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GlaxoSmithKline renforce sa branche antibiotique

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    GlaxoSmithKline renforce sa branche antibiotique

    Par Safall FALL | Edition N°:4990 Le 28/03/2017 | l'économiste.

    La firme britannique compte consolider ses acquis sur le marché local. Le hub casablancais occupera une place importante dans la stratégie Afrique du groupe

    GlaxoSmithKline Maroc (GSK Maroc) va doper ses activités. A déjà 6% de part de marché et 600 millions de DH de business, le laboratoire pharmaceutique a plusieurs projets de croissance en éprouvette au Maroc. L’un d’eux portera sur l’extension de ses activités sur le segment de l’antibiothérapie. Avec Augmentin comme marque phare, les produits du groupe destinés au marché local sont fabriqués au niveau du site industriel cédé, il y a quelques années, à la société Saham Pharma (Saham Group). L’industriel y fabrique en effet un volume estimé entre 7 et 8 millions d’unités par année. De quoi s’assurer près de 50% du marché local des antibiotiques.

    «Nous avons des projets de localisation et d’expansion des capacités de production locale existante, dans laquelle nous avons investi tant sur le volet financier et matériel que sur le volet humain. Aujourd’hui, 65% de notre portefeuille est fabriqué localement», explique Radia Chmanti Houari, vice-présidente et directrice générale Afrique du Nord de la firme. Le segment antibiotique pèse 45% dans le business global du laboratoire au Maroc.

    L’antibiothérapie est talonnée de près par le respiratoire. Ce sont les deux piliers de l’activité de la firme au Maroc. «Le respiratoire est, pour nous, un champ thérapeutique stratégique. Trois nouveaux traitements asthmatiques seront bientôt lancés au Maroc», poursuit Radia Chmanti Houari. Au total, le groupe fabrique 10 millions d’unités par an, ce qui équivaut à 65% de ses ventes locales. Celles-ci n’ont progressé que de 2,3% à fin 2016. L’effet volume attendu de la baisse des prix du médicament n’a pas été au rendez-vous. Ce qui a sensiblement relativisé les projections de croissance de la firme.

    L’industriel planche aussi sur des opportunités à l’export vers les marchés subsahariens. L’idée est de s’appuyer sur son dispositif industriel au Maroc pour approvisionner d’autres marchés du continent. Jusque-là, GSK y opère à partir de ses installations européennes. «Nous avons besoin d’une extension de nos capacités au Maroc. Ce projet deviendra certainement plus important lorsque nous commencerons à aller à l’export», explique la patronne de GSK Maroc. Un premier pas a déjà été franchi en février dernier. Le groupe a choisi Casablanca pour y installer son hub Afrique du Nord couvrant le Maroc, la Tunisie et l’Algérie. Le laboratoire est le 3e sur le marché pharmaceutique privé au Maroc, 2e en Tunisie et 4e en Algérie.

    «Ces trois pays présentent un fort potentiel de croissance. C’est un total de 90 millions d’habitants et un marché pharmaceutique de plus de 7 milliards de dollars. «Le choix du Maroc s’est imposé naturellement en raison de son ouverture sur l’Europe et sur l’Afrique», précise la directrice régionale de GSK.
    A terme, le laboratoire compte se concentrer sur l’accessibilité, la formation continue et le partenariat actif avec les autorités sanitaires et les pouvoirs publics.


    Quand les femmes prennent le pouvoir…

    ■ Emma Walmsley, CEO de GSK


    Elle prend ses nouvelles fonctions dans 15 jours pour être la 1re femme à la tête d’un groupe pharmaceutique mondial. Une petite révolution dans un secteur dominé par les hommes. En succédant à Sir Andrew Witty qui occupait jusque-là ce poste, Emma Walmsley devient ainsi l’une des rares femmes executive du monde pharmaceutique. Elle menait jusque-là la branche Consumer Healthcare. Elle a fait son entrée, depuis le 1er janvier dernier, dans le conseil d’administration de la multinationale.

    ■ Radia Chmanti Houari, vice-présidente, directrice générale GSK Afrique du Nord

    A la tête des activités régionales de la firme pharmaceutique depuis 2013, Radia Chmanti Houari est une bonne illustration de l’approche genre chez GSK. «Le groupe a pris conscience depuis plusieurs années de l’importance de la diversité dans les performances de l’entreprise. C’est un important manque à gagner quand des talents féminins ne peuvent pas accéder aux hautes fonctions», défend la patronne Afrique du Nord de la firme britannique. Le groupe a mis en place plusieurs programmes qui ont pour objectif d’accélérer le développement de la femme dans l’organisation. C’est le cas par exemple, du programme «Accelerating the difference» dans lequel les femmes bénéficient d’un mentoring, de coaching, de formation et de promotion directe. L’autre volet, c’est le maintien des talents féminins au sein de l’organisation. Les femmes représentent 37% des compétences chez GSK Maroc, et 62% du top management.

  • #2
    Le groupe a choisi Casablanca pour y installer son hub Afrique du Nord couvrant le Maroc, la Tunisie et l’Algérie. Le laboratoire est le 3e sur le marché pharmaceutique privé au Maroc, 2e en Tunisie et 4e en Algérie.
    Ah les méchants British veulent éspionner l'Algérie avec la complicité du Maroc

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    • #3
      Oui je me disais que les britanniques veulent espionner le savoir faire algérien dans la conception de médicaments à partir du Maroc !

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      • #4
        C'est normal qu'il ait choisi Casablanca pour hub régional.

        Le Grande Bretagne fait plaisir à sa maîtresse la Maroc.
        Un peu comme le France et le Chine avant... dirait un vieux chyat bien connu du public.

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        • #5
          Pourtant les compétences marocaines ne sont plus à prouver dans ce domaine ! Cette industrie existe depuis des décennies !

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