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Conseiller du commerce extérieur de la France et patron d’une entreprise algérienne

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  • Conseiller du commerce extérieur de la France et patron d’une entreprise algérienne

    L’étrange double vie du PDG de Djezzy
    Eco-Business, Une avril 8, 2017avril 8, 2017 Abdou Semmar

    C’est du jamais vu. PDG d’une grosse entreprise algérienne et… conseiller commerce extérieur de la France ! C’est la double vie que mène le PDG de Djezzy, une entreprise algérienne puisque l’Etat algérien est l’actionnaire majoritaire de cet opérateur de téléphonie mobile après avoir acquis 51 % des parts de son capital en août 2014 avec pas moins de 2,6 milliards de dollars.

    Une double vie qui compromet dangereusement les intérêts économiques de notre pays. Vincenzo Nesci a été effectivement reconduit dans ses fonctions de conseiller du commerce extérieur de la France selon le décret du 15 février 2017 rendu public par le service public de la diffusion du droit. Dans le cadre de ce poste, il doit collaborer en permanence avec les services de l’Etat français, explique clairement la charte de déontologie du Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France.

    Cela signifie clairement que Vicenzo Nesci doit oeuvrer et militer pour avantager et renforcer les intérêts de la France dans son travail quotidien. Il s’agit d’un travail exigeant et stratégique relié directement au lobbying exercé par la France pour décrocher des marchés à l’international. D’ailleurs, dans la même charte de déontologie, il est expliqué clairement que les Conseillers de Commerce Extérieur de la France (CCE) “ne doivent pas faire usage à l’extérieur du CNCCEF des informations reçues à l’occasion des réunions de Comités, Commissions, Groupes d’Expertise et de Conseil d’Administration, qui pourraient être utilisées à l’encontre d’intérêts français”.

    Les intérêts français sont donc le cheval de bataille de Vicenzo Nesci. Or, ce dernier dirige Djezzy, l’un des plus importants opérateurs de téléphonie mobile et l’une des entreprises algériennes les plus stratégiques. Comment un tel manager peut-il défendre les intérêts algériens lorsqu’il est payé et instruit par l’Etat français de privilégier les intérêts français ? Comment va-t-il réagir face à une situation mettant les intérêts de la France en concurrence avec les intérêts de l’Algérie ?

    Aucun de nos hauts responsables n’a pris le soin d’étudier cette question délicate laissant ainsi la destinée de Djezzy entre les mains d’un homme officiellement appartenant au lobby d’un Etat étranger. Pourtant, dans la même charte régissant les activités du CCE, il est indiqué que “les CCE ne doivent pas utiliser” leurs fonctions “pour rechercher des clients.” “Leur activité professionnelle ne doit faire aucune référence à leur mandat de CCE, que ce soit sur une carte de visite, sur le site de leur société ou dans le cadre de leur activité de conseil aux entreprises. Le choix de leur mission ne doit pas également les placer dans une situation de conflit d’intérêt avec leur activité professionnelle”.

    Vicenzo Nesci est bel et bien dans une situation de conflit d’intérêt en continuant de diriger Djezzy tout en œuvrant pour les intérêts économiques de la France. Les dirigeants algériens semblent l’ignorer. Ils exposent ainsi la sécurité économique de notre pays en danger.
    tchek tchek tchek

  • #2
    L'entreprise est dirigée par Vincenzo Nesci, président exécutif, et Thomas Herbert Gutjahr, directeur général.
    Avoir des patrons étrangers pour une entreprise publique... c'est quand même grave. Du only in algeria.

    Le manque de compétences managériales algériennes avérées est une réalité souvent décriée, mais là...

    Vincenzo Nesci/ L’homme qui fait du mal à Djezzy

    Eco-Business, Une mars 30, 2017mars 30, 2017 Abdou Semmar

    Djezzy décline. La marque qui a longtemps dominé le marché algérien est en train de vivre une véritable descente en enfer. Des bénéfices qui reculent et des parts de marchés grignotés par les concurrents. Et en dépit de toutes ces contre-performances, le patron de Djezzy, Vincenzo Nesci est toujours en place. Un statu-quo étonnant et étrange.

    Officiellement, c’est Mobilis qui est devenu le leader du marché de la téléphonie mobile. Il détrôné ainsi Djezzy, l’opérateur malade plongé dans ses dysfonctionnements. Algérie-Focus a rapporté récemment le turnover opéré récemment au sein du top management de cet opérateur par Vimpelcom, l’autre actionnaire qui partage avec l’Etat Algérien la propriété du capital de Djezzy. En février 2017, Vimpelcom change de nom et devient Veon.

    Un turnover qui a profité essentiellement à des expatriés payés en devises alors que leurs profils n’apportent guère une importante valeur ajoutée à l’entreprise. Djezzy souffre, en plus, d’une instabilité chronique en consommant 3 DG dans pas moins de 18 mois.

    Ce turnover qui a épargné encore une fois le sieur Vincenzo lequel occupe son poste à la tête de Djezzy depuis juillet 2012. Une longévité inexplicable au regard du bilan actuel de cet opérateur en chute libre. Des offres qui ne mobilisent pas grand monde, une entrée dans la 4 G passée presque inaperçue et une image sulfureuse en raison de la réputation “mafieuse” de ses actionnaires, Djezzy souffre ces dernières années d’un énorme déficit en matière de bon management.

    Et pendant ces deux dernières années, rien n’a été presque fait pour redresser Djezzy. De l’avis de nombreux experts, cet opérateur n’exploite pas comme il se doit ses potentialités. Au contraire, il s’auto-détruit en tournant au ralenti et en réduisant ses investissements. A qui la faute ?

    Le bon Vincenzo ne fait plus l’unanimité. Selon plusieurs sources concordantes, au sein de Djezzy, de nombreuses voix s’élèvent pour s’interroger sur la légitimité de son maintien dans son poste très stratégique. Ancien haut cadre d’Alcatel, un fabricant d’équipements de télécommunication et de téléphones mobiles, force est de constater que Vincenzo Nesci n’est guère un expert de la téléphonie mobile, un monde qui diverge du secteur très technique des équipementiers. En plus, plusieurs de ses anciens et actuels collaborateurs ont constaté sa méconnaissance criante du digital, le pivot de développement d’un opérateur dans le monde d’aujourd’hui.

    Et c’est là le point le plus faible de Djezzy. Ni applications interactives, ni offres alléchantes, ni projets innovants avec des start-ups algériennes, Djezzy ne pèse pratiquement pas dans la fabrication du contenu numérique local alors que ses concurrents directs sont de plus en plus impliqués dans la création de solution digitale afin de fidéliser leurs abonnées.

    Un autre constat frappe les esprits : la proximité étonnante entre Djezzy et Alcatel. Les Packs de l’opérateur devenu une entreprise publique depuis 2014, étant donné que l’Etat algérien est l’actionnaire majoritaire, sont composés essentiellement de smartphones fabriqués par… Alcatel, à savoir l’ancienne boite de Vicenzo Nesci. Un conflit d’intérêt apparent et inquiétant qui devrait interpeller en urgence les autorités algériennes. C’est, tout de même, l’avenir de Djezzy et sa crédibilité qui sont en cause. La liste des griefs retenus contre Vicenzo Nesci est encore longue. Nul besoin de l’étaler car l’homme, très âgé, semble bel et bien dépassé par le développement technologique du monde d’aujourd’hui. Un monde qui impose des mutations radicales aux opérateurs de téléphonie mobile. Une mutation que Djezzy peine à négocier.

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    • #3
      Vincenzo Nesci jouit d’une profonde connaissance de la région Moyen-Orient & Afrique ainsi que d’une expertise précieuse dans le domaine de la technologie, pour avoir travaillé dans les domaines de l'énergie et des télécommunications pendant près de quarante ans.

      Vincenzo Nesci a effectué ses études à l'Université Bocconi de Milan (Italie), où il s’est spécialisé en banque et finances internationales. Il a entamé sa carrière d’enseignant universitaire et professeur associé en Europe et en Afrique, pour ensuite travailler pour General Electric en Libye et au Nigeria.

      En 1980, Vincenzo Nesci rejoint Alcatel, où pendant trente ans, il occupe différents postes dans plusieurs pays comme l'Italie, la Belgique, la France le Moyen-Orient et l’Afrique. Il devient ensuite Vice-président de la région Moyen-Orient pendant neuf ans. Il est plus tard nommé Président de l’Unité Régionale d’Alcatel-Lucent pour le Moyen-Orient et l'Afrique, un poste qu'il a occupé jusqu'en juin 2010.

      Vincenzo Nesci a rejoint OTH en septembre 2010 comme Conseiller Principal du CEO du groupe. Un an plus tard, il est nommé au poste de Chief Executive Officer de la région Afrique Subsaharienne avant d’être nommé Président Exécutif de Djezzy en Juillet 2012

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      • #4
        a peine l'achat de 51% du capital fait que les vautours rodent pour la depeçer et en faire une vache a traire, sauf que la rentree du capital est assujeti a la non gouvernance alors critique ou pas il est là il reste quand au conflit d'interet c'est la bible de toute la nomenclature qui nous dirige.

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        • #5
          Dans un communiqué rendu public samedi en fin de journée, Vincenzo Nesci annonce qu il n’est plus membre de l’association des Conseillers du Commerce Extérieur de la France

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