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Turquie. Pour Erdogan, l’Europe, c’est fini

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  • Turquie. Pour Erdogan, l’Europe, c’est fini

    Une Europe “raciste, fasciste”, la même que celle de “l’entre-deux-guerres”. Une Europe identique à “l’Europe médiévale qui était l’ennemie des Turcs et de l’islam”. À entendre le président Reçep Tayyip Erdogan, il semble que plus aucun terme ou menace ne soit trop fort quand il s’agit de l’Europe. En pleine campagne pour un référendum qui vise à étendre les pouvoirs du président, Erdogan a vu plusieurs meetings à destination de l’importante communauté turque que compte l’Union européenne être interdits. Ce qui a déclenché l’ire du sultan.

    Le site Al-Monitor, consacré à l’actualité du Moyen-Orient, avertit :

    Jusqu’à la date fatidique du 16 avril, quand le peuple turc votera sur l’opportunité d’étendre les pouvoirs du président, pas un jour ne passera sans qu’Erdogan s’en prenne à l’Union européenne comme institution, et aux Européens en général. La raison, c’est qu’à chaque fois qu’il s’en prend à eux, il consolide le nationalisme turc, dont il fait le principal ingrédient pour sa victoire.”
    Que penser de sa promesse, faite le 18 mars, de réinstaurer la peine de mort en cas de victoire ? poursuit le chroniqueur turc d’Al-Monitor. Cette déclaration “est en total contraste avec les premiers temps d’Erdogan à la tête du gouvernement turc, au début des années 2000. La Turquie avait totalement aboli la peine de mort dans le cadre de ses efforts pour rejoindre l’UE”. Et, de façon générale, Erdogan s’était toujours démené pour que son pays remplisse les critères d’adhésion.

    Mais près de dix ans plus tard, “Erdogan est bien différent”. L’Europe ne représente plus à ses yeux “le moyen de garantir sa position de force”. Au contraire : “l’Europe est un épouvantail idéal pour consolider sa base nationaliste”.


    le courrier international

  • #2
    c'est l'Europe qui n'a pas voulu de Merdogan et ses semblables et non l'inverse.

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    • #3
      Bof, ils finiront par s'arranger un jour ou l'autre j'en suis certain, car chacun a besoin de l'autre , et ça c'est une réalité qu'on ne peut pas ignorer.
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

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      • #4
        En attendant, Erdonag fait des déclaration inconsidérés et de surcroît inutiles.
        Toute cette fanfaronnade consiste à caresser dans le sens du poil son électorat, cela démontre seulement que les gens sont crédules. Le fameux NIF !

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        • #5
          La fasciste Turquie actuelle (par Erdogan) n'a pas sa place dans l'Union européenne et le cinglé Erdogan prêt à rétablir la peine de mort s'en éloigne toujours davantage.

          Il n'en reste pas moins que l'Union européenne avait aussi commis des erreurs en exigeant toujours davantage de la Turquie (Sarkozy notamment) afin que la nation d'Atatürk soit acceptée en tant que membre entier dans l'Union européenne.

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          • #6
            Cela fait 53 ans que l'Europe balade la Turquie depuis la signature de l'accord d'association avec la perspective d'une adhésion.

            La Grèce a été admis en 1981 et pas la Turquie, rappelez vous, la Grèce était une dictature militaire et que dire de la Roumanie et des autres pays de l'Est.

            La Turquie serait une vraie démocratie aujourd’hui, si l'Europe l'avait accepté.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              La Turquie serait une vraie démocratie aujourd’hui, si l'Europe l'avait accepté.
              Ce n'est pas du tout sûr.
              L'Europe n'aurait jamais pu contrecarrer ce courant islamiste qu balaie le monde musulman et qui dit islamisme dit totalitarisme, ce qui est le contraire de la démocratie.

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              • #8
                @zek: " La Grèce a été admis en 1981 et pas la Turquie, rappelez vous, la Grèce était une dictature militaire et que dire de la Roumanie et des autres pays de l'Est."

                Le conflit kurde avait aussi pesé lourd dans la balance lors du refus de l'adhésion turque à l'Union européenne.

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                • #9
                  Le conflit kurde avait aussi pesé lourd dans la balance lors du refus de l'adhésion turque à l'Union européenne.
                  Un gros point, effectivement.
                  Les pays musulmans ne respectent pas le droit de leurs minorités, et c'est à cette aulne que se mesure la démocratie...
                  Que ce soit, la Turquie avec ses Kurdes, le Maroc, avec les Sahraouis, l'Algérie avec ses Kabyles, ils sont tous empêtrés à la même enseigne.

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                  • #10
                    la Turquie avec ses Kurdes, le Maroc, avec les Sahraouis, l'Algérie avec ses Kabyles
                    C'est vrai pour les kurdes, par contre les kabyles sont l'Algérie entière alors que les sahraouis sont simplement des sahraouis du SO sortant du joug espagnol et non une minorité du Maroc.
                    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                    • #11
                      @Bachi: " Que ce soit, la Turquie avec ses Kurdes, le Maroc, avec les Sahraouis, l'Algérie avec ses Kabyles, ils sont tous empêtrés à la même enseigne."

                      Je ne cautionne pas votre comparaison incluant la Kabylie. En ce sens que les Kurdes et Sahraouis possèdent des armées prêtes en découdre avec le colonisateur.

                      En revanche, le cas kabyle (et dieu sait si j'en suis solidaire) s'apparente davantage à la Catalogne voire au Rif marocain.

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                      • #12
                        L'armée est un détail,
                        il s'agit de peuples et de cultures qu'on méprise.

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                        • #13
                          @Bachi: " il s'agit de peuples et de cultures qu'on méprise."

                          Donc le cas de la Catalogne est un exemple illustre? Et pourquoi pas ceux corse, québécois, chiapas, etc.

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                          • #14
                            Les rifains et les chleuhs sont plus adéquats.
                            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                            • #15
                              La Turquie est un pays islamique qui fait peur aux européens ,pour eux c'est une autre culture qui n'accepte pas le modèle démocratique occidental qui fait référence à la civilisation grecque et à la chrétienneté ,ensuite la Turquie ne veut pas reconnaître le Génocide arménien et l'indépendance de Chypre encore divisé entre les deux communautés turque et grecque ,sans parler du problème Kurde ,donc ,il y a tellement de casseroles entre les deux

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