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MAROC: Taux de croissance: 1% seulement en 2016 (HCP)

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  • MAROC: Taux de croissance: 1% seulement en 2016 (HCP)

    MAROC: Taux de croissance: 1% seulement en 2016 (HCP)

    Un ralentissement naturellement dû à la forte baisse de l’activité agricole, combiné à un accroissement modéré des activités non agricoles. La consommation finale des ménages et l’investissement ont fortement contribué à ce score modeste.

    L’arrêté des comptes nationaux du Haut commissariat au plan (HCP) fait ressortir un net ralentissement de la croissance économique nationale, se situant à 0,9% au quatrième trimestre 2016 au lieu de 5,1% durant la même période de l’année 2015.

    En calculant la moyenne arithmétique des quatre taux de croissance publiés par le HCP dans ses arrêtés des comptes nationaux, pour chaque trimestre de l’année 2016 (fig.1), le taux de croissance arrêté pour l'ensemble de l'année ressort à 1%.


    Fig.1: Taux de croissance arrêté pour chaque trimestre de 2016



    Pour l’inflation, le raisonnement est le même. En calculant son taux sur la base de la moyenne arithmétique des quatre taux d’inflation arrêtés respectivement pour chaque trimestre (fig.2), il en ressort un taux de 1,6%. Elle correspond donc au taux annoncé par Bank Al Maghrib.


    Fig.2: Taux d'inflation arrêté pour chaque trimestre de 2016



    En outre, les arrêtés du HCP font également ressortir un déficit des échanges extérieurs de biens et services s'élevant à 89,8 MMDH en 2016 (FIG.3). Ceux-ci ont dégagé, par conséquent, une contribution négative à la croissance, se situant à 2,1 points au lieu d’une contribution positive de 3,4 points le même trimestre de l’année précédente.


    Fig.3: échanges de biens et services en 2016 en MMDH



    Il faut dire que l'année 2016 a effectivement été de toutes les contraintes. Rappelons qu’au niveau des finances publiques, et selon les derniers chiffres de Bank Al Maghrib, l’exercice budgétaire de 2016 s’est soldé par un déficit, hors privatisation, de 42,1 MMDH soit 4,2% du PIB, en dépassement de 5,5 MMDH ou 0,7% du PIB par rapport à la cible de la loi de Finances.

    Rappelons également que le déficit du compte courant, tel qu’il a été communiqué par le ministre de l’Economie et des finances Mohammed Boussaid, est de 3,9%, contre 2,4% en 2015.

    Valeur ajoutée agricole: la plaie qui fait mal

    Toujours selon les comptes nationaux du HCP au quatrième trimestre 2016, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a baissé de 11,2% durant le quatrième trimestre en 2016. Cette évolution est due aussi bien à la baisse de 11,8% de l’activité de l’agriculture qu’à celle de 5,6% de la pêche.

    De son côté, la valeur ajoutée du secteur secondaire, a connu un ralentissement de son rythme de croissance qui, de 4,3% le même trimestre de l’année précédente, est passée à 2,6%.

    En revanche, la valeur ajoutée du secteur tertiaire a affiché une augmentation de 2,4% au lieu de 2,1% le même trimestre de l’année 2015, marquée par une amélioration des activités des hôtels et restaurants (+9,6%) ainsi que des services financiers et assurances (+1,9%).

    Au total, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu une hausse de 2,3% au lieu de 3% le quatrième trimestre de l’année 2015.

    Demande intérieure soutenue

    Le HCP fait également remarquer que, sur la même période de 2016, la demande intérieure a progressé de 2,8% au lieu d’une progression de 1,5% au quatrième trimestre de 2015, contribuant ainsi pour 3 points à la croissance économique nationale.

    Dans ce cadre, les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 3,1% au lieu de 2,9%, contribuant ainsi pour 1,8 point à la croissance.

    De même, la consommation finale des administrations publiques a affiché une augmentation de 1,1%, au lieu de 0,6% une année auparavant, avec une contribution à la croissance de 0,2 point.

    En outre, et compte tenu du net accroissement de l’investissement brut à 33,3% du PIB au lieu de 30,4%, le HCP rapporte que le besoin de financement de l’économie nationale a été en augmentation, se situant à 6% du PIB durant le quatrième trimestre 2016 au lieu d’une progression de 1,9% seulement une année auparavant.

    MEDIAS24

  • #2
    Vous nous bassinez toute l'année sur votre miracle économique, votre industrie automobile, pour au final faire 1% de croissance sur un PIB faible qui plus est. Votre PIB dépend toujours de dame nature visiblement. ..
    Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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    • #3
      drole de commentaire nous au moins on a la chance d'avoir des institutions independantes pour nous decrire la situation économique et financiere du Pays avec transparence : la banque centrale Bank al Maghrib publie chaque semaine un rapport sur l évolution des reserves internationales de change , le HCP publie des rapports périodiques avec fidélité , meme chose pour l'office de change qui donne des chiffres detaillés sur les importations et exportations .
      meme les sociétés su voleur Mohammed 6 publie des rappports sur son état financier et payent ses impot.
      Cependant le banque centrale d Algérie n a publié aucun rapport depuis des mois et il y a un flou sur la valeur réelle des reserves en devises.
      quant aux chiffres de l'inflation en Algérie je rigole quand on entend un responsable algérien parler de 4 ou 5 % alors que les prix ont quadruplé pour plusieurs denrées alimentaires et augmenté significativement pour les prix d électricité de l essence du gaz du transport....
      quelques journaux et quelques forumeurs algeriens parlent encore du chiffre de 215 milliaids dollars de PIB algerien de 2013 alors que le vrai chiffre annoncé par l APS EN 2015 et 160 Milliards dollars
      il y a un grand manque de transparence chez le voisin algérien .
      il est ou Ghoul qui ex minsitre de tourisme qui veut construire des hotels pour avoir une capacité de 500.000 lits et atirer 25 millions de touristes
      yaw chebe3touna me9rout

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      • #4
        Tu as oublié la mega port algérien avec 20 km de quai, les exportations d'acier, de machine, les 750 miliards d'investissement, l'autosuffisance en céréales, les 20 millionsde tonne de coton du Sahara, les exportations de ciment, etc...
        Dernière modification par iridium, 01 avril 2017, 00h05.

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        • #5
          Pour revenir au sujet, il y a de cela juste quelques années on aurait eu une croissance négative avec le genre de sécheresse qu'on a eu, je crois que dans 15 a 20 ans le poids de l'agriculture dans le PIB sera plus bas est son effet sur la croissance sera moindre...pour le moment le PIB agricole représente autour de 15% du PIB total ce qui est très haut je crois que si le Maroc réussi a réduire ce pourcentage a 7% alors il sera a l'abri de la meteo .

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          • #6
            +1 Sergio pour les institutions économiques au Maroc et l'algerie. C'est le jour et la nuit. Il n'y a qu'a voir les sites respectifs.


            Sinon, la dépendance à l'agriculture n'est plus une réalité vraiment... le secteur ne compte que pour 15-20% du PIB.

            Le vrai problème de 2016, c'est une combinaison, d'une part, d'une croissance faible autour de 2% des activités non agricoles, qui comptent pour + 80% du PIB, et d'autre part d'une croissance négative de l'ordre de - 10% de l'activité agricole. Un résultat de ~1 est tout à fait logique.

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            • #7
              seulement 1% pour le Maroc !!!

              je crois qu'il manque un zéro, c'est 10%

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