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Plusieurs douaniers inculpés, dont un en prison Trafics en tous genres et corruption au port d’Oran

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  • Plusieurs douaniers inculpés, dont un en prison Trafics en tous genres et corruption au port d’Oran

    En moins d’une dizaine de jours, les services des Douanes d’Oran se retrouvent au centre de deux scandales de corruption. Dix containers de friperie, déclarés comme contenant des vêtements neufs, ont été saisis après avoir quitté le port.


    Un inspecteur principal chargé des opérations commerciales est mis en prison, quatre autres inspecteurs principaux placés sous contrôle judiciaire, l’officier de brigade, en liberté provisoire, alors que le chef de l’inspection divisionnaire, se trouvant actuellement à Dubaï, fait l’objet d’un mandat d’amener. Le week-end dernier, un véhicule a été saisi à sa sortie du port d’Oran avec, à son bord, plus de 100 000 psychotropes.

    Connu pour être le point de passage des trafics en tous genres, le port d’Oran vient d’être éclaboussé par une grande affaire de corruption, pour laquelle de nombreux douaniers ont été déférés devant la justice.

    A l’origine, trois importateurs qui ont pignon sur rue auraient «acheté la sécurité» du passage d’un convoi de camions bourrés de fripe, produit interdit d’importation.

    Après les formalités habituelles, la marchandise quitte l’enceinte sans contrôle, et c’est au niveau d’un barrage de gendarmerie que le pot-aux-roses a été découvert, suspectant que la cargaison de dix containers de vieux linge a été déclarée comme vêtements neufs de provenance européenne.

    Une manœuvre qui permet à ses propriétaires de bénéficier non seulement de l’exonération des taxes (les vêtements font partie des produits concernés par l’exonération des droits et taxes douaniers dans le cadre de l’Accord d’association avec l’Union européenne), mais aussi de procéder à des opérations de surfacturation pour transférer à l’étranger des sommes importantes en devise.

    Les premiers éléments de l’enquête font état d’une «complicité avérée» de certains douaniers du port d’Oran qui, déférés devant la justice, ont été inculpés. Parmi ces derniers, l’inspecteur principal des opérations commerciales a été placé sous mandat de dépôt, sept autres inspecteurs principaux mis sous contrôle judiciaire et l’officier de brigade maintenu en liberté provisoire.

    Quant au chef de l’inspection divisionnaire de la capitale de l’Ouest, il est tout simplement parti en congé le jour même de la présentation de ses collègues devant le tribunal. Selon des sources douanières, il aurait envoyé un certificat de maladie, à partir de…Dubaï, où il se trouve actuellement, au moment où le juge d’instruction a décerné contre lui un mandat d’amener. Pendant que l’enquête se poursuivait et que l’affaire prenait de l’ampleur, les services de sécurité ont intercepté, en fin de semaine, un véhicule qui venait de quitter le port d’Oran et à son bord quelque 100 000 psychotropes, importés illégalement et qui ont, encore fois, échappé au contrôle des services des Douanes.

    Plusieurs douaniers ont été suspendus en attendant que l’enquête détermine les responsabilités des uns et des autres. Comment de telles pratiques peuvent-elles encore gangrener les services des Douanes, alors que des moyens colossaux ont été dépensés par l’Etat pour assurer un meilleur contrôle des frontières, en général, et du commerce extérieur, en particulier ? Il y a quelques mois seulement, l’administration douanière s’est retrouvée devant un lourd dossier de surfacturations et de fausses déclarations sur la valeur ayant terminé devant la justice.

    Pendant trois ans, une société importait toutes sortes de produits, dont le ciment et des machines souvent usagées, surfacturés avant qu’elle ne fasse l’objet, après une lettre de dénonciation, d’une enquête a posteriori, pour découvrir qu’elle a transféré, grâce à la surfacturation et aux fausses déclarations sur la valeur, pas moins de 3 millions de dollars, suscitant un contentieux qui porte sur 20 milliards de dinars. L’affaire est toujours pendante au niveau de la justice, mais les pratiques liées à la surfacturation, les transferts illicites ainsi que la corruption continuent de sévir pour transformer certains ports en des zones de non-droit pour les trafics en tous genres.


    Salima Tlemçani
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Les grands barons de l'import-import ont fait des petits.

    Ce trafic de surfacturation, de sous facturation des produits et de corruption est maintenant généralisé dans tous ports.

    Il faut s'attaquer grave à cette corruption. C'est plutôt elle qui mène le pays à la faillite, et aucunement la baisse du prix du baril
    Dernière modification par Pomaria, 28 mars 2017, 23h51.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Il faut s'attaquer grave à cette corruption. C'est plutôt elle qui mène le pays à la faillite, et aucunement la baisse du prix du baril
      T'a parfaitement raison quand on voit de petits pays dépourvus de cette ressource (les HC) s'en sortir sans recourir a des restrictions sur l'importation des fameuses bananes, alors que dans d'autres contrées il est tout juste le repas quotidien des singes .
      أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

      Commentaire

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