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MAROC,Agro-industrie;Un Fonds de capital-investissement dans le pipe

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  • MAROC,Agro-industrie;Un Fonds de capital-investissement dans le pipe

    L’industrie agroalimentaire est promise à un nouveau décollage. Outre le contrat-programme État professionnels qui doit être signé cette année, le secteur aura droit à un fonds de financement dédié. Selon nos informations, des négociations sont en cours entre l’État, le secteur privé et des bailleurs de fonds locaux et internationaux. Il s'agit de créer un fonds de Private Equity (capital-investissement) pour renforcer la compétitivité et la productivité des PME agroalimentaires, notamment le secteur exportateur. Selon des sources proches du dossier, ce fonds devrait permettre, dans une première phase, le financement d’une vingtaine d’unités industrielles de transformation des produits agricoles. L'objectif est de lever au moins 1 milliard de DH pour faciliter l’accès au financement de ces PME de l’agribusiness, qui constitue une filière industrielle stratégique pour le Maroc.

    La Banque africaine de développement figure parmi les premières institutions financières internationales ayant exprimé leur disposition à soutenir ce projet. La BAD propose, même, une prise de participation de plus de 200 millions de DH dans ce Fonds pour le développement de l’agro-industrie qui devra être créé cette année et activé d’ici 2018.

    Les initiateurs de ce fonds estiment que l’activité du capital-investissement pour l’agro-industrie demeure très faible. Pourtant, le secteur représente près du tiers de l’ensemble du tissu industriel marocain avec un chiffre d’affaires global de 116 milliards de DH, une valeur ajoutée de 30 milliards (30% du PIB industriel), 26,6 milliards de DH d’exportations (chiffres 2016) et 143.000 emplois (25% des emplois industriels). Le secteur ne profite pas de la dynamique enclenchée pour le secteur agricole depuis le lancement du Plan Maroc Vert, en raison de plusieurs facteurs, essentiellement des contraintes liées à la fiscalité et l’accès au financement. De plus, l’entrée en vigueur des accords de libre-échange a accéléré les importations, ce qui a impacté négativement la balance commerciale des produits agroalimentaires.

    Le projet de contrat-programme État professionnel (Fédération nationale de l’agroalimentaire) vise à lever le maximum de ces contraintes et rendre le secteur compétitif sur le marché local et à l’export à travers notamment une meilleure convergence de la stratégie industrielle avec le Plan Maroc vert. Il sera doté d’un budget plus conséquent pour financer des mesures transverses pour l’ensemble du secteur agroalimentaire ainsi que des mesures spécifiques pour les filières jugées prioritaires.

    -le matin
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