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Séjour royal à Cuba: une visite qui dérange Alger et le Polisario
Le Roi Mohammed VI a surpris tout le monde, y compris au Maroc, en se rendant à Cuba pour un séjour privé. Accompagné de toute sa petite famille, le Souverain compte passer ses vacances loin des contingences protocolaires, après une année trop chargée en événements, visites d’Etat et rencontres internationales.
Mais ceux qui ont senti leur gorge se serrer, c’est bien évidemment les responsables algériens et leurs rejetons du Polisario qui s’attendaient à tout, sauf à voir le Roi du Maroc fouler le sol du pays de Fidel Castro et du Che. Ceci d’autant plus que le Maroc et Cuba ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980 à cause, justement, de la reconnaissance par la Havane de la fantomatique république sahraouie. Cuba est d’ailleurs le plus grand soutien du Polisario, ayant abrité pendant des décennies des milliers d’élèves sahraouis des camps de Tindouf, pour qu’ils y poursuivent leurs études, et ayant assuré une assistance militaire aux séparatistes.
Mais le Roi Mohamed VI n’en fait pas un complexe, lui qui a inauguré une nouvelle orientation diplomatique consistant à visiter même les pays qui se sont toujours opposés à son intégrité territoriale, comme c’était le cas de l’Ethiopie, du Nigeria, de la Zambie et d’autres pays.
Désormais, le drapeau marocain flotte sur le toit de l’hôtel où séjourne la famille royale à Cuba. Mais il faut rappeler qu’avec ce pays, les relations sont anciennes puisque au lendemain de la révolution cubaine, le second de Fidel Castro, le commandant Che Guevara, avait effectué une visite officielle au Maroc en 1959 sous le gouvernement de Abdallah Ibrahim et a séjourné à l’historique hôtel Balima du centre-ville de Rabat.
T.J
Le Roi Mohammed VI a surpris tout le monde, y compris au Maroc, en se rendant à Cuba pour un séjour privé. Accompagné de toute sa petite famille, le Souverain compte passer ses vacances loin des contingences protocolaires, après une année trop chargée en événements, visites d’Etat et rencontres internationales.
Mais ceux qui ont senti leur gorge se serrer, c’est bien évidemment les responsables algériens et leurs rejetons du Polisario qui s’attendaient à tout, sauf à voir le Roi du Maroc fouler le sol du pays de Fidel Castro et du Che. Ceci d’autant plus que le Maroc et Cuba ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980 à cause, justement, de la reconnaissance par la Havane de la fantomatique république sahraouie. Cuba est d’ailleurs le plus grand soutien du Polisario, ayant abrité pendant des décennies des milliers d’élèves sahraouis des camps de Tindouf, pour qu’ils y poursuivent leurs études, et ayant assuré une assistance militaire aux séparatistes.
Mais le Roi Mohamed VI n’en fait pas un complexe, lui qui a inauguré une nouvelle orientation diplomatique consistant à visiter même les pays qui se sont toujours opposés à son intégrité territoriale, comme c’était le cas de l’Ethiopie, du Nigeria, de la Zambie et d’autres pays.
Désormais, le drapeau marocain flotte sur le toit de l’hôtel où séjourne la famille royale à Cuba. Mais il faut rappeler qu’avec ce pays, les relations sont anciennes puisque au lendemain de la révolution cubaine, le second de Fidel Castro, le commandant Che Guevara, avait effectué une visite officielle au Maroc en 1959 sous le gouvernement de Abdallah Ibrahim et a séjourné à l’historique hôtel Balima du centre-ville de Rabat.
T.J
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