Le quotidien britannique The Guardian a rapporté, dans son édition de lundi dernier, que Sebastian Gorka, conseiller à la Maison-Blanche chargé de la politique étrangère, a proposé la partition de la Libye.
L’assistant adjoint du président américain, précise la même source, a suggéré à un diplomate européen quelques semaines avant l’investiture de Donald Trump de diviser la Libye en trois Etats : un à l’Est, un autre à l’ouest et dernier au Sud. Une suggestion à laquelle le responsable européen a répondu que c’était «la pire solution» pour la Libye.
Sebastian Gorka, qui dit-on est en lice pour le poste d’envoyé spécial du président Trump pour la Libye, n’a semble-t-il aucune connaissance de la région et encore moins de la Libye. Ce plan proposé par le conseiller de Donald Trump chargé des questions internationales inquiète à plus d’un titre les diplomates étrangers, notamment son approche de balkanisation de la Libye. Le plan, révèle The Guardian, débutera par la mise en place d’une période de transition en Libye pour pouvoir exécuter le plan de partition du pays en trois zones, se basant apparemment sur une configuration des anciennes provinces ottomanes de la Cyrénaïque à l’est, dans le nord-ouest la Tripolitaine et Fezzan dans le sud-ouest.
Mattia Toaldo, expert du dossier libyen au sein du Conseil européen sur la politique étrangère, a qualifié dans une déclaration au Guardian que l’idée de régler le problème de la Libye de cette façon, c’est-à-dire diviser le pays en plusieurs zones, «montre à quel point les concepteurs de ce plan veulent tout simplement rayer la Libye de la carte et lancer un projet de balkanisation de toute la région».A signaler, par ailleurs, que l’ancien chef des services de renseignement extérieurs britanniques, John Sawers, s’est livré à une critique cinglante du président américain.
Selon M. Sawers, Donald Trump n’aurait «ni les compétences, ni l’expérience, ni l’instinct nécessaires pour être un président américain efficace». Celui qui a dirigé le MI6 de 2009 à 2014 a déclaré, au cours d’un entretien accordé à la BBC le 9 avril, que le chef d’Etat américain n’était «pas un individu qui inspirait confiance». Egalement interrogé sur les risques de conflits dans le monde, John Sawers considère que la Syrie n’est pas le dossier le plus préoccupant. «Si vous voulez savoir quel théâtre d’opérations est le plus à même de donner lieu à un affrontement entre grandes puissances, sachez que (l’approche américaine) de la question nord-coréenne est bien plus préoccupante que (celle de) la question syrienne», a estimé M. Sawers.
Aniss Z.
L’assistant adjoint du président américain, précise la même source, a suggéré à un diplomate européen quelques semaines avant l’investiture de Donald Trump de diviser la Libye en trois Etats : un à l’Est, un autre à l’ouest et dernier au Sud. Une suggestion à laquelle le responsable européen a répondu que c’était «la pire solution» pour la Libye.
Sebastian Gorka, qui dit-on est en lice pour le poste d’envoyé spécial du président Trump pour la Libye, n’a semble-t-il aucune connaissance de la région et encore moins de la Libye. Ce plan proposé par le conseiller de Donald Trump chargé des questions internationales inquiète à plus d’un titre les diplomates étrangers, notamment son approche de balkanisation de la Libye. Le plan, révèle The Guardian, débutera par la mise en place d’une période de transition en Libye pour pouvoir exécuter le plan de partition du pays en trois zones, se basant apparemment sur une configuration des anciennes provinces ottomanes de la Cyrénaïque à l’est, dans le nord-ouest la Tripolitaine et Fezzan dans le sud-ouest.
Mattia Toaldo, expert du dossier libyen au sein du Conseil européen sur la politique étrangère, a qualifié dans une déclaration au Guardian que l’idée de régler le problème de la Libye de cette façon, c’est-à-dire diviser le pays en plusieurs zones, «montre à quel point les concepteurs de ce plan veulent tout simplement rayer la Libye de la carte et lancer un projet de balkanisation de toute la région».A signaler, par ailleurs, que l’ancien chef des services de renseignement extérieurs britanniques, John Sawers, s’est livré à une critique cinglante du président américain.
Selon M. Sawers, Donald Trump n’aurait «ni les compétences, ni l’expérience, ni l’instinct nécessaires pour être un président américain efficace». Celui qui a dirigé le MI6 de 2009 à 2014 a déclaré, au cours d’un entretien accordé à la BBC le 9 avril, que le chef d’Etat américain n’était «pas un individu qui inspirait confiance». Egalement interrogé sur les risques de conflits dans le monde, John Sawers considère que la Syrie n’est pas le dossier le plus préoccupant. «Si vous voulez savoir quel théâtre d’opérations est le plus à même de donner lieu à un affrontement entre grandes puissances, sachez que (l’approche américaine) de la question nord-coréenne est bien plus préoccupante que (celle de) la question syrienne», a estimé M. Sawers.
Aniss Z.
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