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Alors que la FAF devrait communiquer à son propos aujourd’hui à midi Joaquin Caparros emmènera les Verts jusqu’en
Alors que la FAF devrait communiquer à son propos aujourd’hui à midi
Joaquin Caparros emmènera les Verts jusqu’en 2019
Sauf revirement de dernière minute, les Verts seront coachés à partir du 1er mai prochain par l’Espagnol Joaquin Caparros. L’ancien driver d’Osasuna qui a rencontré le président de la FAF lundi après-midi a accepté de diriger la sélection algérienne jusqu’en 2019 avec promesse de prolonger si affinités.
Aitor Karanka, Fran Escriba, Juan-Carlos Garrido, Juande Ramos et d’autres techniciens espagnols faisaient bel et bien partie de la short-list dressée par la FAF de Kheïreddine Zetchi. Tous avaient le profil pour succéder au Belge George Leekens. Le premier qui sort d’une déception avec Middlesbrough a été également approché par la nouvelle direction de Valence mais aussi celle de…Middlesbrough qui veut le reprendre dès cet été. Quant à Escriba, en fin de contrat avec Villarreal qu’il a rejoint en août dernier, il attend un signe des dirigeants du «sous-marin jaune» dont le vice-président a déclaré hier aux médias espagnols qu’un accord de renouvellement est attendu pour la semaine prochaine. Les dossiers de Garrido et Juande Ramos sont plus «lourds». Le premier qui a avoué avoir été approché par des intermédiaires pour diriger les Verts et après s’être récemment libéré de son poste à l’Ittifak Saoudi comme le second, démissionné en décembre dernier de ses fonctions à Malaga CF, coûteraient cher à la trésorerie de la FAF laquelle n’a pas de certitude d’atteindre ses objectifs à court, moyen et long termes. Déjà quand il était coach du Ahly du Caire, Garrido (48 ans) touchait 40 000 dollars. A l’Ittifak Saoudi où il a succédé à l’entraîneur algérien Tewfik Rouabah, Garrido a doublé son salaire sans que les résultats suivent. Pour Juande Ramos (62 ans), qui touchait en 2008 un chèque annuel de 4 millions d’euros de la part des dirigeants de Tottenham, ses émoluments affolent tous les compteurs. Un salaire que des fédérations ne peuvent assurer contrairement à certains clubs à l’exemple du Sporting Lisbonne qui pense engager l’Espagnol dès la prochaine intersaison pour remplacer son coach portugais Jorge Jesus tenté par une aventure loin de la Liga Nos.
L’école espagnole à l’épreuve du football algérien
Pour nombre de raisons, la filière ibérique apparaissait comme la plus adéquate pour affermir la cote en dent de scie de la sélection nationale, si brillante au Mondial brésilien, démonstrative pendant les quinze mois de Christian Gourcuff puis «baladée» sous Milovan Rajevac et «Long couteau». L’école espagnole fait partie actuellement des meilleurs au monde. C’est une expérience qui n’a jamais été tentée auparavant par la FAF encore moins les clubs d’élite nationale. Seuls quelques inconnus au bataillon ont franchi nos frontières pour diriger des clubs algériens. Hormis le Paradou AC qui s’est appuyé cette saison sur Josep-Maria Noguès et son adjoint Adolfo Bainas pour reprendre le voyage en Ligue 1 Mobilis alors le CSC a tenté de rebondir sous Miguel-Angel Portugal Vicario, aucun entraîneur ibérique n’a osé l’aventure en Algérie. Caparros dont le CV est autrement plus étoffé que les trois entraîneurs précités (Noguès, Bainas et Portugal, ndlr) aura donc à ouvrir probablement le bal à un interminable défilé des technicos du sud-ouest européen. Moins connu hors d’Espagne, Caparros bénéficie d’un solide palmarès en Liga où il a eu à diriger le FC Séville entre 2000 et 2005, La Corogne (2005/07), l’Athletic Bilbao (2007/11) et plus récemment Levante, Grenade et Osasuna. Excusez du peu. Mieux, avant de se voir débarqué de la barre technique d’Osasuna, Caparros postulait sérieusement à la succession de Vicente Del Bosque à la tête de la Roja. Finalement, la FEF lui a préféré la jeunesse et l’enthousiasme de l’ex-coach du FC Porto Julen Lopetegui.
Deux adjoints espagnols
Pour mener à bien sa mission à la barre technique des Verts, Joaquin Caparros a décidé de ramener deux adjoints espagnols dans ses bagages. Il s’agit de Luciano Martin Toscano comme entraîneur adjoint et Javier Minano Espin en tant que préparateur physique. Le premier a exercé en tant qu’assistant au sein des clubs de l’Atletico Bilbao, RCD Mallorca, UD Levante et Granada CF tandis que le second a fait partie du staff technique de la Roja dirigé par Vicente Del Bosque. Quand il arrivera en Algérie, Caparros se verra proposer d’autres collaborateurs de nationalité algérienne. Les noms de Mounir Zeghdoud, Kheïreddine Madoui et Chérif El-Ouazzani ont été cités pour épauler le nouveau sélectionneur. D’autres candidats pour les postes spécifiques (entraîneur des gardiens entre autres) vont devoir rejoindre le staff qui aura comme principal coordinateur le membre du BF/FAF, Hakim Meddane.
M. B.
Joaquin Caparros emmènera les Verts jusqu’en 2019
Sauf revirement de dernière minute, les Verts seront coachés à partir du 1er mai prochain par l’Espagnol Joaquin Caparros. L’ancien driver d’Osasuna qui a rencontré le président de la FAF lundi après-midi a accepté de diriger la sélection algérienne jusqu’en 2019 avec promesse de prolonger si affinités.
Aitor Karanka, Fran Escriba, Juan-Carlos Garrido, Juande Ramos et d’autres techniciens espagnols faisaient bel et bien partie de la short-list dressée par la FAF de Kheïreddine Zetchi. Tous avaient le profil pour succéder au Belge George Leekens. Le premier qui sort d’une déception avec Middlesbrough a été également approché par la nouvelle direction de Valence mais aussi celle de…Middlesbrough qui veut le reprendre dès cet été. Quant à Escriba, en fin de contrat avec Villarreal qu’il a rejoint en août dernier, il attend un signe des dirigeants du «sous-marin jaune» dont le vice-président a déclaré hier aux médias espagnols qu’un accord de renouvellement est attendu pour la semaine prochaine. Les dossiers de Garrido et Juande Ramos sont plus «lourds». Le premier qui a avoué avoir été approché par des intermédiaires pour diriger les Verts et après s’être récemment libéré de son poste à l’Ittifak Saoudi comme le second, démissionné en décembre dernier de ses fonctions à Malaga CF, coûteraient cher à la trésorerie de la FAF laquelle n’a pas de certitude d’atteindre ses objectifs à court, moyen et long termes. Déjà quand il était coach du Ahly du Caire, Garrido (48 ans) touchait 40 000 dollars. A l’Ittifak Saoudi où il a succédé à l’entraîneur algérien Tewfik Rouabah, Garrido a doublé son salaire sans que les résultats suivent. Pour Juande Ramos (62 ans), qui touchait en 2008 un chèque annuel de 4 millions d’euros de la part des dirigeants de Tottenham, ses émoluments affolent tous les compteurs. Un salaire que des fédérations ne peuvent assurer contrairement à certains clubs à l’exemple du Sporting Lisbonne qui pense engager l’Espagnol dès la prochaine intersaison pour remplacer son coach portugais Jorge Jesus tenté par une aventure loin de la Liga Nos.
L’école espagnole à l’épreuve du football algérien
Pour nombre de raisons, la filière ibérique apparaissait comme la plus adéquate pour affermir la cote en dent de scie de la sélection nationale, si brillante au Mondial brésilien, démonstrative pendant les quinze mois de Christian Gourcuff puis «baladée» sous Milovan Rajevac et «Long couteau». L’école espagnole fait partie actuellement des meilleurs au monde. C’est une expérience qui n’a jamais été tentée auparavant par la FAF encore moins les clubs d’élite nationale. Seuls quelques inconnus au bataillon ont franchi nos frontières pour diriger des clubs algériens. Hormis le Paradou AC qui s’est appuyé cette saison sur Josep-Maria Noguès et son adjoint Adolfo Bainas pour reprendre le voyage en Ligue 1 Mobilis alors le CSC a tenté de rebondir sous Miguel-Angel Portugal Vicario, aucun entraîneur ibérique n’a osé l’aventure en Algérie. Caparros dont le CV est autrement plus étoffé que les trois entraîneurs précités (Noguès, Bainas et Portugal, ndlr) aura donc à ouvrir probablement le bal à un interminable défilé des technicos du sud-ouest européen. Moins connu hors d’Espagne, Caparros bénéficie d’un solide palmarès en Liga où il a eu à diriger le FC Séville entre 2000 et 2005, La Corogne (2005/07), l’Athletic Bilbao (2007/11) et plus récemment Levante, Grenade et Osasuna. Excusez du peu. Mieux, avant de se voir débarqué de la barre technique d’Osasuna, Caparros postulait sérieusement à la succession de Vicente Del Bosque à la tête de la Roja. Finalement, la FEF lui a préféré la jeunesse et l’enthousiasme de l’ex-coach du FC Porto Julen Lopetegui.
Deux adjoints espagnols
Pour mener à bien sa mission à la barre technique des Verts, Joaquin Caparros a décidé de ramener deux adjoints espagnols dans ses bagages. Il s’agit de Luciano Martin Toscano comme entraîneur adjoint et Javier Minano Espin en tant que préparateur physique. Le premier a exercé en tant qu’assistant au sein des clubs de l’Atletico Bilbao, RCD Mallorca, UD Levante et Granada CF tandis que le second a fait partie du staff technique de la Roja dirigé par Vicente Del Bosque. Quand il arrivera en Algérie, Caparros se verra proposer d’autres collaborateurs de nationalité algérienne. Les noms de Mounir Zeghdoud, Kheïreddine Madoui et Chérif El-Ouazzani ont été cités pour épauler le nouveau sélectionneur. D’autres candidats pour les postes spécifiques (entraîneur des gardiens entre autres) vont devoir rejoindre le staff qui aura comme principal coordinateur le membre du BF/FAF, Hakim Meddane.
M. B.