Tweet
Au Yémen, Ansarallah, symbole de la résistance et de la persévérance
Par tourtaux-jacques Le 02/04/2017
Ansarallah, une "rébellion isolée"?
Au Yémen, Ansarallah symbolise la résistance et la persévérance. Ce mouvement reste intact et inébranlable malgré l’offensive qui est en cours à son encontre depuis deux ans et c’est bien ce caractère immuable qui est à l’origine de sa cote de popularité impeccable.
Deux années se sont écoulées depuis le début de l’offensive militaire saoudienne contre la population yéménite, une offensive, soutenue, au début, par certains alliés arabes de Riyad et appuyée, aujourd’hui, par certains d’autres pays, sur l’unique plan diplomatique.
La guerre qu’a déclenchée l’Arabie saoudite contre le Yémen n’était pas censée durer si longtemps. Cependant, les Saoudiens s’enlisent dans ce conflit dont le seul résultat est la destruction des infrastructures du Yémen et le massacre du peuple sans défense de ce pays arabe, appauvri malgré ses riches ressources.
Bien que l’Arabie saoudite tente de suggérer que l’objectif de son offensive militaire serait de faire retourner au pouvoir le président démissionnaire et fugitif Abdrabbo Mansour Hadi, nombreux sont les analystes politiques étant d’avis que cette guerre a éclaté dans le seul but de repousser Ansarallah, un mouvement populaire, fondé sur les approches idéologiques.
La cote de popularité d’Ansarallah est tellement immuable que même la pénurie de facilités hygiéniques, due au blocus imposé par l’Arabie saoudite, et les failles sécuritaires ne sont pas en mesure de l’ébranler.
Le résultat: Ansarallah bénéficie d’un large soutien du peuple yéménite, submergé en même temps dans une avalanche de problèmes. Cette large cote de popularité relève de quelques facteurs dont l’un des plus importants est le refus d’Ansarallah de se livrer à une tendance politique particulière.
Ansarallah ne cherche ni le pouvoir ni le parti. Dès le début de son soulèvement, il a annoncé vouloir mettre sur pied un État élargi, comprenant les représentants de tous les courants et partis politiques. Cette déclaration ne s’est pas bornée à la parole et elle s’est concrétisée par l’alliance qu’a scellée Ansarallah avec le Congrès général du peuple, présidé par Ali Abdallah Saleh, aboutissant à la formation d’un gouvernement d’union nationale.
D’autre part, le peuple yéménite apprécie le caractère résistant et intransigeant d’Ansarallah qui ne cède pas aux agressions et aux blocus.
Ansarallah, ayant une idéologie indépendante fondée sur les pensées du peuple yéménite, défend les droits de ce peuple sur le plan extérieur aussi bien qu’intérieur si bien qu’il n'est pas soumis aux conditions posées par l’Arabie saoudite lors des négociations politiques, qui pourraient aboutir à une domination saoudienne sur le Yémen.
Par ailleurs, le peuple yéménite reconnaît Ansarallah comme le seul mouvement anti-hégémoniste, capable de confronter les États-Unis et Israël qui se cachent maladroitement derrière la guerre au Yémen.
Là, il ne faut pas oublier la guerre totale qu’Ansarallah mène contre les groupes terroristes comme Daech et Al-Qaïda.
presstv
Ansarallah, une "rébellion isolée"?
Au Yémen, Ansarallah symbolise la résistance et la persévérance. Ce mouvement reste intact et inébranlable malgré l’offensive qui est en cours à son encontre depuis deux ans et c’est bien ce caractère immuable qui est à l’origine de sa cote de popularité impeccable.
Deux années se sont écoulées depuis le début de l’offensive militaire saoudienne contre la population yéménite, une offensive, soutenue, au début, par certains alliés arabes de Riyad et appuyée, aujourd’hui, par certains d’autres pays, sur l’unique plan diplomatique.
La guerre qu’a déclenchée l’Arabie saoudite contre le Yémen n’était pas censée durer si longtemps. Cependant, les Saoudiens s’enlisent dans ce conflit dont le seul résultat est la destruction des infrastructures du Yémen et le massacre du peuple sans défense de ce pays arabe, appauvri malgré ses riches ressources.
Bien que l’Arabie saoudite tente de suggérer que l’objectif de son offensive militaire serait de faire retourner au pouvoir le président démissionnaire et fugitif Abdrabbo Mansour Hadi, nombreux sont les analystes politiques étant d’avis que cette guerre a éclaté dans le seul but de repousser Ansarallah, un mouvement populaire, fondé sur les approches idéologiques.
La cote de popularité d’Ansarallah est tellement immuable que même la pénurie de facilités hygiéniques, due au blocus imposé par l’Arabie saoudite, et les failles sécuritaires ne sont pas en mesure de l’ébranler.
Le résultat: Ansarallah bénéficie d’un large soutien du peuple yéménite, submergé en même temps dans une avalanche de problèmes. Cette large cote de popularité relève de quelques facteurs dont l’un des plus importants est le refus d’Ansarallah de se livrer à une tendance politique particulière.
Ansarallah ne cherche ni le pouvoir ni le parti. Dès le début de son soulèvement, il a annoncé vouloir mettre sur pied un État élargi, comprenant les représentants de tous les courants et partis politiques. Cette déclaration ne s’est pas bornée à la parole et elle s’est concrétisée par l’alliance qu’a scellée Ansarallah avec le Congrès général du peuple, présidé par Ali Abdallah Saleh, aboutissant à la formation d’un gouvernement d’union nationale.
D’autre part, le peuple yéménite apprécie le caractère résistant et intransigeant d’Ansarallah qui ne cède pas aux agressions et aux blocus.
Ansarallah, ayant une idéologie indépendante fondée sur les pensées du peuple yéménite, défend les droits de ce peuple sur le plan extérieur aussi bien qu’intérieur si bien qu’il n'est pas soumis aux conditions posées par l’Arabie saoudite lors des négociations politiques, qui pourraient aboutir à une domination saoudienne sur le Yémen.
Par ailleurs, le peuple yéménite reconnaît Ansarallah comme le seul mouvement anti-hégémoniste, capable de confronter les États-Unis et Israël qui se cachent maladroitement derrière la guerre au Yémen.
Là, il ne faut pas oublier la guerre totale qu’Ansarallah mène contre les groupes terroristes comme Daech et Al-Qaïda.
presstv
Commentaire