Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Japon, une aride terre d’asile

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Japon, une aride terre d’asile

    Moins de 1 % des demandes d’asile sont acceptées.

    De la pression extérieure pour accueillir plus de réfugiés à celle, intérieure, pour laisser entrer des travailleurs étrangers, le Japon résiste toujours à ouvrir grandes ses portes aux immigrants — un mot, d’ailleurs, absent du discours politique. Reportages dans un archipel aux rives quasi inatteignables.

    « Raciste », « xénophobe »… Ces mots accusateurs, Hiroshi Kimizuka les a entendus plus d’une fois lorsqu’il présente devant un auditoire américain ou européen sa position sur l’accueil des étrangers au Japon. Calé dans son siège dans une petite salle éclairée au néon du ministère de la Justice, le directeur de la division chargée de juger les demandes d’asile n’a eu d’autre choix que de se faire une carapace. « Le bureau de l’immigration est toujours critiqué. Je dois endurer ça. Je ne peux pas faire bien plus… », laisse-t-il tomber avec un haussement d’épaules.

    Alors que Syriens, Irakiens, Afghans et bien d’autres encore frappent par millions aux portes de l’Europe et, dans une moindre mesure, des États-Unis et du Canada, le Japon laisse la sienne fermée à double tour. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’année dernière, 10 901 demandes d’asile ont été soumises au gouvernement japonais. Un record. De ce nombre, Tokyo en a accepté… 28. Une de plus que l’année précédente.

    Parmi elles figure celle de Jamal, l’un des six réfugiés syriens du Japon. « On était si surpris d’être acceptés ! Même notre avocat l’était », a confié au Devoir le Syrien de 24 ans en parlant de lui, de sa jeune soeur et de sa mère, arrivés à Tokyo en octobre 2013.

    presse et medias.
Chargement...
X