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Automatisation : comment les robots transforment les usines

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  • Automatisation : comment les robots transforment les usines

    Après les machines-outils, c'est au tour des «cobots» de séduire les industriels. On est encore loin de l'invasion.

    «On entre dans une nouvelle ère de la robotisation», estime Olivier Rochet, fondateur du fabricant français de robots Scallog. En attendant de voir nos usines équipées de «cobots», ces robots connectés dits collaboratifs, les industriels font toujours appel aux machines automatisées. À l'image du plus grand site de tri de colis d'Europe, on ne croise pas encore de robots humanoïdes dans les allées.

    Si la demande mondiale de robots industriels a doublé de 2010 à 2015, la France est en retard. Selon la Fédération internationale de la robotique (IFR), nos usines en comptaient 3 300 l'an passé, quand l'Allemagne en possédait 21 000, derrière la Chine, leadeur mondial avec 90 000 automates.

    L'automobile en pointe


    Le secteur automobile a été le premier, dans les années 1960, à remplacer ses ouvriers sur les postes les plus pénibles, mais surtout pour accroître sa productivité. À la clé, des coûts de manutention qui, aujourd'hui, seraient réduits de 20 à 40 %, d'après le cabinet d'études Roland Berger. D'où le débat : les robots, ennemis de l'emploi ? D'un côté, ceux qui affirment que la robotique crée de nouveaux métiers, de l'autre, les plus pessimistes, persuadés que les robots vont se substituer aux humains.

    Évolution des métiers


    Si l'industrie française a perdu 790 000 emplois entre 2002 et 2012, la tendance est loin de s'inverser selon les prévisions des économistes. En outre, près de 50 % des emplois existants devraient évoluer, projette le Conseil d'orientation pour l'emploi. Encore faut-il former les ouvriers à des métiers plus qualifiés. «Le robot est un outil complémentaire de l'homme, assure Olivier Rochet. On a besoin de moins de personnes, il suffit de les réaffecter.»

    Avant de construire l'industrie du futur, les expérimentations se multiplient. À Saclay (Essonne), une usine pilote, lancée par le cabinet de conseil Boston Consulting Group, permet aux industriels de tester les technologies de pointe




    Sawyer, «le compagnon des ouvriers»


    Le premier Sawyer a atterri en France mi-2016. Depuis, une trentaine de ses frères, fabriqués aux Etats-Unis, ont séduit quelques PME, spécialisées dans la plasturgie et l'électronique, et des grands groupes, comme General Electric. «On le retrouve pas mal dans l'automobile, très friande de robotique, et dans l'aéronautique, qui commence à le devenir», assure Jérôme Laplace, patron de l'installateur Génération Robots.

    Sawyer, qui coûte 35 000 €, ne nécessite pas de surveillance humaine et doit révolutionner la vie en usine. Ses capteurs lui permettent de s'adapter si une pièce n'arrive pas dans la bonne position. «On perd moins de temps dans la programmation», explique le fondateur de la PME bordelaise. Polyvalent, ce robot collaboratif (ou «cobot»), exécute les mouvements que l'opérateur lui a préalablement montrés. «On peut le faire travailler deux heures sur un poste, puis trois sur un autre. C'est le compagnon des ouvriers qui s'occupe des tâches ingrates», résume-t-il.
    Le Parisien Economie

  • #2
    Vive l'usine tourne vis pour le moment

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