Au lendemain d'un défilé militaire géant organisé à Pyongyang, la Corée du Nord a tenté de lancer un missile dimanche mais a échoué, selon les armées américaines et sud-coréennes.
Raté. La Corée du Nord a tenté de lancer un missile dimanche 16 avril près de Sinpo, ville portuaire sur sa côte Est, mais a échoué, ont annoncé les armées américaine et sud-coréenne peu avant l'arrivée à Séoul du vice-président américain Mike Pence pour des discussions sur le programme nucléaire nord-coréen. Il s'agirait, au vu des premiers éléments, d'un missile de moyenne portée, dont le parcours a tourné court au bout de quatre à cinq secondes seulement, a déclaré un conseiller de la Maison blanche sur la politique étrangère.
"Nous n'avons pas besoin d'accroître les ressources face à cela... Nous n'avons pas été surpris, nous nous y attendions", a dit à la presse ce conseiller, qui voyage avec Mike Pence. La Corée du Sud, via son ministère des Affaires étrangères, a estimé qu'il s'agissait d'une "démonstration de force qui menace le monde entier" et brandi la menace de sanctions au cas où Pyongyang effectuerait un nouveau lancement de missile à longue portée ou un nouvel essai nucléaire.
Cette tentative de la Corée du Nord intervient au lendemain d'un défilé militaire géant organisé à Pyongyang, sa capitale, pour le 105e anniversaire de la naissance de son fondateur Kim Il-sung, lors duquel ont été présentés ce qui ressemble à de nouveaux missiles balistiques de longue portée. Le Commandement de l'armée américaine dans le Pacifique a détecté et suivi ce qu'il a estimé être un lancement de missile balistique à 11h21, heure de Hawaï (samedi 21h21 GMT), a déclaré son porte-parole, Dave Benham.
Mike Pence en Asie
Mike Pence a entamé dimanche dans la capitale sud-coréenne une tournée de dix jours en Asie. Les conseillers disent qu'il faut y voir un signe de l'engagement de Washington envers son allié sud-coréen alors que la tension monte dans la péninsule.Les spécialistes s'étaient demandé si le régime dynastique de Kim Jong-un à Pyongyang allait profiter de la journée anniversaire du 15 avril pour lancer un missile balistique ou effectuer un sixième essai nucléaire.
Donald Trump, selon qui le problème de la Corée du Nord sera "traité", a ordonné au groupe aéronaval USS Carl Vinson, qui comprend un porte-avions à propulsion nucléaire, de faire route vers la péninsule coréenne. La Corée du Nord a fait savoir qu'elle n'hésiterait pas à effectuer une frappe nucléaire contre les Etats-Unis en cas de provocation. Elle a dit qu'elle avait développé un missile susceptible d'atteindre le territoire américain mais les experts estiment que le pays a encore besoin de temps pour maîtriser la technologie nécessaire.
Mike Pence a été mis au courant de la tentative nord-coréenne et est en contact avec Donald Trump, a indiqué la Maison blanche. La Corée du Sud a annoncé la convocation d'un conseil de sécurité nationale dans la journée. La Corée du Nord a lancé un missile balistique de la même région ce mois-ci avant le sommet entre les présidents américain Donald Trump et chinois Xi Jinping où il a notamment été question du programme militaire de Pyongyang.
Sinpo, où a eu lieu le lancement de dimanche, est le site d'une base de sous-marins où la Corée du Nord a déjà testé un missile balistique mer-sol qu'elle est en train de développer. Plusieurs essais de missiles ont été menés à partir de sous-marins lanceurs d'engins à proximité de Sinpo. Allié traditionnel de la Corée du Nord, la Chine, que Donald Trump exhorte à faire pression sur Pyongyang, s'est prononcée contre les tirs expérimentaux de missiles et les essais nucléaires de son petit voisin, et elle soutient les sanctions de l'Onu. De nouveau, vendredi, elle a préconisé des négociations pour désamorcer la crise.
La compagnie aérienne nationale Air China a annulé certains vols vers Pyongyang, en raison de la faible demande, mais elle n'a pas suspendu pour autant la totalité de ses liaisons. La Chine a interdit le 26 février toute importation sur son sol de charbon nord-coréen, empêchant ce pays d'écouler son produit d'exportation phare. Les douanes chinoises ont donné pour instruction le 7 avril de refouler les cargaisons de charbon nord-coréen.
Challenges
Raté. La Corée du Nord a tenté de lancer un missile dimanche 16 avril près de Sinpo, ville portuaire sur sa côte Est, mais a échoué, ont annoncé les armées américaine et sud-coréenne peu avant l'arrivée à Séoul du vice-président américain Mike Pence pour des discussions sur le programme nucléaire nord-coréen. Il s'agirait, au vu des premiers éléments, d'un missile de moyenne portée, dont le parcours a tourné court au bout de quatre à cinq secondes seulement, a déclaré un conseiller de la Maison blanche sur la politique étrangère.
"Nous n'avons pas besoin d'accroître les ressources face à cela... Nous n'avons pas été surpris, nous nous y attendions", a dit à la presse ce conseiller, qui voyage avec Mike Pence. La Corée du Sud, via son ministère des Affaires étrangères, a estimé qu'il s'agissait d'une "démonstration de force qui menace le monde entier" et brandi la menace de sanctions au cas où Pyongyang effectuerait un nouveau lancement de missile à longue portée ou un nouvel essai nucléaire.
Cette tentative de la Corée du Nord intervient au lendemain d'un défilé militaire géant organisé à Pyongyang, sa capitale, pour le 105e anniversaire de la naissance de son fondateur Kim Il-sung, lors duquel ont été présentés ce qui ressemble à de nouveaux missiles balistiques de longue portée. Le Commandement de l'armée américaine dans le Pacifique a détecté et suivi ce qu'il a estimé être un lancement de missile balistique à 11h21, heure de Hawaï (samedi 21h21 GMT), a déclaré son porte-parole, Dave Benham.
Mike Pence en Asie
Mike Pence a entamé dimanche dans la capitale sud-coréenne une tournée de dix jours en Asie. Les conseillers disent qu'il faut y voir un signe de l'engagement de Washington envers son allié sud-coréen alors que la tension monte dans la péninsule.Les spécialistes s'étaient demandé si le régime dynastique de Kim Jong-un à Pyongyang allait profiter de la journée anniversaire du 15 avril pour lancer un missile balistique ou effectuer un sixième essai nucléaire.
Donald Trump, selon qui le problème de la Corée du Nord sera "traité", a ordonné au groupe aéronaval USS Carl Vinson, qui comprend un porte-avions à propulsion nucléaire, de faire route vers la péninsule coréenne. La Corée du Nord a fait savoir qu'elle n'hésiterait pas à effectuer une frappe nucléaire contre les Etats-Unis en cas de provocation. Elle a dit qu'elle avait développé un missile susceptible d'atteindre le territoire américain mais les experts estiment que le pays a encore besoin de temps pour maîtriser la technologie nécessaire.
Mike Pence a été mis au courant de la tentative nord-coréenne et est en contact avec Donald Trump, a indiqué la Maison blanche. La Corée du Sud a annoncé la convocation d'un conseil de sécurité nationale dans la journée. La Corée du Nord a lancé un missile balistique de la même région ce mois-ci avant le sommet entre les présidents américain Donald Trump et chinois Xi Jinping où il a notamment été question du programme militaire de Pyongyang.
Sinpo, où a eu lieu le lancement de dimanche, est le site d'une base de sous-marins où la Corée du Nord a déjà testé un missile balistique mer-sol qu'elle est en train de développer. Plusieurs essais de missiles ont été menés à partir de sous-marins lanceurs d'engins à proximité de Sinpo. Allié traditionnel de la Corée du Nord, la Chine, que Donald Trump exhorte à faire pression sur Pyongyang, s'est prononcée contre les tirs expérimentaux de missiles et les essais nucléaires de son petit voisin, et elle soutient les sanctions de l'Onu. De nouveau, vendredi, elle a préconisé des négociations pour désamorcer la crise.
La compagnie aérienne nationale Air China a annulé certains vols vers Pyongyang, en raison de la faible demande, mais elle n'a pas suspendu pour autant la totalité de ses liaisons. La Chine a interdit le 26 février toute importation sur son sol de charbon nord-coréen, empêchant ce pays d'écouler son produit d'exportation phare. Les douanes chinoises ont donné pour instruction le 7 avril de refouler les cargaisons de charbon nord-coréen.
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