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Bouteflika n'était pas fier d'être algérien à cause d'un dinar faible

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  • Bouteflika n'était pas fier d'être algérien à cause d'un dinar faible

    Le candidat Abdelaziz Bouteflika, en 1999, avait promis à Béchar de redonner son lustre d’antan au Dinar algérien qui était selon lui, indigne d’un grand pays comme l’Algérie.

    "Je suis triste de dire, que je ne suis pas fier d’être algérien alors que je sais que 1000 dinars algériens valent 30 dirhams marocains", s'enflammait-il, la mine dépitée, devant une population qui avait l'air d’être plutôt circonspecte de se faire insulter de la sorte.

    "Lorsque l’Algérie était un pays, un Dinar algérien valait 1,25 Franc français, et 1,5 Dirham marocain. Ceci est sans aucun doute, un manquement de l’état algérien combiné à une politique en échec". Puis de rejeter la responsabilité sur la population, qui selon lui, était responsable autant que l’état de la situation. "Vous êtes tous responsable de la situation, tous. Vous en tirez profit de tous les fléaux : corruption, contrebande, drogue, mafia… ", accusait Bouteflika à l’époque le propos plein de morgue.

    Mais 18 ans plus tard, et sous son règne, qu’en est-il de la situation du dinar algérien, de la contrebande, de la drogue et de la mafia ? Pourrait-il nous refaire le même discours ? Nous expliquer, le pourquoi d’une situation financière catastrophique du pays ?

    Hier, encore, devant le sénat algérien, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Loukal, expliquait que la monnaie algérienne était devenue "non convertible". C’est-à-dire, une monnaie dont personne ne veut. Que la monnaie nationale ne valait plus rien, pas même les 30 dirhams pour 1000 dinars de 1999 (chiffre à l'époque, du cours parallèle et non-bancaire soit dit en passant). Faut-il rappeler aux étourdis que le taux parallèle du dinar est désormais de 190 dinars pour un euro. Un niveau jamais atteint depuis la création de la monnaie européenne.

    Au fait, l’inflation est telle, que le Dinar algérien ne peut s'échanger que dans les marchés parallèles du pays, qui fleurissent (où pullulent, c'est selon) dans toutes les placettes des villes, et les bijouteries du coin !

    190 dinars s’échangent dans ces endroits officieux à 1 euro… Un seul malheureux euro. Autant dire plutôt, une armée de dinars contre un seul valeureux euro !

    Le docteur Mabtoul, économiste reconnu pour la mesure, dans une de ses contributions au Matin d’Algérie, prévenait même qu’un scénario à 300 DA pour un euro n’était pas à écarter dans un futur proche. Un autre spécialiste financier, Ali Benouari, expliquait dans une intervention sur Al Magharibia, que l’Etat algérien, pour épargner la devise, était en train d’imprimer des billets de banque à grande échelle. Une situation qui, selon les chiffres officiels de l’ONS, avait placé l’inflation à des niveaux très élevés, qui dépassait les 8,5 au mois de janvier 2017. Le dinar, dans ce contexte, ne peut que dégringoler en toute évidence.

    Alors, la question qu’il faudra poser au président algérien est la suivante : êtes-vous fier maintenant d’être le président algérien, qui a créé un dinar non-convertible et dont personne ne veut ? Êtes vous enfin fier d'être algérien?

    Hebib Khalil
    Le Matin




    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Nous en sommes à pire . La valeur du dinar , tel le Franc CFA dépend toujours de Bariz avec en plus les ukases des rebrabistes. Ils doivent être les premiers a bénéficier de la convertibilité du dinar.

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    • #3
      Envoyé par khore
      tel le Franc CFA dépend toujours de Bariz avec en plus les ukases des rebrabistes. Ils doivent être les premiers a bénéficier de la convertibilité du dinar.
      tu khorote n'importe quoi..

      qui demande la convertibilité ?

      les gens qui ont bcp d'argent et veulent expatrier leurs capitaux

      c'est quoi la convertibilité ?

      fixer le dinar officiellement !

      est ce possible ?
      non !! aucun pays en voie de développement !

      quelle est la situation actuelle ?
      dinar flottant à deux taux..

      pourquoi faire ?
      pour gérer les imports... ce qui est sélectionné profite du taux de change officiel. ce qui n'est l'est pas, le privé est libre de l'importer mais à ses propres frais.. ce qui donne des prix très élevés.

      à quoi servent les prix très élevés ?
      à freiner si ce n'est dissuader la consommation de certains produits. c le cas pour la pomme française (la belle golden) sous prétexte d'encourager la pomme de batna et ngaoues..

      voila khore ! qd on ne sait pas on s'abstient d'étaler son ressentiment contre bariz.. qui serait très intéressée par un dinar élevé actuellement !! et j'en parle en connaissance de cause !!

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      • #4
        .... Qui en est responsable? .....

        .... Non, ce n'est pas le peuple ..... Non plus ce sont pas les escrocs, ne

        sont pas cupides barons et tous les autres ..... C'est uniquement et

        seulement celui qui détient tous les pouvoirs ..... Un président doit être

        ""l'homme sérieux"" ..... L'homme qui n'a pas besoin d'être applaudi,

        l'homme qui ne cherche pas à faire plaisir, mais à faire un travail sans

        attendre de la reconnaissance de quiconque. ..... Il doit être conscient

        que le poids de la responsabilité, ce n'est pas les beaux discours.

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        • #5
          voila khore ! qd on ne sait pas on s'abstient d'étaler son ressentiment contre bariz.. qui serait très intéressée par un dinar élevé actuellement !! et j'en parle en connaissance de cause !!
          merci pour la leçon d'économie

          Pour le petit commerçant cha3bi , la "convertibilité" du dinar en pratique se résume au taux de change officieux -qui selon les initiés se fixe à l'Ambassade de Bariz en Algérie , ou au quota que depuis des lustres le gouvernement accorde aux privés...Au moment de la faillite, régulièrement le FMI accordait un prêt en devises à l'Algérie qui était réparti entre les commerçants pour payer leurs "licences". Seuls les pistonnés avaient droit à cette manne. Ils échangeaient , ou "convertissaient" au taux officiel leurs dinars. Monsieur REBRAB était toujours le premier servi . Depuis il a tenté de faire passer une loi pour lui permettre d'acheter des usines à l'étranger et de payer en monnaie locale.

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          • #6
            merci pour la leçon d'économie
            no loin de moi la leçon..
            et pardon pour mon vocabulaire un peu blessant.

            le pb c le discours politique..
            bouteflika critique le taux de change pour récup le contrôle de la banque d'algérie..
            qd il le fait, il continue la même politique..

            parce que il n'y en a pas d'autre !!

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