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DE GAULLE répond à l'Emirati : «Nous avons perdu la guerre d'Algérie en 1959 déjà !»

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  • DE GAULLE répond à l'Emirati : «Nous avons perdu la guerre d'Algérie en 1959 déjà !»

    De Gaulle répond à l'Emirati : «Nous avons perdu la guerre d'Algérie en 1959 déjà !»

    Algérie Patriotique

    Nous republions une lettre du général Charles de Gaulle peu connue du grand public et parue dans Algérie Patriotique en octobre 2016.

    Rapportée par l’historien français Jean-Raymond Tournoux dans Jamais dit, un livre paru aux éditions Plon en 1974, la lettre de De Gaulle met à nu le désarroi des responsables politiques et militaires français qui, dès l’année 1959, s’inquiétaient de ce que le FLN et l’ALN remportaient déjà la guerre de Libération en dépit des 500 000 soldats français déployés en Algérie et la gigantesque machine de propagande qui a échoué à éloigner les Algériens de la cause nationale.

    La lettre révèle aussi que 80 000 Algériens croupissaient dans les geôles coloniales et que les crimes de guerre, admis par l’auteur de la lettre, qui parle d’«exécutions sommaires», par opposition aux «exécutions légales», étaient sinon ordonnés du moins couverts par le chef de l’Etat français. Ci-après la lettre écrite par le général de Gaulle le 26 décembre 1959, dans laquelle il reconnaît, plusieurs années avant le cessez-le-feu du 19 mars 1962, qu’«il est fou de croire que [notre] domination forcée ait quelque avenir que ce soit». Ceci est une réponse posthume du général de Gaulle à l’ignare falsificateur de l'histoire, Soltane Ben Mohammad Al-Kassimi, gouverneur de l'émirat de Sharjah, aux Emirats arabes unis.



    «Lettre du général de Gaulle,
    Nous employons en Algérie 500 000 hommes au service d’ordre armé. Les rebelles emploient au maximum 30 ou 40 000 hommes à l’insurrection armée. Nous appuyons nos forces de moyens matériels écrasants par rapport à ceux de la rébellion (aviation, hélicoptères, camions, armements, concours de la marine…). En qualité militaire, nos cadres, nos états-majors, notre commandement sont incomparablement mieux formés que les malheureux analphabètes de l’insurrection. Nous dépensons chaque année 1 000 milliards sous toutes sortes de formes pour la lutte en Algérie. Le FLN dépense 30 milliards.

    Par le combat, les exécutions sommaires, les exécutions légales, nous tuons dix fois plus d’adversaires que ceux-ci ne tuent de musulmans (de toutes espèces) ou de Français. Nous détenons dans les camps et les prisons 80 000 adversaires, tandis que le FLN n’en détient pour ainsi dire pas. La crainte est dans notre âme beaucoup plus que celle des fellaghas. Nos moyens de propagande, radio, journaux, affiches, tracts, argent, écoles, secours sanitaires, centres de formation…, sont d’une puissance beaucoup plus grande que celle des moyens FLN. Notre influence et notre action diplomatique sont hors de toute proportion avec celle du GPRA, etc.
    Et, cependant, malgré toutes les affirmations, promesses et illusions, l’ensemble de la population musulmane n’a pas du tout ‘‘basculé’’ de notre côté, ni en Algérie, ni dans la métropole, ni à l’étranger. A en croire les rêveurs ou les fumistes, il suffirait d’être les plus forts pour que les musulmans nous rallient.

    Quelles forces supplémentaires il nous faudrait donc pour qu’ils le fassent ? Il est parfaitement vrai que notre écrasante supériorité militaire finit par réduire la plus grande partie des bandes. Mais, moralement et politiquement, c’est moins que jamais vers nous que se tournent les musulmans algériens. Prétendre qu’ils sont Français, ou qu’ils veulent l’être, c’est une épouvantable dérision. Se bercer de l’idée que la solution politique, c’est l’intégration ou la francisation, qui ne sont et ne peuvent être que notre domination par la force – ce que les gens d’Alger et nombre de bons militaires appellent ‘‘l’Algérie française’’ –, c’est une lamentable sottise.

    Or, étant donné l’état réel des esprits musulmans et celui de tous les peuples de la terre, étant donné les 150 000 hommes morts en combattant contre nous en Algérie, etc., il est tout simplement fou de croire que notre domination forcée ait quelque avenir que ce soit.

    Signé le général de Gaulle, 26 décembre 1959

    Dernière modification par Pomaria, 23 mars 2017, 21h31.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    Le traitre de vieux général, n'écrit pas qu'il a perdu la guerre, mais l'Algérie.

    La France avait gagné la guerre, mais pas les coeurs des Algériens .

    Mise à l'index par l'opinion internationale , éprouvée économiquement et socialement divisée elle n'avait plus les moyens de maintenir les Algériens sous sa botte.

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    • #3
      Le traitre de vieux général, n'écrit pas qu'il a perdu la guerre, mais l'Algérie.

      La France avait gagné la guerre, mais pas les coeurs des Algériens .
      Tu as raison Khore, la vérité est là, la France n'aurait rien obtenu par la force.
      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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      • #4
        Jacques Royal, lui, est de cette génération de militaires qui a perdu toutes les guerres. Engagé volontaire en 1939, à 19 ans, il a été fait prisonnier près d'Epinal, au moment de l'avancée nazie. Par tradition familiale autant que par goût, il est resté dans l'armée, une fois la paix revenue.

        Dans l'artillerie, comme son général de père. Commence alors la grande série de défaites. L'Indochine, d'abord, dont il revient foncièrement anticommuniste et ébranlé dans ses certitudes sur la grandeur de la France. Puis l'Algérie, qui va achever de nourrir son désarroi.

        Jacques Royal est parti combattre dans le Sahara du Sud, laissant épouse et enfants. Il reviendra se sentant floué, angoissé d'avoir laissé les harkis qu'il sait voués à une mort inévitable. Antigaulliste absolu. Crachant sur l'hypocrisie des politiques. Marqué par une amertume profonde.

        LE MONDE | 28.06.2006 à 15h44

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        • #5
          Nous employons en Algérie 500 000 hommes au service d’ordre armé. Les rebelles emploient au maximum 30 ou 40 000 hommes à l’insurrection armée. Nous appuyons nos forces de moyens matériels écrasants par rapport à ceux de la rébellion (aviation, hélicoptères, camions, armements, concours de la marine…). En qualité militaire, nos cadres, nos états-majors, notre commandement sont incomparablement mieux formés que les malheureux analphabètes de l’insurrection. Nous dépensons chaque année 1 000 milliards sous toutes sortes de formes pour la lutte en Algérie. Le FLN dépense 30 milliards.
          Maintenant si contre une telle armada les malheureux analphabètes de l’insurrection,ont réussis a récupérer le pays,le nom adossé a cette victoire importe peu sauf pour les nostalgiques de...........

          Mr Bigoud et Cie:
          Ou était cette armada quand la France était occupé?

          en Algérie 500 000 hommes au service d’ordre armé.[/B] Les rebelles emploient au maximum 30 ou 40 000 hommes à l’insurrection armée. Nous[B] appuyons nos forces de moyens matériels écrasants par rapport à ceux de la rébellion (aviation, hélicoptères, camions, armements, concours de la marine…
          Pardon j'avais oublié que tu était prêt a parler n'importe quelle langue étrangère d'un autre pays y compris le russe.
          Dernière modification par annabideparis, 26 août 2018, 11h19.

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          • #6
            abul kassem echabbi lui a la reponse

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            • #7
              Prétendre qu’ils sont Français, ou qu’ils veulent l’être, c’est une épouvantable dérision.
              Ce n'était plus le cas depuis au moins le début de la décennie noir en 1991.
              Les cœurs avaient déjà changer de camps pour la plus grande partie de la population algérienne non islamiste.
              Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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