Conseillère nationale adjointe de la sécurité de Donald Trump, K.T. McFarland a refusé dimanche de dire si le lancement de missile raté par la Corée du Nord était dû à un cyber-sabotage des États-Unis.
Washington préfère souligner le "fiasco" de la dernière tentative de tir de missile nord-coréenne. Par la voix de la conseillère nationale adjointe de sécurité K.T McFarland, les Etats-Unis ont (timidement) botté en touche dimanche soir les soupçons de cyber-sabotage les visant. "Vous savez que nous ne pouvons pas parler de l'intelligence secrète et de ce qui aurait pu être fait, des opérations secrètes", a déclaré K.T. McFarland à "Fox News Sunday", avant d'ajouter qu'elle n'avait "vraiment aucun commentaire".
L'ancienne collaboratrice de la Fox News avait pourtant souligné plus tôt, dans un message équivoque, que l'échec du test de tir de missile non nucléaire par Pyongyang était loin d'être la première tentative ratée et que la guerre cybernétique fait maintenant partie intégrante du paysage géopolitique. Dans une interview à la BBC, l'ancien ministre britannique des Affaires étrangères Malcolm Rifkind a par exemple affirmé "qu'il est tout à fait possible que les États-Unis — à l'aide de cyber méthodes — aient réussi à interrompre à plusieurs reprises ces types de tests en les faisant échouer".
"Je pense que nous entrons dans une toute nouvelle ère, pas seulement avec la Corée du Nord, mais avec tout le monde", a pour sa part avancé K.T McFarland au sujet des spéculations sur le rôle des États-Unis dans ce cuisant échec. "Avec n'importe quel pays, pays majeur, nous entrons dans une plate-forme cybernétique, un champ de bataille cybernétique. C'est sur ce terrain que beaucoup de guerres seront combattues à l'avenir" a prédit Mme McFarland.
En visite à l'entrée de la zone démilitarisée entre les deux Corées - du côté sud-coréen - lundi, le vice-président américain Mike Pence a pour sa part qualifié ce test (raté) de "provocation". Cette visite du vice-président Pence - qui a tenu un discours devant plus de 28.500 militaires américains stationnés en Corée du Sud - est une réponse claire au dernier tir de missile de Pyongyang, dimanche matin.
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Washington préfère souligner le "fiasco" de la dernière tentative de tir de missile nord-coréenne. Par la voix de la conseillère nationale adjointe de sécurité K.T McFarland, les Etats-Unis ont (timidement) botté en touche dimanche soir les soupçons de cyber-sabotage les visant. "Vous savez que nous ne pouvons pas parler de l'intelligence secrète et de ce qui aurait pu être fait, des opérations secrètes", a déclaré K.T. McFarland à "Fox News Sunday", avant d'ajouter qu'elle n'avait "vraiment aucun commentaire".
L'ancienne collaboratrice de la Fox News avait pourtant souligné plus tôt, dans un message équivoque, que l'échec du test de tir de missile non nucléaire par Pyongyang était loin d'être la première tentative ratée et que la guerre cybernétique fait maintenant partie intégrante du paysage géopolitique. Dans une interview à la BBC, l'ancien ministre britannique des Affaires étrangères Malcolm Rifkind a par exemple affirmé "qu'il est tout à fait possible que les États-Unis — à l'aide de cyber méthodes — aient réussi à interrompre à plusieurs reprises ces types de tests en les faisant échouer".
"Je pense que nous entrons dans une toute nouvelle ère, pas seulement avec la Corée du Nord, mais avec tout le monde", a pour sa part avancé K.T McFarland au sujet des spéculations sur le rôle des États-Unis dans ce cuisant échec. "Avec n'importe quel pays, pays majeur, nous entrons dans une plate-forme cybernétique, un champ de bataille cybernétique. C'est sur ce terrain que beaucoup de guerres seront combattues à l'avenir" a prédit Mme McFarland.
En visite à l'entrée de la zone démilitarisée entre les deux Corées - du côté sud-coréen - lundi, le vice-président américain Mike Pence a pour sa part qualifié ce test (raté) de "provocation". Cette visite du vice-président Pence - qui a tenu un discours devant plus de 28.500 militaires américains stationnés en Corée du Sud - est une réponse claire au dernier tir de missile de Pyongyang, dimanche matin.
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