Tweet
DES ÉLÈVES D’ATH YENNI (TIZI OUZOU) EN VOYAGE PÉDAGOGIQUE À AÏN SEFRA Recueillement sur la tombe d’Isabelle Eberha
Recueillement sur la tombe d’Isabelle Eberhardt
Des élèves du CEM Larbi-Mezani et du lycée Si Hacen-Outaleb d’Ath Yenni, dans la wilaya de Tizi Ouzou, ont pris part à un séjour pédagogique d’une semaine, durant les vacances scolaires de printemps, dédié à la mémoire de la légendaire écrivaine et journaliste Isabelle Eberhardt, sous le thème “Une voie, une foi”.
Les collégiens et les lycéens d’Ath Yenni, accompagnés par leurs propres enseignants ainsi que des animateurs du mouvement associatif local, se sont déplacés auront ainsi vécu une très belle aventure en effectuant plus de 800 kms pour rallier la région de Aïn Sefra, dans la wilaya de Nâama, et se recueillir sur la tombe de la regrettée écrivaine et journaliste, décédée tragiquement lors des inondations survenues dans la région le 21 octobre 1904, alors qu’elle n’avait que 27 ans. “Elle avait le grand mérite d’avoir défendu les droits des autochtones en dénonçant les affres du colonialisme de l’poque. Son génie littéraire lui permettait de narrer fidèlement tous les endroits qu’elle avait explorés et partagé le quotidien des habitants”, a souligné Adel Arezki, l’un des initiateurs de l’activité qui s’est déroulée en présence de Hakim Talbi, président de l’association pour la promotion de la culture amazighe à Nâama, de Abdelkader Daïfallah, professeur en critique littéraire contemporaine à l’université de Nâama et du président de l’association Safia-Ketou de Aïn Sefra. Pour notre interlocuteur, “c’est à l’instar de cette grande exploratrice du grand Sud algérien que ces élèves de Haute Kabylie auront vécu d’agréables moments en sa mémoire en visitant les sites paradisiaques que recèle cette région féérique où subsistent des gravures rupestres décrivant la faune préhistorique, le tout agrémenté d’une longue visite des ksour et des splendides vallées de la région, soient de purs produits de Dame nature où se côtoient de grands lacs envahis par de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs”. Durant tout le séjour et chaque soir au terme d’une riche journée de découvertes, les jeunes d’Ath Yenni s’organisèrent en ateliers d’écriture et de lecture pour résumer en tamazight cette expédition didactique tout simplement mémorable. “Isabelle Eberhardt, d’origine russe née en Suisse, ne se trouvait pas là par hasard, elle qui finira même par maîtriser les dialectes amazighs en embrassant les mœurs locales dans une région encore habitée par une ethnie amazighe millénaire toujours détentrice d’une grande richesse en art et en histoire”, ajoutera encore notre interlocuteur. C’est dire que tous ces élèves venus de la fameuse “Colline oubliée” jadis peinte par l’illustre Mouloud Mammeri ne sont pas près … d’oublier, en tout cas, cette belle sortie pédagogique qui, faut-il le souligner, a pu être organisée, avec le concours de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi Ouzou et le précieux soutien de l’auberge de jeunesse d’Ath Yenni.
K. Tighilt
Liberté
Des élèves du CEM Larbi-Mezani et du lycée Si Hacen-Outaleb d’Ath Yenni, dans la wilaya de Tizi Ouzou, ont pris part à un séjour pédagogique d’une semaine, durant les vacances scolaires de printemps, dédié à la mémoire de la légendaire écrivaine et journaliste Isabelle Eberhardt, sous le thème “Une voie, une foi”.
Les collégiens et les lycéens d’Ath Yenni, accompagnés par leurs propres enseignants ainsi que des animateurs du mouvement associatif local, se sont déplacés auront ainsi vécu une très belle aventure en effectuant plus de 800 kms pour rallier la région de Aïn Sefra, dans la wilaya de Nâama, et se recueillir sur la tombe de la regrettée écrivaine et journaliste, décédée tragiquement lors des inondations survenues dans la région le 21 octobre 1904, alors qu’elle n’avait que 27 ans. “Elle avait le grand mérite d’avoir défendu les droits des autochtones en dénonçant les affres du colonialisme de l’poque. Son génie littéraire lui permettait de narrer fidèlement tous les endroits qu’elle avait explorés et partagé le quotidien des habitants”, a souligné Adel Arezki, l’un des initiateurs de l’activité qui s’est déroulée en présence de Hakim Talbi, président de l’association pour la promotion de la culture amazighe à Nâama, de Abdelkader Daïfallah, professeur en critique littéraire contemporaine à l’université de Nâama et du président de l’association Safia-Ketou de Aïn Sefra. Pour notre interlocuteur, “c’est à l’instar de cette grande exploratrice du grand Sud algérien que ces élèves de Haute Kabylie auront vécu d’agréables moments en sa mémoire en visitant les sites paradisiaques que recèle cette région féérique où subsistent des gravures rupestres décrivant la faune préhistorique, le tout agrémenté d’une longue visite des ksour et des splendides vallées de la région, soient de purs produits de Dame nature où se côtoient de grands lacs envahis par de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs”. Durant tout le séjour et chaque soir au terme d’une riche journée de découvertes, les jeunes d’Ath Yenni s’organisèrent en ateliers d’écriture et de lecture pour résumer en tamazight cette expédition didactique tout simplement mémorable. “Isabelle Eberhardt, d’origine russe née en Suisse, ne se trouvait pas là par hasard, elle qui finira même par maîtriser les dialectes amazighs en embrassant les mœurs locales dans une région encore habitée par une ethnie amazighe millénaire toujours détentrice d’une grande richesse en art et en histoire”, ajoutera encore notre interlocuteur. C’est dire que tous ces élèves venus de la fameuse “Colline oubliée” jadis peinte par l’illustre Mouloud Mammeri ne sont pas près … d’oublier, en tout cas, cette belle sortie pédagogique qui, faut-il le souligner, a pu être organisée, avec le concours de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi Ouzou et le précieux soutien de l’auberge de jeunesse d’Ath Yenni.
K. Tighilt
Liberté