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Attaque au gaz en SYRIE: Rapport de renseignement américains manifestement Faux, Trompeur et Amateur

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  • Attaque au gaz en SYRIE: Rapport de renseignement américains manifestement Faux, Trompeur et Amateur

    SYRIE: La Maison-Blanche a publié un rapport de renseignement manifestement Faux, Trompeur et Amateur”
    par Theodore Postol (MIT)


    Ce dessous la traduction d’un premier rapport que vient tout juste de réaliser le professeur Theodore A. Postol, du MIT, sur l’attaque au gaz de Khan Cheikhoun le 4 avril, en réaction à un rapport présenté comme venant de la Maison-Blanche.
    C’est un des deux auteurs de l’étude du MIT de 2013 sur l’attaque au gaz à Damas. La vision de ce grand spécialiste des armes qui a conseillé le Pentagone, est donc importante.

    Lien vers le document Source en Anglais:
    https://fr.scribd.com/document/34499...017#from_embed

    Analyse du rapport de renseignement de la Maison-Blanche du 11 avril 2017, par Theodore Postol

    Une évaluation rapide du rapport de renseignement de la Maison-Blanche publié le 11 avril 2017 à propos de l’attaque à l’agent neurotoxique à Khan Cheikhoun, en Syrie.

    Theodore A. Postol, Professeur émérite en science, technologie et politique de sécurité nationale, Massachusetts Institute of Technology

    Cher Larry :

    Je réponds à ce que vous me transmettez que je comprends être un communiqué de la Maison-Blanche affirmant avoir découvert des informations à propos de l’attaque à l’agent neurotoxique le 4 avril 2017 à Khan Cheikhoun, en Syrie. Ce que je comprends de votre note est que le résumé des renseignements de la Maison-Blanche vous a été communiqué dans la journée du 11 avril.

    J’ai examiné le document avec soin, et je crois qu’on peut montrer, sans aucun doute, que le document ne fournit aucune preuve d’aucune sorte que le gouvernement des États-Unis ait eu une connaissance concrète que le gouvernement syrien ait été la source de l’attaque chimique de Khan Cheikhoun, en Syrie, à approximativement 6 à 7 heures du matin le 4 avril 2017.
    En fait, une preuve principale citée dans le document porte à croire à une attaque qui aurait été exécutée par des individus au sol, et non pas depuis un avion, le matin du 4 avril.

    Cette conclusion se fonde sur une hypothèse faite par la Maison-Blanche lorsqu’elle cite la source de l’émission de sarin et les photographies de cette source. Ma propre analyse est que la source a très probablement été falsifiée ou mise en scène, donc aucune conclusion sérieuse ne pourrait être tirée des photographies auxquelles la Maison-Blanche a fait référence.
    Cependant, si l’on suppose, ce que fait la Maison-Blanche, que la source du sarin venait de ce lieu et que cette localisation n’a pas été falsifiée, la conclusion la plus plausible est que le sarin a été répandu par un engin de dispersion improvisé fabriqué à partir d’une section d’un tube de roquette de 122 mm remplie de sarin et bouchée des deux côtés.

    Le seul fait incontestable énoncé dans le rapport de la Maison-Blanche est l’affirmation qu’une attaque chimique utilisant un agent neurotoxique s’est produite à Khan Cheikhoun, en Syrie, ce matin-là. Bien que le communiqué de la Maison-Blanche répète ce point de nombreuses fois dans son rapport, celui-ci ne contient absolument aucune preuve que cette attaque ait été le résultat d’une munition lâchée depuis un avion. En fait, le rapport ne contient absolument aucune preuve qui indiquerait qui est le coupable de cette atrocité.

    Le rapport accumule au contraire les observations d’effets physiques dont souffrent les victimes qui indiquent sans aucun doute un empoisonnement par un agent neurotoxique.
    La seule source que le document cite comme une preuve que l’attaque ait été perpétrée par le gouvernement syrien est le cratère qu’il affirme avoir identifié sur une route au nord de Khan Cheikhoun.

    J’ai localisé ce cratère en utilisant Google Earth et il n’y a absolument aucune preuve que le cratère ait été créé par une munition conçue pour disperser du sarin après avoir été larguée d’un avion.

    La carte Google Earth en image 1 montre le lieu de ce cratère sur la route au nord de Khan Cheikhoun, comme décrit dans le communiqué de la Maison-Blanche.



    Les données citées par la Maison-Blanche sont plus conformes à la probabilité que les munitions étaient placées sur le sol plutôt que lâchées depuis un avion. Cette conclusion suppose que le cratère n’a pas été falsifié avant les photographies. Cependant, en se référant à la munition dans ce cratère, la Maison-Blanche indique que c’est la source inexacte des données qu’elle a utilisée pour conclure que la munition provenait d’un avion syrien.
    L’analyse des débris visibles sur les photographies citées par la Maison-Blanche indique clairement que la munition était très certainement placée sur le sol avec un explosif de détonation externe sur le dessus qui a écrasé le conteneur afin de disperser la présumée charge de sarin.

    Puisque le temps semble être essentiel ici, j’ai assemblé un résumé des preuves que j’ai que le rapport de la Maison-Blanche contient des conclusions fausses et trompeuses dans une série d’images à la fin de cette discussion. Chacune des images a une description en dessous, mais je vais résumer ces images ci-dessous et attendre d’autres questions sur la base des conclusions que je propose ici.

    L’image 1 montre une capture de Google Earth du coin nord-est de Khan Cheikhoun où se trouve le cratère identifié comme la source de l’attaque au sarin et mentionné dans le rapport de la Maison-Blanche.

    La capture Google Earth affiche également la direction du vent depuis le cratère. À 3 heures du matin, le vent allait directement vers le sud à une vitesse d’environ 1,5 à 2,5 m/s. À 6 heures du matin, le vent se déplaçait vers le sud-est de 1 à 2 m/s. La température était également basse, de 10 à 13°C près du sol. Ces conditions sont absolument idéales pour une attaque à l’agent neurotoxique.

    Lorsque la température près du sol est faible, qu’il n’y a pas de soleil et des vents très lents, l’air frais et dense reste près du sol et il n’y a presque aucun mouvement vers le haut de l’air. Ces conditions impliquent que les particules, les gouttelettes ou les nuages de gaz dispersé restent près du sol lorsque l’air environnant se déplace sur le sol. Nous percevons ce mouvement comme une douce brise dans un matin calme avant le lever du soleil.

    On peut se représenter un nuage de sarin comme un nuage d’encre généré par une pieuvre qui s’échappe. Le nuage d’encre flotte dans l’eau, et à mesure que l’eau se déplace lentement, le nuage se déplace aussi. Comme le nuage est déplacé par l’eau, il se propagera lentement dans toutes les directions à mesure qu’il se déplace. Si la couche d’eau où l’encre est incorporée se déplace de manière à rester près du fond de l’océan, le nuage couvrira les objets alors qu’il se déplace avec l’eau.

    C’est la situation qui se produit lors d’une nuit fraîche avant le lever du soleil lorsque les vents ne se déplacent que doucement.

    Image 5


    Image 6


    Les images 5 et 6 montrent des tableaux qui résument la météo à intervalles de 3 heures à Khan Cheikhoun le jour de l’attaque, le 4 avril, la veille de l’attaque, le 3 avril et le lendemain de l’attaque, le 5 avril. La caractéristique frappante de la météo est qu’il y avait des vents relativement élevés dans les heures du matin à la fois les 3 avril et 5 avril. Si l’attaque par gaz avait été exécutée le jour précédent ou le lendemain matin, l’attaque aurait été très inefficace. Les vents beaucoup plus élevés auraient dispersé le nuage d’agent neurotoxique et le mouvement de vents d’altitudes plus élevées aurait élevé l’agent neurotoxique dans les airs. Il est donc absolument clair que l’heure et le jour de l’attaque ont été soigneusement choisis et n’étaient pas un hasard.

    Image 2

    L’image 2 montre une photographie de haute qualité du cratère identifié dans le rapport de la Maison-Blanche comme la source de l’attaque au sarin. En supposant qu’il n’y avait pas de falsification de preuves au cratère, on peut voir ce que la Maison-Blanche prétend être un diffuseur de l’agent neurotoxique.
    Le diffuseur ressemble à un tube de 122 mm similaire à ceux utilisés dans la production de fusées d’artillerie.

    Dernière modification par Pomaria, 16 avril 2017, 20h40.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    Suite ...
    Comme le montre le gros plan du tube dans le cratère de l’image 3, le tube semble être scellé à l’avant et à l’arrière. Il est également à noter que le tube est aplati dans le cratère, et a également une ligne de fracture qui a été créée par une rupture fragile de l’enveloppe métallique lorsque le tube a été soudainement écrasé vers l’intérieur depuis le dessus.


    L’image 4 montre la configuration possible d’un dispositif de dispersion de sarin improvisé qui aurait pu être utilisé pour créer le cratère et la carcasse écrasée de ce qui était à l’origine un tube cylindrique. Une bonne estimation de la façon dont ce mécanisme de dispersion a fonctionné (encore une fois, en supposant que le cratère et la carcasse n’aient pas été mis en scène, comme l’a supposé le rapport de la Maison-Blanche), est qu’un bloc d’un puissant explosif a été placé sur une extrémité du tube rempli de sarin et a détoné.


    L’explosif a agi sur le tube comme si un maillet l’avait écrasé. Il a conduit le tube dans le sol tout en créant le cratère. Étant donné que le tube était rempli de sarin, qui est un fluide incompressible, lorsque le tuyau a été aplati, le sarin a agi sur les parois et les extrémités du tube, provoquant une fissure sur toute la longueur du tube et également la rupture du bouchon à l’extrémité arrière. Ce mécanisme de dispersion est essentiellement le même que le fait de frapper un tube de dentifrice avec un gros maillet, ce qui entraîne une rupture du tube et le dentifrice est soufflé dans de nombreuses directions selon la manière exacte de la rupture de l’enveloppe du tube de dentifrice.
    Si c’est bien le mécanisme utilisé pour disperser le sarin, cela indique que le tube de sarin a été placé sur le sol par des individus au sol et qu’il n’a pas été largué par un avion.
    L’image 8 montre le diffuseur de sarin improvisé avec une fusée d’artillerie typique de 122 mm et la fusée d’artillerie modifiée utilisée dans l’attaque au sarin du 21 août 2013 à Damas.

    Image 8



    Figure 8 : L’engin artisanal de dispersion de sarin au sol est présenté à côté d’une roquette standard de 122 mm, et de l’obus modifié qui a été utilisé pour disperser le sarin durant l’attaque par agent innervant du 21 août 2013. Contrairement aux obus modifiés utilisés lors de l’attaque sur Damas du 21 août 2013, cet engin artisanal de dispersion est constitué simplement d’une section cylindrique provenant d’une roquette de 122 mm, ou utilisée pour la fabrication de roquettes de 122 mm qui pourraient être remplies de sarin. L’explosif placé en haut du cylindre pourrait l’écraser comme s’il s’agissait d’un tube de dentifrice écrasé par un marteau. Le sarin est alors dispersé autour du tube métallique comme le serait le dentifrice autour du tube de dentifrice.

    À cette époque (le 30 août 2013), la Maison-Blanche d’Obama a aussi publié un rapport de renseignement contenant des inexactitudes évidentes. Par exemple, le rapport indiquait sans équivoque que la fusée d’artillerie contenant le sarin utilisée à Damas avait été tirée depuis une des zones contrôlées par le gouvernement syrien. Il s’est avéré que la munition particulière utilisée dans cette attaque ne pouvait pas aller plus loin qu’environ 2 km, donc très loin d’une zone contrôlée par le gouvernement syrien à cette époque. Le rapport de la Maison-Blanche à l’époque contenait aussi d’autres erreurs cruciales et importantes que l’on pourrait convenablement qualifier d’amateurs. Par exemple, le rapport affirmait que les lieux de lancement et l’impact des pointes des roquettes d’artillerie avaient été observés par des satellites des États-Unis. Cette affirmation était absolument fausse et n’importe quel analyste du renseignement compétent l’aurait su. On pouvait voir les fusées depuis le Space-Based Infrared Satellite (SBIRS) mais le satellite ne pouvait absolument pas voir les points d’impact parce que les points d’impact n’ont pas été accompagnés d’explosion. Ces erreurs étaient des indicateurs clairs que le rapport de renseignement de la Maison-Blanche avait en partie été fabriqué et n’avait pas été vérifié par des experts du renseignement compétents.

    La même situation semble se répéter avec l’actuel rapport de renseignement de la Maison-Blanche. Aucun analyste un tant soit peu compétent ne se prononcerait sur le fait que le cratère présenté comme la source de l’attaque au sarin soit une preuve que le projectile proviendrait d’un avion. Aucun analyste un tant soit peu compétent ne pourrait se prononcer sur le fait que la photo de la carcasse de la cartouche de sarin soit effectivement une cartouche de sarin. N’importe quel analyste compétent aurait des doutes quant à savoir si les débris dans le cratère sont réels ou une mise en scène. Aucun analyste compétent n’aurait laissé passer le fait que la cartouche de sarin a été écrasée avec force par le dessus, plutôt que explosée à l’aide d’une charge explosive à l’intérieur. Toutes ces grossières erreurs d’amateurs montrent que ce rapport de la Maison-Blanche, tout comme le précédent rapport de la Maison-Blanche sous l’administration Obama, n’a pas été examiné correctement par la communauté du renseignement, comme cela a été rapporté.

    J’ai travaillé avec la communauté du renseignement par le passé et je m’inquiète gravement de la politisation du renseignement qui semble arriver de plus en plus fréquemment ces derniers temps ; mais je sais que la communauté du renseignement possède des analystes très compétents. Et si ces analystes avaient correctement été consultés sur les déclarations du rapport de la Maison-Blanche, ils n’auraient pas approuvé ce document.


    Je suis disponible pour développer substantiellement ces commentaires. Je n’ai eu que quelques heures pour examiner rapidement le rapport de la Maison-Blanche. Mais une lecture attentive rapide montre sans beaucoup d’analyses que ce rapport ne peut pas être correct, et il semble que ce rapport n’a pas été correctement vérifié par la communauté du renseignement.


    C’est un problème vraiment très grave.


    Le président Obama a été initialement mal informé sur les supposés indices du renseignement selon lesquels la Syrie avait perpétré l’attaque à l’agent neurotoxique à Damas, le 21 août 2013. C’est une information qui est désormais publique. Le président Obama a indiqué que sa compréhension initialement fausse était due au fait que les renseignements lui montraient clairement que la Syrie était la source de l’attaque à l’agent neurotoxique.
    Cette information fausse a été corrigée lorsque le Directeur du renseignement national d’alors, James Clapper, a interrompu le Président durant un exposé des renseignements
    . D’après le président Obama, M. Clapper a dit au Président que les renseignements selon lesquels la Syrie était l’auteur de l’attaque n’étaient pas un truc facile à faire avaler.

    La question à laquelle doit répondre notre nation est comment le Président a-t-il été initialement induit en erreur sur des conclusions aussi profondément importantes ?

    Une deuxième question, tout aussi importante, est comment la Maison-Blanche a produit un rapport de renseignement manifestement incorrect et amateur, qui a été rendu public et jamais rectifié ?

    La même information fausse dans le rapport du renseignement publié par la Maison-Blanche le 30 août 2013 a été solennellement fournie par le Secrétaire d’État John Kerry dans sa déposition au Comité des affaires étrangères du Sénat !

    Nous faisons de nouveau face à une situation où la Maison-Blanche a publié un rapport de renseignement manifestement faux, trompeur et amateur.

    Il est tard dans la soirée pour moi, donc je vais arrêter mon examen ici.

    Je suis prêt à fournir à mon pays toute analyse ou toute aide qui relève de ma compétence. Ce que je peux dire de façon certaine ici, c’est que ce que raconte maintenant la Maison-Blanche au pays ne peut pas être vrai et le fait que cette information a été fournie dans ces conditions pose les questions les plus sérieuses sur la gestion de notre sécurité nationale.

    Sincèrement vôtre, Theodore A. Postol
    Professeur émérite en science, technologie et en politique de sécurité nationale
    Dernière modification par Pomaria, 16 avril 2017, 21h02.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Qui est Theodore A. Postol ?

      Theodore Postol est professeur de Science, Technologie et de Stratégie en Sécurité Nationale dans le programme de Science, Technologie et Société du MIT (Massachusetts Institute of Technology).

      Il a fait ses études de premier cycle en physique et de deuxième cycle en ingénierie nucléaire au Massachusetts Institute of Technology.
      Après avoir obtenu son doctorat, le Professeur Postol a rejoint l’équipe du Laboratoire National Argonne, où il a étudié la dynamique microscopique et la structure des liquides ainsi que des solides amorphes à l’aide de la diffusion de neutrons, de rayons X, et de lumière, en parallèle avec des techniques informatisées de dynamique moléculaire.
      Par la suite, il s’est dirigé vers le bureau du Congrès d’Évaluation Technologique pour étudier les méthodes de déploiement des missiles MX, et, plus tard, il a travaillé comme conseiller scientifique auprès du chef des opérations navales.

      Après avoir quitté le Pentagone, le Professeur Postol a participé à la mise en place d’un programme à l’Université de Stanford pour former les chercheurs en milieu de carrière à étudier les développements dans les technologies d’armement relatives à la défense et à la stratégie de contrôle des armes. En 1990, la Société Américaine de Physique remet le prix Leo Szilard au Professeur Postol.

      En 1995, il reçoit le prix Hilliard Roderick des mains de l’Association Américaine pour l’Avancée des Sciences, et en 2001 le prix Norbert Wiener remis par Les Professionnels de l’Informatique pour la Responsabilité Sociale pour avoir débusqué un grand nombre d’affirmations fausses sur les défenses par missiles.
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        Bah voyons !

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        • #5
          Admirez la force de la propagande :

          "Le Gouvernement de SADDAM, ....puis maintenant, le Gouvernement Syrien,est coupable de ces attaques chimiques et la Russie est complice.

          Point final

          fermez le ban !
          " il y a plus rien à dire.

          La propagande du “monde libre” et la culture de la tromperie fonctionne toujours de la même façon lorsque de telles attaques, toujours alimentées d’insoutenables images, se produisent. Alors qu'on croyais que ce genre de mensonge ne se passait que dans les pays dictatoriaux, mais non. mais non !

          Dans les médias lourds, au départ on fait mine d’avoir quelques doutes quant aux auteurs de ces attaques même si pèsent de forts soupçons contre l’armée du méchant dictateur.

          Ensuite, avec le temps, sans que le moindre élément incontestable et vérifiable aille dans ce sens, les soupçons, sans cesse rabâchés, se transforment progressivement en certitudes.

          Et tous ceux qui oseraient émettre des doutes contre cette “fabrique du coupable idéal” se transforment en indéfectible soutien de l’ignoble dictateur, d’horrible fasciste, ou, crime ultime, de complotiste ! Soit

          En gros, une fois les montagnes de mensonges passées par les médias de masse parmi l'opinion mondiale, l'effet des démentis ultérieurs parait à première, vu nulle. Personne ne l'écoute. mais en apparence seulement !!!

          perso, je crois que c'est la confiance des peuples envers leurs policards et leurs médias qui se perd.
          Raison de plus, que le phénomène de rejet, et le choix des partis politiques extrémistes se propage à toute vitesse dans tous les pays occidentaux. Juste par rejet de cet ordre bati sur le mensonge et la tromperie.

          Mais l’ascension fulgurante de ce phénomène de rejet pami les peuples me parait très dangereux ! Il est temps que de vrais démocrates décricotent cette perte de confiancedes peuples envers ces élites qui prennent le destin des peuples vers l'abime.
          Dernière modification par Pomaria, 16 avril 2017, 21h20.
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            C'est sûr! Saddam et Bachar sont innocents comme l'agneau qui vient de naitre:oeilfermé
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

            Commentaire


            • #7
              hben
              C'est sûr! Saddam et Bachar sont innocents comme l'agneau qui vient de naitre:
              hben

              désolée mais on ne peut pas combattre l'injustice par une injustice plus grande.

              ce n'est pas parceque Saddam était un dictateur, que les états unis s'érige le droit :
              - d'affamer tout un peuple,
              - de foutre en l'air tout un pays,
              - de l'envahir sous prétextes fallacieux,
              - de tuer et détuire, et générer 1 millions de morts,
              - d'y créer un chaos indescrptible
              - et pour couronner toute son injustice et son inconséquence, faire le lit d'un MONSTRE qui est en train de dévorer tout le monde.
              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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              • #8
                Mais oui, Pomaria, les 5.000 morts en mars 1988 à Halabja, dans le Kurdistan irakien, c'est un coup des Américains, Saddam et Ali le chimique ne sont pas responsable.



                Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                Commentaire


                • #9
                  zek
                  Mais oui, Pomaria, les 5.000 morts en mars 1988 à Halabja, dans le Kurdistan irakien, c'est un coup des Américains, Saddam et Ali le chimique ne sont pas responsable.
                  et les 1 millions de morts juste pendant l’embargo, qu'est ce que t'en dit ??

                  les millions de morts après le chaos crée par tes amis les amères loques, qu'est ce que t'en dit ?

                  de quel droit tes amis les amères loques s'égite-t-il le droit d'aller tuer ce pays, ce peuple ?

                  Le peuple irakien ne lui ont pas demander de les affamer, puis de les tuer à ce que je sache ...

                  de quel droit les amères loques sont aller créer un chaos indescritpible en Afghanistan, en armant les milices talibans !

                  de quel droit affament-ils les peuple sde plusieurs pays du monde ?

                  de quel droit ils zigouilles par drones et par largages de bombes des villages, des hopitaux, des mlariages et ce n'est considéré que des dégats collatéraux ?

                  de quel droit les amères loques sont allé armé les milices en Syrie ?

                  de droit ....
                  et la liste est longue.

                  En résumé:

                  tes amis les Amères Loques = CHAOS pour tous les pays qui ne leurs sont pas soumis.
                  Dernière modification par Pomaria, 16 avril 2017, 21h56.
                  Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                  Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                  Commentaire


                  • #10
                    Mais oui, Pomaria, les 5.000 morts en mars 1988 à Halabja, dans le Kurdistan irakien, c'est un coup des Américains, .
                    Non mais c'est infiniment moins horrible que ce que les irakiens ont subit ....... par après .

                    Saddam et Ali le chimique ne sont pas responsable
                    Si si ...... mais ils ont tout les deux été pendus ..

                    A quand le gibet pour :

                    George bush père
                    Madeleine albright
                    Georges bush fils et son chien Tony blair
                    Colin powell
                    Donald rumsfeld

                    Et toute la clique des Neoc0ns qui ont tués bien plus que saddam et Ali le chimique ...... mais qui hélas connaîtrons une retraite bien paisible .....
                    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                    Commentaire


                    • #11
                      Le professeur le dit clairement..
                      Alors qu'Obama s'était montré prudent concernant les attaques chimiques de 2013 ;
                      Trump, lui, s'est fait avoir comme un bleu.. par les rapports mensongers que lui auraient adressé ses services de renseignements !


                      Commentaire


                      • #12
                        Photos du cratère de la présumée attaque chimique avec des hommes "masquées"



                        Un homme portant un masque à gaz conçu pour filtrer les petites particules, ainsi qu’une simple chemise et des gants en latex. Les deux autres hommes se tenant à proximité portent une tenue similaire.

                        Or, pour Theodore Postol, «si du sarin avait été présent sur ce site au moment de la photographie, tous les protagonistes auraient reçus une dose létale ou débilitante de sarin». Selon lui, «le fait que ces gens étaient habillés de façon si inadéquate démontre soit une ignorance totale des façons de se proteger de l’intoxication au sarin, soit qu’ils savaient que le site n’était pas sérieusement contaminé».

                        Theodore Postol dit «Il m’est difficile de croire qu’une personne compétente pourrait avoir participé à la rédaction du rapport de la Maison Blanche […] cela suggère que la motivation n’était aucunement l’analyse sérieuse [des faits]», estime t il.

                        «Cette découverte est dérangeante. Elle indique que le rapport était probablement purement destiné à justifier des actions qui n’auraient pu l’être par des informations fiables», poursuit-il.

                        Rappel de l’attaque de la Ghouta orientale

                        Il a rappelé le précédent du rapport du 30 août 2013, après la contamination chimique d’al-Ghouta orientale, que le professeur avait démonté lors d’une étude publiée en 2014.
                        Accompagné d’un ancien inspecteur des Nations unies, Richard Lloyd, mais aussi spécialiste des missiles, il avait alors étudié des centaines de clichés et de vidéos de restes d’ogives et d’impacts au sol.
                        Ils avaient pu ainsi calculer la portée des projectiles embarquant du gaz sarin ainsi que leur provenance : avec une portée de seulement deux kilomètres, les spécialistes ont assuré qu’ils ne pouvaient provenir que d’un quartier situé au nord de celui de la Ghouta. Une zone alors sous contrôle des «rebelles». Des conclusions qui avaient été jugées probantes, notamment, par Le Point.

                        Exigence d'une enquête approfondie

                        Selon M. Postol , «ce qu’il s’est passé sous l’administration Obama se produit maintenant avec l’administration Trump».

                        A la différence que, dans ce cas, «le président a pris la décision de lancer 59 missiles de croisière sur une base aérienne syrienne […] risquant une confrontation avec la Russie tout en sapant la coopération visant à gagner la guerre contre l’Etat islamique». Barack Obama n’avait pour sa part pas franchi le pas de l’intervention et avait refréné les ardeurs belliqueuses d’un François Hollande impatient d’en découdre avec Damas. Mais il avait néanmoins obtenu le démantèlement de l’arsenal chimique syrien.

                        L’universitaire a par ailleurs appelé à ce qu’une enquête soit ouverte aux Etats-Unis sur les circonstances dans lesquelles un «rapport aussi biaisé» avait pu être produit «au plus haut niveau [du] gouvernement» américain.
                        «Je conclus donc qu’il est nécessaire de mener une enquête approfondie de ces événements, qui ont trompé des membres de la Maison Blanche, ou pire encore, été causés par des personnes cherchant à forcer des décisions non justifiées par les informations citées», met en garde le professeur Postol.
                        M. Postol qui accuse l’administration américaine au mieux d’incompétence et au pire d’avoir falsifié ses accusations contre la Syrie pour justifier ses frappes relève un autre élément.

                        Le scientifique avait déjà rendu public un rapport sur cette question le 11 avril, où il présumait notamment que le projectile utilisé lors de cette contamination chimique ne pouvait être une bombe larguée par un avion de l’armée syrienne, contredisant les accusations de Washington et des occidentaux.

                        Algerie 1
                        Dernière modification par Pomaria, 17 avril 2017, 13h12.
                        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                        • #13
                          capo
                          Alors qu'Obama s'était montré prudent concernant les attaques chimiques de 2013 ;
                          Trump, lui, s'est fait avoir comme un bleu.. par les rapports mensongers que lui auraient adressé ses services de renseignements !
                          je ne pense pas que TRUMP s'est fait avoir comme un bleu, comme tu présumes.

                          je pense plutot que TRUMP a été obligé, contraint et menacé par les néocons. Sous peine de demande de destitution pour des mensonges avérés.
                          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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