La Chine inaugure ce samedi 1er avril 7 nouvelles zones de libre-échange, quatre ans après le lancement de la toute première ZLE à Shanghai. Sur fond d'atterrissage de la croissance, ces zones sont censées fonctionner comme des moteurs de l'économie chinoise.
Avec notre correspondante à Shanghai, Angélique Forget
Ces sept nouvelles zones de libre-échange (ZLE) s'ajoutent aux quatre autres qui existaient déjà et qui se situaient toutes sur la zone côtière, dans l'est du pays. Cette fois-ci, Pékin a choisi d’investir la partie ouest de la Chine, moins développée, pour établir ces nouvelles aires dédiées au libre-échange. Elles s'inscrivent dans le projet chinois des nouvelles routes de la Soie qui doit favoriser les échanges avec les pays voisins.
Ces ZLE s'étendront toutes sur une centaine de kilomètres carrés environ. Les entreprises étrangères pourront y exporter leurs produits et leurs services avec des droits de douane plus faibles, voire exonérés.
Pour le ministre du Commerce chinois, le lancement de ces nouvelles zones de libre-échange montre bien le désir des autorités de faire avancer l'ouverture du pays. En janvier dernier, au sommet de Davos, le président chinois Xi Jinping avait surpris par son discours prônant le libéralisme. Car tout l'enjeu pour le pouvoir chinois est d'attirer les investisseurs étrangers sur le territoire et les convaincre de rester pour compenser les énormes fuites de capitaux hors du pays.
RFI
Avec notre correspondante à Shanghai, Angélique Forget
Ces sept nouvelles zones de libre-échange (ZLE) s'ajoutent aux quatre autres qui existaient déjà et qui se situaient toutes sur la zone côtière, dans l'est du pays. Cette fois-ci, Pékin a choisi d’investir la partie ouest de la Chine, moins développée, pour établir ces nouvelles aires dédiées au libre-échange. Elles s'inscrivent dans le projet chinois des nouvelles routes de la Soie qui doit favoriser les échanges avec les pays voisins.
Ces ZLE s'étendront toutes sur une centaine de kilomètres carrés environ. Les entreprises étrangères pourront y exporter leurs produits et leurs services avec des droits de douane plus faibles, voire exonérés.
Pour le ministre du Commerce chinois, le lancement de ces nouvelles zones de libre-échange montre bien le désir des autorités de faire avancer l'ouverture du pays. En janvier dernier, au sommet de Davos, le président chinois Xi Jinping avait surpris par son discours prônant le libéralisme. Car tout l'enjeu pour le pouvoir chinois est d'attirer les investisseurs étrangers sur le territoire et les convaincre de rester pour compenser les énormes fuites de capitaux hors du pays.
RFI
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