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Ce que l’on sait de l’attaque survenue aux abords du Parlement de Londres

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  • Ce que l’on sait de l’attaque survenue aux abords du Parlement de Londres

    Un assaillant a lancé sa voiture sur la foule mercredi après-midi, avant de poignarder un policier. Il a été abattu par la police.

    Une attaque a touché le cœur de Londres, mercredi 22 mars. Un assaillant a lancé sa voiture sur des piétons traversant le pont de Westminster avant de pénétrer dans l’enceinte du Parlement. L’homme a été abattu.

    Que s’est-il passé ?

    Selon la police britannique, il semble que l’assaillant a d’abord renversé à bord d’une voiture plusieurs piétons sur le pont de Westminster menant au Parlement et à Big Ben. Puis il s’est rendu devant l’entrée principale du Parlement, Old Palace Yard, et a poignardé un policier. La séance parlementaire a été suspendue et la zone a été bouclée. Les députés et le personnel ont reçu l’ordre de rester à l’intérieur du bâtiment. La Chambre des communes devrait toutefois reprendre ses travaux normalement jeudi.

    Quatre morts et quarante blessés

    Quatre personnes ont été tuées au cours de cette attaque et quarante blessées, selon le dernier bilan fourni par Mark Rowley, le commandant de l’unité antiterrorisme britannique dans une déclaration devant Scotland Yard. Trois élèves du lycée Saint-Joseph de Concarneau, qui se trouvaient en voyage scolaire outre-Manche, figurent parmi les blessés, a annoncé le Quai d’Orsay. Selon la préfecture du Finistère, deux sont dans un état grave, mais leur pronostic vital n’est pas engagé. Un avion du gouvernement devait emmener dans la soirée leurs familles à Londres.

    Que sait-on de l’assaillant ?

    « Je ne vais pas faire de commentaires sur l’identité de l’assaillant (…) mais nous privilégions la piste du terrorisme islamiste », a déclaré Mark Rowley, mercredi soir. Plus tôt dans la journée, le haut responsable de Scotland Yard avait précisé que l’homme semble avoir agi seul. Le service de l’antiterrorisme a ouvert une enquête sur ces événements.

    Une heure après le début des événements, la police britannique avait déjà fait savoir sur Twitter qu’elle considérait que, « jusqu’à preuve du contraire », il s’agissait d’un incident « terroriste ».

    Le niveau d’alerte terroriste reste inchangé

    La première ministre britannique, Theresa May, a estimé, quant à elle, que le lieu de l’attaque n’était pas un hasard :

    « Le terroriste a choisi de frapper au cœur de notre capitale, là où les gens de toutes nationalités, de toutes religions, de toutes cultures se rassemblent pour célébrer les valeurs de liberté, de démocratie et de liberté d’expression. »

    Dans la soirée, Mme May a annoncé que le niveau d’alerte terroriste au Royaume-Uni restait inchangé. Depuis août 2014, ce niveau est fixé à « grave », le quatrième sur une échelle de cinq. Scotland Yard a annoncé début mars que les services de sécurité britanniques avaient « déjoué treize tentatives d’attentat terroriste depuis juin 2013 » dans le pays. A la suite des attentats de novembre 2015 en France, la police avait annoncé le déploiement de 600 policiers armés supplémentaires à Londres, portant leur nombre à 2 800.

    Le maire de Londres, Sadiq Khan, a assuré ses administrés que des renforts de police allaient être déployés dans les rues de la capitale. « Les Londoniens ne céderont jamais au terrorisme », a-t-il promis.

    Le mode opératoire de l’attaque de Londres rappelle l’attentat de Nice du 14 juillet 2016, qui a fait 86 morts, et celui de Berlin en décembre de la même année, qui a fait 12 morts. Toutes deux ont été revendiquées par le groupe Etat islamique (EI). Cette offensive intervient un an jour pour jour après les attentats de Bruxelles – à l’aéroport de Zaventem et dans une station de métro proche des institutions européennes.

    Les réactions internationales

    Le président américain, Donald Trump, la chancelière allemande, Angela Merkel, et le premier ministre canadien, Justin Trudeau, ont été parmi les premiers dirigeants étrangers à exprimer leur soutien au gouvernement britannique. Le président François Hollande s’est entretenu avec Theresa May au téléphone et lui a adressé les condoléances de la France.

    Le Monde
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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