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L’Algérie livre six djihadistes au Maroc

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  • L’Algérie livre six djihadistes au Maroc

    UN «MAGHREB DU TERRORISME UNIFIÉ» SE PRÉCISE
    L’Algérie livre six djihadistes au Maroc
    04 février 2007 - Page : 2


    La troisième génération des candidats à la «guerre sacrée» vient tout juste de sortir de l’adolescence.


    Dix-sept personnes accusées de relation avec le Groupe salafiste pour la prédication et le combat, devenu depuis peu Al Qaîda au Maghreb, ont été condamnées à des peines allant jusqu’à dix ans de prison ferme. Six d’entre elles avaient été remises par l’Algérie au Maroc, après avoir tenté de rallier le Gspc. Parmi les six personnes arrêtées sur le sol algérien, dans l’Oranie, figurent deux lycéens, membres du groupe, et qui ont écopé chacun d’une amende de 5 000 dirhams (450 euros), a-t-on indiqué de même source.
    D’un autre côté, un autre islamiste marocain extradé en octobre 2005 de Grèce au Maroc via l’Egypte et accusé par le parquet d’avoir tenté d’entretenir des liens avec le Gspc, a été condamné vendredi à sept ans de prison ferme par le même tribunal antiterroriste. Anouar Mjerar était poursuivi, notamment pour «constitution de bande criminelle dans l’intention de préparer et de commettre des actes terroristes» et pour des «liens avec des mouvances terroristes à l’étranger».Dans un autre procès, le tribunal antiterroriste de Salé, ville proche de Rabat a condamné, vendredi, à dix ans de prison un ex-détenu marocain de Guantanamo et plusieurs autres islamistes accusés d’être en contact avec la branche d’Al Qaîda au Maghreb, selon un journaliste de l’AFP. Mohamed Ben Majoune, ex-détenu de Guantanamo, remis le 11 octobre 2006 par les Etats-Unis au Maroc, a nié devant le tribunal être un terroriste mais a reconnu avoir fréquenté en Afghanistan un centre d’entraînement mis en place par Al Qaîda et avoir rencontré Oussama Ben Laden. C’est la plus lourde peine infligée par ce tribunal contre les neuf anciens prisonniers du centre de détention américain. En effet, il avait condamné en novembre 2006 à des peines allant de trois à cinq ans, trois d’entre eux remis en février 2006 par les Etats-Unis et acquitté le 19 janvier 2007 cinq autres relâchés par les Américains en août 2004. Il n’y pas deux semaines encore, les autorités marocaines avaient procédé à l’arrestation de 26 personnes de nationalité marocaine, toutes interpellées dans le cadre d’une opération antidjihadiste dans le royaume chérifien. Les premiers éléments de l’enquête ont révélé l’existence de liens de soutien financier et logistique avec le Gspc algérien, le groupe islamique combattant marocain, ainsi qu’avec d’autres personnes connues pour leurs liens avec des milieux jihadistes, comme Mohamed Guarbouzi.
    Les spécialistes du dossier sécuritaire marocain estiment que cette opération de mobilisation de candidats pour la guerre en Irak, a été menée de concert avec le Groupe salafiste pour la prédication et le combat algérien, qui a désormais le leadership sur toutes les organisations djihadistes du Maghreb, grâce, notamment à sa collusion avec Al Qaîda, et le Groupe islamique combattant marocain(Gicm). Cependant, des rapports confidentiels de la DST font état d’un risque réel et craignent une déflagration islamiste dans le Royaume chérifien, ou un «retour de flammes», notamment après les arrestations opérées chez les candidats au djihad irakien.
    Les menaces proférées par Ayman al-Zawahiri contre le Royaume tiennent toujours le pays sous la menace d’attentats islamistes, et les nouvelles connexions opérées entre le Gspc et le Gicm ou la Salafiyya djihadiyya se sont bel et bien faites sur la base d’actions à mener.
    Le départ de jeunes Marocains en Irak n’était qu’un palliatif, un entraînement à des attaques intérieures à venir, assurent les officiers de la DST qui, de ce fait, ont redoublé la cote d’alerte. Cette agitation marocaine est bien évidemment à replacer dans un contexte marqué par l’expansion du jihad dans toute la région. Il y a un peu plus d’un mois, l’arrestation, à Meftah, près d’Alger, de deux terroristes tunisiens appartenant à un groupe djihadiste, et qui s’apprêtaient à rejoindre les maquis du Gspc, avait donné matière à réflexion. Les deux terroristes venaient de Libye où ils étaient en contact avec d’autres organisations terroristes, comme le Groupe islamique combattant libyen. Sur le moment, et après l’énorme émotion générée par l’exécution de Saddam Hussein à Baghdad, on estimait que ces réseaux activaient uniquement pour recruter des candidats au djihad en Irak. Par la suite, on a dû reconnaître que la toile d’araignée opérait de nouvelles expansions et que cette connexion entre les groupes armés marocains, comme la Salafiyya djihadiyya ou le Gicm, et le Gspc algérien, qui se pose comme la branche armée d’Al Qaîda dans la région, renseignait sur les nouvelles mutations du terrorisme dans le Maghreb. Deux semaines seulement après l’arrestation des deux terroristes tunisiens, des accrochages ont opposé, aux environs de Tunis, les forces de sécurité à un groupe armé qualifié de «salafiste terroriste», dont six membres se sont infiltrés à travers les frontières terrestres algériennes, selon le ministre tunisien de l’Intérieur, Rafik Haj Kacem. Les accrochages qui avaient débuté le 23 décembre et qui ont pris fin le 3 janvier, se sont soldés par 12 morts et 15 arrestations du côté des «salafistes», tandis que les forces de sécurité ont compté deux morts et trois blessés.
    Par le biais de cette double fusillade, connue depuis lors sous le nom de l’«affaire de Grombalia», la Tunisie venait d’adhérer au Club très ouvert des pays de la région maghrébo-sahélienne touchés par la «fièvre dudjihad».




    Fayçal OUKACI
    la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.

  • #2
    extradition de djihadistes marocains d'algérie

    L¹Algérie extrade six djihadistes au Maroc (2/5/2007)


    Dans le cadre de la coopération entre l¹Algérie et le Maroc dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, Alger a extradé six djihadistes marocains à Rabat, rapporte le journal algérien l¹Expression.
    Parmi les six personnes arrêtées en Algérie, dans l¹Oranie, figurent deux lycéens, membres du groupe, et qui ont écopé chacun d¹une amende de 5 000 dirhams (450 euros), a-t-on indiqué de même source.

    Une peine de 7 ans de prison pour «liens avec des mouvances terroristes»

    Anouar Majrar, poursuivi pour «liens avec des mouvances terroristes à l¹étranger», a été condamné vendredi, en première instance, à une peine de sept ans de prison ferme par la Chambre criminelle de l¹annexe à Salé de la Cour d'appel de Rabat.
    Majrar, un ex-employé dans un restaurant en France, a été jugé pour «constitution de bande criminelle dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes dans le cadre d¹un projet collectif visant à porter atteinte à l'ordre public», «falsification de passeport, incitation d'autrui à commettre des actes terroristes et liens avec des mouvances terroristes à l'étranger».
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    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      enfin un début de coopération pour faire barrage à la menace du terrorisme .
      Mr NOUBAT

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