Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Après New York et Washington, le Festival gnaoua fait vibrer le Bataclan parisien

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Après New York et Washington, le Festival gnaoua fait vibrer le Bataclan parisien

    Après New York et Washington, le Festival gnaoua fait vibrer le Bataclan parisien



    Plus de 1.300 personnes ont accompagné les maâlems du Gnaoua Festival Tour 2017 au Bataclan à Paris après les représentations plus tôt ce mois-ci à Washington et New York.
    Organisé à l’occasion du 20e anniversaire du festival d’Essaouira initié en 1998 par Neila Tazi, le Gnaoua Festival Tour a réussi son pari de remplir des salles américaines et le Bataclan parisien.
    Les maître-musiciens Hassan Boussou et Mustapha Baqbou avec leurs invités Hindi Zahra, Tony Allen, Titi Robin et Karim Ziad ont animé pendant deux heures un moment de musique mémorable à la plus grande joie des spectateurs mais également du conseiller royal André Azoulay, de la ministre française de la Culture Audrey Azoulay et des ambassadeurs Chakib Benmoussa et Zhor Alaoui.
    Dans la salle, on comptait la présence de très nombreux étudiants et cadres marocains, d’artistes, de peintres et d’écrivains dont Malek, Mahi Binebine, ou Fouad Laroui.
    Soft power
    Interrogée par Médias24 sur le bilan de cette tournée internationale, Neila Tazi juge “le bilan de la tournée extrêmement positif car nous avons fait la démonstration, le Maroc a tout à y gagner“.
    A Washington, c’est le fameux Kennedy Center qui a accueilli les musiciens marocains et leurs invités, puis ce fut le tour du Lincoln Center à Manhattan et du Pionner Works à Brooklyn.
    Les soirées américaines ont réuni 2.000 personnes et le concert parisien 1.300 spectateurs. S’agissant des salles américaines, Neila Tazi indique à Médias24 que “les salles là-bas étaient moins grandes que celle du Bataclan mais combles. Comme on a refusé du monde à Washington et à New York, les responsables ont compris qu’il fallait des salles plus grandes à l’avenir“.
    Pour Neila Tazi qui a introduit la soirée parisienne par un hommage aux victimes des attentats de novembre 2015, “il est important de continuer à défendre les valeurs de paix, de fraternité et de communion à l’heure où l’on note un repli et la montée de l’angoisse dans de nombreux pays du Nord“, relevant que “les chants mystiques et spirituels des gnaouas transportent le public de toutes nationalités, partout où ils se produisent“.
    Nouvelles perspectives
    Le succès de cette première tournée notamment organisée avec le soutien de l’OCP, du groupe TV5, du Momex et du réseau diplomatique marocain devrait ouvrir de nouvelles perspectives de développement au Festival d’Essaouira.
    Selon Neila Tazi, “plusieurs ambassadeurs du Maroc à travers le monde ont exprimé le souhait de contribuer à accueillir de prochaines escales du Gnaoua Festival Tour“.
    Epuisée mais toujours enthousiaste après plusieurs semaines de préparatifs et de voyages des deux côtés de l’Atlantique et de la Méditerranée, Neila Tazi n’écarte pas l’idée que “c’est là une façon intéressante de donner du prolongement à ce que nous faisons tous depuis 20 ans: aller vers les autres, exporter notre culture et nos valeurs, aller vers ceux que nous n’avons pas encore réussi à faire venir au Maroc et leur dire qui nous sommes“.
    “Nous sentons que le festival a un très bel avenir, qu’il est enraciné dans notre paysage culturel et que de jeunes et brillants maâlems tels Hassan Boussou et Mehdi Nassouli assurent la relève“.
    Neila Tazi qui note que “la tagnaouite jouit d’une réelle notoriété internationale“ attend désormais que l’UNESCO statue sur l’inscription de cette culture et de sa musique sur les listes du patrimoine universel.
Chargement...
X