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Deux millions d'Algériens ont quitté le pays sous Bouteflika

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  • Deux millions d'Algériens ont quitté le pays sous Bouteflika

    L’exode de Bouteflika s'arrête là où commence celle de tout mon peuple.

    L’homme a orchestré pour ses présidences, des stratégies machiavéliques en opposition à toute forme de moralisation de la vie politique. Deux millions d'Algériens, en majorité des cadres universitaires ont quitté le pays durant les mandats du Raïs. Un record historique en honneur pour les compétences du président et pour ses desseins chimériques d’homme du consensus et de la paix.

    Pour un Algérien, partir à l'étranger même avec un visa touristique et certains de ces emprunts de liberté, acheté au marché noir, relève d’un miracle et d’une bénédiction de Dieu. La mixture de l’ignorance et de l'incompétence au sommet du pouvoir avortent un délabrement de la vie politique. Menaces, corruption, népotisme, clientélisme et autres sont les ouvrages incontestables de la gouvernance actuelle.

    La déliquescence de la situation économique, sociétale et politique est produite par les ténors du pouvoir pour s’incruster à vie dans la carapace du "Surhomme". Ils agissent sournoisement sur le compte de l'édification d’une société de droit, de la liberté d’expression et de la démocratie. Ces valeurs sont incontestablement évocatrices d’un droit à ne pas être tué. Ce droit est à l’origine une simple réprobation générale de l’homicide. Il se résume au : "Tu ne tueras point".

    Pour Bouteflika, la vie du citoyen algérien n’est qu’un paramètre de calcul dans une équation mathématique. Le cadre universitaire algérien est ingouvernable et ne peut être compatible au climat de la politique de lèche-bottes.

    Dans ce contexte, la marginalisation de ces cadres universitaires au sein des structures de la société avait été mise en exergue par la politique de Bouteflika pour un "pouvoir à vie et pour la vie". La dévalorisation de la compétence, l'anéantissement de l'échelle des valeurs, l’humiliation au travail, l’atteinte à la dignité de la personne, les décisions extrajudiciaires sous le parapluie de la main blanche et la répression administrative au quotidien sont les pratiques qu'endurent nos compétences universitaires dans un silence opaque et martyrisant. La vie du citoyen algérien en général et du cadre universitaire en particulier durant les quatre mandats du Rais est réduite à l'état d'exclusion sociale.

    Les pratiques inhumaines de l'exécutif, la complicité viscérale du législatif, le chômage, le favoritisme et la dégradation de l’environnement socio-économique et politique ont créé le cadre de l’exil et de l’exode de deux millions d'Algériens. Cette évasion massive durant les mandats du Rais est caractérisée par le ras-le-bol généralisé, la mal vie et la hantise de ne pas avoir la chance de mettre en valeur leur savoir-faire au service de la patrie, de ne pas pouvoir exercer leur patriotisme à l'image de leur aïeux et ne pas avoir la chance et engagement à édifier une Algérie aux normes des enjeux du XXIe siècle. Ils sont forcés d'aller retrouver le droit d’avoir des droits. Ce départ massif est un vœu exaucé par Bouteflika pour écarter une opposition redoutable et imprévisible, qui ne pourrait être admise à l'enrôlement par des mensonges et par de la chimère.

    Bouteflika est l’artisan de la fuite de nos cerveaux vers les capitales occidentales, nord-américaines et pays du Golfe. Ils comptent parmi les meilleures élites sur le marché du travail et sur le podium des compétences internationales. Ils sont chercheurs et professeurs universitaires. Ils exercent avec excellence les titres de chefs et cadres d’entreprises ; ils pratiquent à titre de médecins, spécialistes et chirurgiens ; ils sont architectes et designers ; ils produisent des ouvrages et ils sont journalistes. Ils sont parmi les meilleurs spécialistes de la petite enfance et de l’encadrement de la jeunesse. Ils figurent dans les meilleures unités économiques et centres de recherche. Ils prônent l’excellence, la performance et la compétence intellectuelle.

    En Algérie, nos universitaires sont bastionnés par les services de l’ordre pour leur refus de soumettre la patrie à l’ordre de l'aberration et de l'indécence. Ils sont terrorisés par la justice sur ordre du pouvoir et sur les orientations des forces obscures et occultes. Ils sont dévalorisés par la tutelle par complexe d'infériorité et par son incompétence à pouvoir évoluer à la hauteur de la science et de la technologie. Ils sont humiliés par la société de la rue pour leur état de pauvreté et finalement "désalgérianiser" par Bouteflika dans l’article 51 du dernier moulage constitutionnel. Un remodelage constitutionnel sur mesure pour fermer la porte à notre diaspora après les avoir chassés de leur patrie. La diaspora algérienne demeure une force incontournable pour un redressement salutaire et productif en Algérie et une alternative incommensurable pour remédier à l'état de la clochardisation actuelle.

    "Débouteflikaliser" au plus vite

    Deux millions d'Algériens ont pris le chemin de l’exil pour éviter d'être des catalyseurs au service d’une politique égocentrique. Ils ont refusé la corruption, la destruction d’une l’infrastructure à l'état de vieillissement avancé. Ils sont résolus que la solution est dans la démocratisation du pouvoir et du champ politique. Ils sont certains que le salut vient de la fin du pouvoir de Bouteflika et de la réunification des forces de la patrie autour d’un projet de conscientisation politique pour humaniser les rapports entre tous les courants au sein de la société civile, provoquer la flamme du patriotisme et vider nos actions de l’affairisme et de l’individualisme. Notre devoir est de "Débouteflikaliser" notre regard sur notre Algérie et sur la société universelle. Finalement, pour avoir un climat propre, adéquat et sans manigance à l’implantation de la démocratie et de sa mécanisation comme outil de gouvernance.

    Chaque mois, des centaines d'Algériens fuient le pays pour aller retrouver la prospérité, la dignité et la paix ailleurs. Des cabinets d’émigration fleurissent en Algérie sous la protection de l'Etat et les frontières deviennent permissives à tous ceux qui décident de partir et laisser la rente pétrolière à la disposition exclusive du Rais. Certains prennent des embarcations de fortune pour fuir le chômage et la pauvreté. Ils préfèrent se donner aux poissons de la Méditerranée que de vivre dans les griffes des crocodiles de la terre, ces véreux qui glorifient le pouvoir et qui forment le cadre compatible pour le trucage des élections présidentielles, pour briser les mouvements de contestation et d’agitation sociale, pour la figuration synthétique en faveur du Rais, pour meubler l’espace médiatique et pour se prosterner devant les messages écrits de Bouteflika.

    Brahim Gater

    Président de la fédération Internationale de la diaspora algérienne (FIDAL)
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    FIDAL comme FIDH de Baudouin !!!

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    • #3
      doublon désolé
      Dernière modification par KHORE, 05 mai 2017, 00h15.

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      • #4
        Ils comptent parmi les meilleures élites sur le marché du travail et sur le podium des compétences internationales.
        je confirme.

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        • #5
          Il y en a beaucoup qui ont ouvert aussi des commerces, dernièrement vu à la télé, il y avait un monsieur qui avait quitté la décennie noir, il avait ouvert un resto à Amiens, réputé pour son couscous, c'était un ingénieur en Algérie.
          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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          • #6
            Les Algériens veulent que leur pays se remette à vivre

            Les absences du président Bouteflika agacent et inquiètent depuis son AVC de 2013. Mais l’Algérie aspire avant tout à voir ses atouts et ses talents déployés.
            (...).

            L’absence du chef de l’Etat agace, inquiète, met en colère les Algériens. Mais ne nous y trompons pas : ce n’est pas lui qui est en cause, et vous ne trouverez que peu d’entre eux pour le critiquer. Vous les entendrez plutôt dire que l’homme est fatigué, et qu’il a le droit au repos et à un traitement honorable. Pour nombre d’Algériens, l’arrivée au pouvoir, en 1999, de la dernière grande figure de la lutte pour l’indépendance a coïncidé avec le retour à la paix après une décennie de guerre civile et avec un afflux considérable de dollars grâce à la flambée des prix du pétrole.

            Source: Le Monde.fr

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            • #7

              je confirme.
              Donne nous des exemples. Il y'a bien les quelques exceptions , infimes parmi le nombre d'émigrés et les excités tel ce physicien qui enseignant au CERN avec aplomb dans de nombreuses vidéos nous a affirmé que le prochain Nobel était pour lui. C'est un peu comme ZAIBET qui a déclaré avoir refusé le même prix parce qu'on avait exigé de lui de ne pas dévoiler que son travail était arabe.

              Si l'Algérie avait tant de compétences dans tous les domaines et autant de brevets annoncés par ceux qui travaillent dans des labo étrangers comme boys des patrons locaux, l'ANP aurait depuis une dizaine d'année sa bombe atomique.

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              • #8
                Envoyé par KHORE
                Si l'Algérie avait tant de compétences dans tous les domaines et autant de brevets annoncés par ceux qui travaillent dans des labo étrangers comme boys des patrons locaux, l'ANP aurait depuis une dizaine d'année sa bombe atomique.
                Elle aurait déjà aussi son propre pas de tir de lancement de fusée.

                Le premier tir de la fusée Diamant A1, le 26 novembre 1965 en Algérie, depuis le site d'Hammaguir est un succès : il permet la mise sur orbite du premier satellite artificiel français pesant 39 kg et baptisé Astérix A1

                Dernière modification par zek, 23 mars 2017, 19h35.
                Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                • #9
                  Hammaguir est une localité de la commune algérienne d'Abadla dans la wilaya de Béchar, fondée en 1948 sous le nom de B-2 Hammaguir. Elle est située à 120 km au sud-ouest de Béchar.

                  Son nom a été créé pour l'occasion par les militaires français et est une contraction de Hamada du Guir, de hamada, mot arabe nommant les plateaux du Sahara1 et de Guir, un oued voisin. Ce site a été choisi par l'armée française pour installer des rampes de lancements de missiles et de fusées en complément des polygones B0 et B1 du premier Centre interarmées d'essais d'engins spéciaux (CIEES) situé à Colomb-Béchar.

                  Le site a été abandonné en juillet 1967 et est depuis inhabité.
                  Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                  • #10
                    Je comprends le besoin de certains algériens de quitter leur pays dans l'espoir d'une vie meilleure. J'ajouterai que c'est un besoin légitime que personne ne devrait leur contester. Mais, n'essayons pas de nous faire croire en plus, comme c'est suggéré dans l'article ci-dessus, que les algériens qui ont choisi de partir contribuent plus au développement de notre pays que ceux qui sont restés.
                    Ce serait faire bien peu de cas des millions d'algériens qui ont choisi de rester, y compris dans les périodes les plus sombres, alors qu'ils pouvaient aussi partir, et des centaines de milliers d'autres algériens qui sont partis un temps puis sont revenus.
                    De plus, ceux et celles qui sont restés ou sont revenus sont les seuls à pouvoir œuvrer réellement à empêcher que des clones de "fakhamatouhou" se succèdent à la tête du pouvoir et fassent définitivement de l'Algérie un vulgaire émirat de rentiers sous contrôle de puissances étrangères.

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                    • #11
                      Le 3ème Reich a du perdre une guerre pour que les savants allemands s'éparpillent entre l'Europe, l'URSS et l'Amérique.
                      Qu'en est-il de l'Algérie et des autres pays musulmans ?
                      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                      • #12
                        Hammaguir

                        Le site a été abandonné en juillet 1967
                        Cela faisait partie des accords d'Evian, et l'Algérie avait d'autres priorités à cette époque.

                        Aujourd'hui, il existe un programme spatial national qui arrive à envoyer des satellites, avec un taux d'intégration en progression, via d'autres rampes de lancement (Inde, etc.).

                        Donc il faut arrêter de se plaindre à longueur de journée, et essayer plutôt de voir les aspects positifs des choses.
                        Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                        • #13
                          Sinon, et pour revenir au sujet, les compétences algériennes à l'étranger peuvent au moins profiter de cet état de fait pour faire avancer leur carrière personnelle et étoffer leurs CV. Mais je reconnais que le règne de Boutef n'a pas vraiment aidé à les accompagner sur le chemin d'une éventuelle réintégration du pays, malgré quelques tentatives sporadiques ici et là. Beaucoup de choses restent encore à parfaire avant de voir notre diaspora qualifiée opter pour un retour définitif ou, tout au moins, contribuer à la relève et au développement du pays.

                          Certains s'y sont essayés, mais apparemment on est encore loin du compte, devant la paralysie des appareils administratifs et la faiblesse du système de gouvernance, d'une manière générale.

                          Moi je dis, vivement un nouveau président jeune, et un staff updaté, qui soient pleinement conscients des enjeux du XXIe siècle !
                          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                          • #14
                            Si il continue comme ça ,c'est tous les algériens qui vont quitter l'Algérie

                            Commentaire


                            • #15
                              La chaîne allemande DW a publié récemment un article à ce sujet suite à l'annulation de la visite d'Angela Merkel en Algérie pour cause d'indisponibilité du répugnant zombie Bouteflika. Lire un extrait de l'article ci-dessous.

                              Le minable mafieux incompétent et corrompu Bouteflika a saboté l'Algérie avec sa gestion catastrophique du pays durant ses 18 ans de pouvoir. Le répugnant mafieux Bouteflika qui méprise pronfondément le peuple algérien, est si minable qu'il a fait venir des dizaines de milliers d'ouvriers chinois de l'autre bout du monde alors que les millions d'Algériens qui sont au chômage sont parfaitement capables d'occuper ces emplois (construction de logements, d'autoroutes...etc).

                              Le fait qu'un zombie totalement inapte occupe le poste le plus important en Algérie (président de la république) prouve malheureusement que l'Algérie demeure l'otage du cartel mafieux ANP/FLN qui dirige le pays depuis l'indépendance.

                              La réaction des 2 femmes algériennes dans la vidéo ci-dessous illustre parfaitement le côté toxique du mafieux zombie Bouteflika qui est devenu un véritable poison qui empoisonne l'Algérie et dépriment les Algériens.

                              DW.de: The Algerian dream of traveling to Europe
                              Considering the difficult conditions, many Algerians want to leave their country. Many feel helpless and see no future, according to Rachid Ouaissa. "That is why Europe continues to be their dream." Germany however is not ready to take in the young Algerians. Chancellor Merkel is expected to put forward restrictions on illegal entry during her trip to Algiers. The Algerian government is now facing a big problem. Because to combat the reasons for people fleeing, thinking at all levels is needed.

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