionnaires de l’Assemblée que madame ne bossait pas plus d’une trentaine d’heures par mois à la Revue des deux mondes où elle était payée pour 151,67 heures ». Or, le cumul d’emplois des salariés de l’Assemblée nationale est limité à cent quatre-vingts heures.
    Selon Simon Piel (Le Monde.fr) « Les magistrats ne partagent pas la « pudeur de gazelle » qui s’est emparée, selon le mot de Jean-Luc Mélenchon lors du débat télévisé de lundi 20 mars, des candidats à l’élection présidentielle au sujet des « affaires ».
    Le Monde
    Le bœuf est lent, mais la terre est patiente.
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