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Le cri de détresse des malades chroniques en Algérie

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  • Le cri de détresse des malades chroniques en Algérie

    Les ruptures d’approvisionnement de médicaments se multiplient. Les pharmaciens tirent désormais la sonnette d’alarme.


    La pénurie touche toutes les officines du pays, a annoncé un pharmacien installé au chef-lieu de wilaya de Bouira, tentant d’expliquer l’indisponibilité inédite de médicaments à des patients atteint de diabète. «Nous n’avons pas été approvisionnés de plusieurs produits, et ce, depuis plus d’un mois», dit-il, avec un sentiment de désolation. Même les traitements indispensables destinés aux personnes atteintes du goitre et autres dysfonctionnements de la thyroïde sont introuvables, à l’image de Carbimazole produit localement. Les pharmacies vivent une situation de tension. Les malades aussi.

    Ces derniers déplorent cette situation devenue intenable. Des médicaments de première nécessité sont introuvables dans la quasi-totalité des pharmacies du pays, a-t-on témoigné. Le nombre de médicaments en rupture de stock est important. «50% de ces produits sont inexistants», a souligné un autre pharmacien, imputant cette situation au ministère de la Santé. Le retard de signature des programmes d’importation censés être délivrés par la direction générale de la pharmacie au ministère de tutelle est à l’origine de cette situation critique. «Il y a une véritable crise. Les importateurs ont refusé de signer les contrats.

    Le système de quota imposé par les pouvoirs publics est à l’origine de cette rupture qui risque de s’éterniser», a justifié un vendeur, tout en imputant cette situation aux responsables du secteur. A travers plusieurs officines de la wilaya de Bouira et d’autres régions du pays, des médicaments essentiels sont fortement demandés par les patients.

    Croisés sur place, des malades dénoncent la gravité de la situation. «J’ai même sillonné d’autres points de vente à travers d’autres villes du pays, mais je n’ai pas trouvé le médicament prescrit par mon médecin», a dénoncé un patient atteint de diabète. Interrogés, des pharmaciens étaient unanimes à confirmer que cette pénurie inédite touche désormais des médicaments de différents types, (génériques ou princeps, ndlr). Un nombre important de médicaments génériques produits par des laboratoires nationaux sont également introuvables, précise-t-on. Les patients atteints de maladies chroniques comme le diabète et l’hypertension vivent le calvaire.

    La situation est inquiétante. D’autres pharmaciens ont révélé une rupture de stock des bandelettes destinées au contrôle de la glycémie. Les diabétiques se retrouvent dans la tourmente dès lors que ce contrôle systématique est obligatoire et doit se faire d’une manière régulière par les patients. Selon des sources, environ 1,8 million de boîtes du produit en question sont actuellement bloquées au niveau des douanes au port d’Alger. Ce retard est causé par le non-paiement de la TVA par les importateurs.

    Le ministère de la santé fuit ses responsabilités

    Le département de Abdelmalek Boudiaf accumule les scandales après avoir été éclaboussé par la fameuse affaire dite du RHP. Contacté par téléphone, le chargé de communication au ministère de la santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a estimé que tous les médicaments importés ont bénéficié d’un programme prévisionnel d’importation pour l’exercice 2017.

    Evoquant une liste de 167 produits signalés comme étant en rupture, le même responsable a précisé qu’aucun pays au monde ne peut «assurer une disponibilité permanente de l’ensemble des molécules autorisées à la mise sur le marché», Et d’ajouter : «Le ministère de la santé estime qu’il est clair que toute l’agitation faite autour d’un prétendue rupture de 167 médicaments relève pour le moins d’une méconnaissance du domaine pharmaceutique.

    Une méconnaissance, souligne-t-il, instrumentalisée par ceux que dérange la montée en puissance de l’industrie locale qui se substitue progressivement aux importations.» Une chose est certaine, minimiser cette pénurie est décidément une fuite en avant des responsables du secteur. La situation risque de s’aggraver et le gouvernement est interpellé afin de prendre en charge les doléances des patients. Les pouvoirs publics, si prompts à délivrer des licences d’importation de la banane, ont délaissé de l’autre côté la santé du citoyen, désormais en danger…

    source: El Watan
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    La pénurie de médicaments a été évoquée à maintes reprises sur le forum.

    Dans les deux derniers post consacrés au sujet, nous remarquons que ce sont les pharmaciens qui alertent la presse. Par leur confrère, Chargé de la Déontologie Médicale ou cette fois un saidali de Chef.

    La démarche est celle de commerçants , habitués à voir un comptoir bien fourni et des malades chroniques venir s'approvisionner en médicaments onéreux pris en charge par la CNAS .

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    • #3
      Azul Khore

      La démarche est celle de commerçants , habitués à voir un comptoir bien fourni et des malades chroniques venir s'approvisionner en médicaments onéreux pris en charge par la CNAS .
      Si le commerçant ne peut fournir aux malades les médicaments qui leur sont prescrits par des médecins c'est leur santé et leur vie qui sont en jeu. Si les médicaments sont onéreux alors que la fabrication en Algérie devaient faire baisser les coûts, ce ne sont pas non plus les commerçants qui sont en cause mais les fabricants. Le résultat c'est que ce sont les malades qui sont pénalisés et qui endurent les conséquences qui mènent parfois au décès.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        .... Les affaires d'abord, les citoyens ensuite ......

        ...... Ce blocage doit être lié avec ces élections ...... Les gens qui ont les

        les mains sur les manettes s'en foutent éperdument des citoyens et de ce

        qui peut leur arriver. Ils n’obéissent qu'à un seul patron: "" l'argent "".

        ............. joumou3a moubaraka ......... Salam.

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        • #5
          C'est normal, la devise qui devait payer les médicaments des Algériens malades est partie icioeilfermé
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            C'est normal, la devise qui devait payer les médicaments des Algériens malades est partie ici
            __________________
            Logiquement, ce sont les grandes puissances du monde (usa, russie, chine , japon, royaume uni, france, italie, allemagne...) qui doivent financer et aider les Palestiniens , je ne vois pas pourquoi l'Algérie en plein crise se saigne pour laisser son peuple sans médicaments , c'est de l'excès de zèle
            Dernière modification par ACAPULCO, 31 mars 2017, 21h20.
            Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
            (Paul Eluard)

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            • #7
              Logiquement, ce sont les grandes puissances du monde (usa, russie, chine , japon, royaume uni, france, italie, allemagne...) qui doivent financer et aider les Palestiniens , je ne vois pas pourquoi l'Algérie en plein crise se saigne pour laisser son peuple sans médicaments , c'est de l'excès de zèle
              Si on se réfère au budget médicament et aux tonnes de molécules périmées qui en résultent , les Algériens ne manquent pas de médicaments.

              La pénurie que dénoncent les pharmaciens est le résultat de la mauvaise organisation des circuits d'achat et de distribution , de l'incompétence des divers concernés et de la voracité des barons de l'importation.

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              • #8
                Ces pénuries fréquentes de médicaments sont la conséquence directe de la gestion catastrophique de l'Algérie par les mafieux corrompus et incompétents du clan Bouteflika. L'Algérie est littéralement l'otage d'une mafia corrompue et incompétente.

                Cette mafia gaspille des dizaines de milliards de dollars par an dans les budgets astronomiques des ministères de la défense, des faux moudjahidines et de l'Intérieur (police...etc) mais aussi dans des subventions néfastes pendant que des millions d'Algériens vivent dans la pauvreté et pendant que le système de santé algérien demeure parmi les plus médiocres du monde.

                C'est la même gestion catastrophique qui a produit des scandales comme celui de l'hôpital de Constantine qui est l'une des plus grandes villes d'Algérie mais qui avait un hôpital qui traitait les femmes enceintes et leur bébés pires que des animaux (voir vidéo).

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                • #9
                  L histoire du marche du medicament algerien est bien connue..tres tres juteuse vu le systeme tiers payant...certains essaient de maintenir des avantages quand d autres cherchent a mieux depenser...il ne faut pas se tromper d ennemis dans cette confrontation
                  « Puis-je rendre ma vie
                  Semblable à une flûte de roseau
                  Simple et droite
                  Et toute remplie de musique »

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                  • #10
                    PAS DIFFICILE A COMPRENDRE


                    << toutes les molecules actives , tous les intrants , tous les additifs , tous les excipients SONT IMPORTES RIEN N EST PRODUIT DANS LE PAYS <<

                    il ya un immense complexe de la science en ALGERIE QUI DIT PLUS SAVANT QUE MOI TU MEURS
                    <<< rien que cela

                    Commentaire


                    • #11
                      PAS DIFFICILE A COMPRENDRE


                      << toutes les molecules actives , tous les intrants , tous les additifs , tous les excipients SONT IMPORTES RIEN N EST PRODUIT DANS LE PAYS <<

                      il ya un immense complexe de la science en ALGERIE QUI DIT PLUS SAVANT QUE MOI TU MEURS <<< rien que cela
                      C'est comme pour les "usines" de voitures , les "laboratoires" locaux font de l'assemblée de médicaments , dépendants des multinationales qui sont représentées par des importateurs algériens qui sont à leurs services . Pour tous , l'objectif n'est pas de servir la santé ou l'économie algérienne mais de réaliser le maximum de bénéfices.

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                      • #12
                        la pénurie de médicaments c'est une vielle histoire qui n'est pas prêt de se
                        régler
                        il y a trop d'argent a ce faire pour être honnête

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