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Quand Alger servait de refuge aux militants africains-américains

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  • Quand Alger servait de refuge aux militants africains-américains

    Quand on raconte à des ignares que la Révolution algérienne est la plus prestigieuse de toutes (les révolutions), il s'avère même qu'ils (ignares) remettent en cause cette vérité.

    -« Les nègres de la France »

    L’Algérie avait tout pour plaire aux militants africains-américains, y compris le plus pacifiste d’entre eux, Martin Luther King, qui, en octobre 1962, passa deux heures en tête à tête avec Ahmed Ben Bella, le président algérien, de passage à New York pour s’exprimer à la tribune des Nations unies, qui lui affirme que « la ségrégation et le colonialisme sont liés ».
    Séduit, Martin Luther King écrira après leur rencontre : « Nous sommes frères. » Le pasteur n’est pas le premier à relever des similitudes entre la lutte pour l’indépendance et le combat contre l’apartheid.

    L’auteur noir américain James Baldwin avait en effet écrit, lors d’un séjour en France dans les années 1950, que les Algériens sont « les nègres de la France ». Lors de son séjour new-yorkais, Ben Bella, auréolé de son statut de héros indépendantiste, rencontra Malcolm X et donna une interview à Muhammad Speaks, organe de la Nation of Islam, le célèbre mouvement politico-religieux radical, dans laquelle il salue la cause des Africains-Américains, dont les droits sont quotidiennement bafoués, et assure que leur combat inspire le continent africain.

    Un long-métrage, La Bataille d’Alger, une reconstitution de Gillo Pontecorvo, sorti aux États-Unis en 1966, viendra ancrer l’horizon algérien dans les consciences noires américaines.

    Source: jeune afrique

  • #2
    Pas compris ce que tu veux dire...

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