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jMAROC, Conseil de Bank Al-Maghrib;«La pente vertueuse de la reprise économique commence» -

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  • jMAROC, Conseil de Bank Al-Maghrib;«La pente vertueuse de la reprise économique commence» -

    Reprise salutaire du crédit bancaire La reprise du crédit bancaire est l’un des premiers points de satisfaction de Abdellatif Jouahri. Le gouverneur de BAM estime que les efforts qui ont été consentis, avec une démarche concertée entre la Banque centrale, les banques et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), pour relancer le financement bancaire des entreprises ont donné des résultats. Il se dit satisfait notamment de la transmission par les banques à leurs clients des abaissements du taux directeur. Ainsi, les taux débiteurs ont enregistré une baisse totale depuis le troisième trimestre de 2014 qui ressort à 86 points de base pour une réduction de 75 points de base au total du taux directeur. Pour les crédits à l’équipement, cette baisse a été de 158 points de base.

    Certaines banques en font même trop, selon Abdellatif Jouahri, qui évoque le cas d’une banque qui a proposé un taux fixe de 4,3% pour le crédit habitat à 25 ans. Ce qui expose le secteur à un risque de taux, note-t-il, en indiquant que cette banque a été rappelée à l’ordre, avec la bénédiction de ses consœurs. Une réunion est d’ailleurs prévue avec les banques en mai prochain pour faire le point sur ces efforts et examiner les quelques points d’insatisfaction qui restent, telle la mobilité bancaire, la fermeture des comptes et le dégagement des cautions, révèle-t-il.

    Embellie dans les finances publiques
    Les finances publiques restent sur la bonne tendance, même si la poursuite de l’ajustement budgétaire à moyen terme adopte un rythme plus lent que prévu en décembre, selon le gouverneur de BAM. En 2016, le déficit budgétaire, hors privatisation, a été de 42,1 milliards de DH ou 4,2% du produit intérieur brut (PIB), contre 3,5% prévu dans la loi de finances 2016. Ce décalage résulte principalement, note-t-il, de l’accélération des dépenses d’investissement, de remboursements des crédits de la TVA plus importants (8,1 milliards contre 5,3 milliards en 2015) et de la faible réalisation des recettes en dons du Conseil de coopération du Golfe (7,2 milliards de dirhams contre 13 milliards prévus dans la loi de Finances). BAM table sur un déficit budgétaire de 3,7% du PIB en 2017 et de 3,4% en 2018.

    Autre point de satisfaction, après les hausses des dernières années, la dette du Trésor devrait baisser à moyen terme, estime Abdellatif Jouahri. Elle se serait établie à 65% du PIB en 2016 selon les estimations de BAM. Elle devrait se situer à 64,7% du PIB en 2017, avec une atténuation de sa composante intérieure de 50,8 à 50,7% du PIB et de celle extérieure de 14,2 à 14%. En 2018, elle devrait continuer à baisser pour s’établir à 64,3% du PIB, avec toutefois une hausse du ratio de la dette extérieure de 14 à 14,6%.

    Finance participative : CIH Bank et BMCI devant
    CIH Bank, pour une banque à parti entière, et BMCI pour une fenêtre, prennent les devants dans la finance participative. Ces deux banques sont les premières à avoir confié leurs projets finalisés à la Banque centrale qui les a transmis au Secrétariat général du gouvernement pour publication au Bulletin officiel, a révélé Abdellatif Jouahri.
    Rappelons que le groupe CIH Bank investit ce nouveau créneau bancaire avec deux autres actionnaires : Qatar International Islamic Bank (QIIB) et le groupe CDG (Caisse de dépôt et de gestion). Leur structure juridique est baptisée Umnia Bank.

    S’agissant de BMCI, elle opérera dans la finance participative sous la marque Najmah, créée initialement par sa maison mère BNP Paribas en 2003 dans le cadre du lancement de BNP Paribas Najmah à Bahreïn chargée de fournir des solutions financières islamiques aux clients du groupe dans le monde entier.

    le matin
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