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Stade du 8 mai 1945 (Sétif) : Les maux d’une enceinte moyenâgeuse

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  • Stade du 8 mai 1945 (Sétif) : Les maux d’une enceinte moyenâgeuse

    Réalisé dans les années 1970, le stade du 8 Mai 1945, où évolue l’Entente sportive sétifienne (ESS), double champion d’Afrique, ne répond plus aux exigences de l’heure.


    La situation du «chaudron», qui a été durant les dix dernières années le théâtre de nombreuses et grandes conquêtes de l’Aigle noir, fait, le moins qu’on puisse dire, pitié. L’espace, qui est principalement dédié au sport roi, agresse à première vue ses hôtes, ne bénéficiant d’aucune commodité.

    Pour redorer le blason d’une infrastructure faisant partie intégrante des conquêtes de l’Entente, l’aménagement de divers espaces du stade, lancé depuis un bail, s’éternise, au grand dam des habitués des lieux, en particulier les inconditionnels des Noir et Blanc, tancés par les conditions d’accueil d’une autre époque. «Trouvez-vous normal qu’en 2017 les tribunes et les gradins du 8 mai 1945, ne sont toujours pas dotés de coquilles (chaises) alors que des stades de moindre importance en sont pourvus ?», s’interroge un groupe de supporters qui s’est approché de nos bureaux, pour crier sa colère et interpeller les pouvoirs publics.

    En l’absence d’un nombre suffisant de portes, l’accès au stade est synonyme de calvaire. Le supporter qui paye son ticket éprouve non seulement les pires difficultés à accéder à l’intérieur de l’enceinte, mais il est secoué et bousculé par les agents de l’ordre. En plus des ces insoutenables aléas, le supporter, notamment l’ «abonné» des gradins qui doit poireauter des heures avant le match, n’a pas, faute de buvette et de cafète, la possibilité d’étancher sa soif ou d’atténuer sa faim.

    Selon certaines informations, la pelouse sera refaite à la fin de la saison. Seulement, la pose d’un nouveau tartan doit être accompagnée d’autres mesures. L’embellissement de l’espace et la réalisation et l’installation de coquilles aux couleurs du club devront indirectement atténuer les effets de la violence, précisent nos interlocuteurs n’ayant pas omis dire que «l’Entente de Sétif, qui a pourtant honoré les couleurs nationales, n’a pas été récompensée par un stade à la dimension de ses conquêtes».


    Kamel Beniaiche
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Il est temps que l'ESS déménage pour le grand stade en construction
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      Triste gestion ...

      .... on m'avait demandé il y a 6 ans de proposer une solution d'éclairage de la pelouse en extrême urgence ( réglementation CAF obligeant ...) , l'étude leur a été fournie sous 48h ( un record dans ce domaine où une étude sérieuse sur la base de plans précis , pour rappel inexistants pour le stade de l'ESS , nécessite au moins 2 semaines !).
      L'anecdote , si on peut exprimer la situation ainsi , est que notre groupe n'a reçu aucun retour pendant plus d"un mois ( le match de la champions league passé ,..) , je me suis déplacé personnellement à Sétif , pour constater les dégâts : des projecteurs inadaptés , positionnés de maniére totalement inadéquates .
      J'ai malgré tout réussi à obtenir des informations sur cette histoire à dormir debout ; et apparemment pas que celle-ci , mais sur toute la gestion du stade de cette merveilleuse équipe qu'est l'ESS : amateurisme , gestion dans l'urgence et surtout des dessous de table sur la moindre affaire HA !
      Respect & Amour

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