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Vers un renversement de Bachar al-Assad par l'armée américaine ?

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  • Vers un renversement de Bachar al-Assad par l'armée américaine ?

    Depuis le dernier gazage de civils par l'armée syrienne à Khan Cheikhoun, la Maison-Blanche multiplie les menaces et les précise de plus en plus.

    La politique de Donald Trump vis-à-vis de la Syrie est en train d’évoluer à grande vitesse. Il y a quelques jours, son porte-parole, Sean Spicer, affirmait encore que le sort d’Assad lui importait peu, tant qu’il luttait contre Daech. Mais, depuis le gazage des enfants de Khan Cheikhoun, la position du président américain s’est durcie chaque jour davantage. Au point que l’on peut se demander si, en coulisses, Washington n’est pas en train de préparer une vaste opération pour renverser Bachar al-Assad.

    "Obtenir le départ de Bachar"

    Dimanche, la représentation des Etats-Unis à l’ONU, la fougueuse Nikky Haley, a déclaré qu’"obtenir le départ de Bachar" était "l’une des priorités" du gouvernement américain. Lundi, Sean Spicer annonçait que le président Trump considérait désormais comme une "ligne rouge" non seulement l’utilisation d’armes chimiques, mais aussi les attaques aux bombes barils, d’usage quasi quotidien. Et aujourd’hui, lors de la rencontre à Rome des ministres des Affaires étrangères du G7, le secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, est allé plus loin encore.

    Un ultimatum à Moscou

    Le chef de la diplomatie américaine a présenté à ses homologues la position de la nouvelle administration américaine vis-à-vis de Moscou où il doit se rendre ce mardi soir et demain mercredi. Or, selon le quotidien britannique "The Guardian", en général bien informé, il aurait déclaré qu’il allait présenter un ultimatum au Kremlin : "Soit vous coupez vos liens avec Bachar al-Assad et vous bénéficierez d’un dégel des relations avec les Etats-Unis" et donc, semble-t-il, d’un abandon de certaines sanctions ; "Soit vous continuez à le soutenir" et "le leader syrien risque de connaître une fin à la libyenne". On se souvient que l’intervention militaire franco-britannique avait abouti au renversement puis à l'exécution du colonel Kadhafi.

    Bluff ou menace réelle ? L’atmosphère est si mouvante à Washington, l'hubris "trumpien" si grand depuis les frappes américaines de la semaine dernière, que l’on ne peut rien exclure.

    l'OBS

  • #2
    Dimanche, la représentation des Etats-Unis à l’ONU, la fougueuse Nikky Haley, a déclaré qu’"obtenir le départ de Bachar" était "l’une des priorités" du gouvernement américain.
    Pourquoi ceux qui sont pour le moins raisonnables ne se posent pas la question de savoir pourquoi les américains insistent tant à voir bachar partir ? Se soucient-ils du sort des Syriens, eux qui n'ont pas hésité une seconde à larguer deux bombes atomiques sur le Japan ?

    Ou simplement, veulent-ils remplacer bachar par un autre caniche dans la région qui leur soit soumis ?
    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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    • #3
      La bonne question serait plutôt : pourquoi ce brusque revirement à 180 degrés, en l'espace d'une semaine, de la part de l'administration Trump quant à la priorité du départ d'Assad ?

      Tout porte à croire que le massacre à l'arme chimique, quel qu'en ait pu être l'auteur, a beaucoup plus été un prétexte qu'une cause réelle d'une telle volte-face.
      Dernière modification par fortuna, 11 avril 2017, 18h55. Motif: coquille
      Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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      • #4
        je rejoins l'avis de fortuna en ajoutant que tout a été manigancé avec un foudroyant revirement pour éliminer assad leur cauchemar de toujours , c'est ce qu'on appelle un revirement brutal à l'israélienne ; les gaz chimiques ne sont qu'un "laisser-passer"
        Dernière modification par ACAPULCO, 11 avril 2017, 20h10.
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          La bonne question serait plutôt : pourquoi ce brusque revirement à 180 degrés, en l'espace d'une semaine, de la part de l'administration Trump quant à la priorité du départ d'Assad ?
          faut croire que Trump a reçu entre temps un cours de géopolitique des Etats unis pour les cinquantes prochaines années.
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            faut croire que Trump a reçu entre temps un cours de géopolitique des Etats unis pour les cinquantes prochaines années.
            Une autre marionnette du nouvel ordre mondiel. Le gouvernement profond aux Etats-Unis, c'est lui qui manipule ces marionnetes.

            Ici dans cette courte video, le criminel de guerre dick cheney parlait bien du genereux rockefeller et son role dans la creation du nouvel ordre mondiel

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            • #7
              L'état profond us vient tout de même de nous donner et de donner aux américains , une formidable leçon de politique
              " votez même pour une truie si vous voulez, c'est toujours moi qui décide "
              Il sera intéressant de voir plus tard les conséquences sur les rednecks, le tea party et plus globalement l'électorat trump

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              • #8
                Depuis lSeymour Hershe dernier gazage de civils par l'armée syrienne à Khan Cheikhoun...
                Ne nous prenez pas pour des imbéciles! ou sont les preuves? Il faut prendre contact avec le journaliste Seymour Hersh.
                Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                • #9
                  Perso, je ne crois pas trop à cette histoire de "deep state" qui est diffusée par-ci, par-là, et qui voudrait que le Président des US serait entre les mains de je ne sais quels milieux qui le dépasseraient et lui imposeraient leurs desiderata. Si tel était le cas, on l'aurait vu, dans cette histoire de Syrie, sous le règne d'Obama (qui a duré 8 ans tout de même!). On l'aurait également vu dans le cas de la Corée du Nord. Or, rien de tout cela ne s'était produit. Bien au contraire, Obama a eu toute latitude de déployer une diplomatie plutôt conciliante, tandis qu'aujourd'hui on est à la limite d'une logique guerrière dans les deux cas (les déclarations de Medvedev ne sont pas une vue de l'esprit!).

                  A contrario, l'hypothèse de la personnalité imprévisible de Trump me semble plus acceptable et cohérente.

                  Et quoi qu'il en soit, je doute fort que quiconque dispose aujourd'hui de suffisamment d'éléments pour y voir clair dans l'étrange évolution des événements ces derniers jours.
                  Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                  • #10
                    fortuna

                    Perso, je ne crois pas trop à cette histoire de "deep state" qui est diffusée par-ci, par-là, et qui voudrait que le Président des US serait entre les mains de je ne sais quels milieux qui le dépasseraient et lui imposeraient leurs desiderata
                    Bonjour,alors pourquoi kaliningrad qui donne sur la mer baltique est devenue la zone la plus militarisé du monde? entourer de la pologne et la lituanie dirigé par l'armée de l'otan,alors que le bielorussie et la russie sont allié,si ce n'est une nouvelle ligne de front dont on ne parle toujours pas actuellement? surtout que sa fait un moment quand même que l'otan va de provocation en provocation contre la russie! à mon avis c'est juste que l'otan avait jusque là tenter de déjouer la strategie de la russie et ils n'y sont toujours pas arriver.

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                    • #11
                      Hello bonale

                      Je peux, à la rigueur, concéder que les généraux qui entourent Trump soient encore restés coincés dans des stratégies anti-russes (héritées de l'époque soviétique), mais je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de monde aujourd'hui pour contester aux Russes leur légitimité sur le port de Sébastopol, encore moins maintenant qu'ils ont annexé la Crimée.

                      Or, justement, l'intervention de la Russie en Syrie était une manière de dire : "Attention, il y a des limites à tout ! Je veux bien que chaque puissance défende ses intérêts, mais venir me chercher chicane tout près de mes frontières, là ça ne va pas du tout"

                      Pareil d'ailleurs pour la Corée du Nord, car on a un peu tendance à oublier que la ville russe de Vladivostok est à peine à une centaine de kilomètres des frontières de la Corée du Nord. Autant dire qu'un conflit dans cette région risque d'entraîner une guerre mondiale, à coup sûr !
                      Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                      • #12
                        Si elle voulait le faire , elle l'aurait fait tot , la ou tout etait contre lui , le peuple , les voisins , les moyens , et une bonne partie du monde . Ce n'est pas maintenant que la donne est en train de changer a son avantage que ca risque d'arriver .
                        fassad n'est autre q'un pion dans l'echiquier et il y restera tant que c'est necessaire .

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                        • #13
                          Vers un renversement de Bachar al-Assad par l'armée américaine ?
                          Les USA n'ont pas d'interets directement menacé par Bachar.
                          En cherchant à l'eliminer, ils envoient un message au president nord coréen qui menace DIRECTEMENT leurs alliés ( Le Japon et la Corée du sud).

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                          • #14
                            La tête de Bachar al Assad est mise à prix 300 milliards de dollars par l'Arabie Saoudite (promesses d'investissements aux États-Unis et achats d'armements)
                            -----------------
                            14 mars 2017

                            Dernière modification par MEC213, 12 avril 2017, 17h07.

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