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MAROC,Gros mouvements dans l’automobile

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  • MAROC,Gros mouvements dans l’automobile

    Tous les objectifs fixés seront revus à la hausse
    Export, intégration locale, emplois… Les indicateurs perfectibles
    La sous-traitance négocie un nouveau virage




    60 milliards de DH à l’export en 2016! Un taux d’intégration locale qui est passé de 20% en 2012 à 43% en 2016, ou encore un objectif quasi acquis de 175.000 emplois à l’horizon 2020 (contre 85.000 actuellement). «Il y a matière à réfléchir pour revoir à la hausse l’ensemble des engagements. Nous n’avons pas été assez ambitieux en 2014», tient à préciser Tajeddine Bennis, président de la branche industrie de l’Association pour l’industrie et le commerce automobile (Amica). Pour rappel, la filière s’est engagée avec l’Etat à réaliser un chiffre d’affaires de 100 milliards de DH en 2020 et un taux d’intégration locale de 65% en 2020 contre à peine 20% en 2012.

    Mieux, à terme, la filière table sur une capacité d’assemblage de 1 million de véhicules par an! Pour y arriver, il va falloir absolument convaincre un 3e constructeur à venir s’implanter au Maroc. «Tout le monde y travaille sans relâche. Nous avons une feuille de route assez claire sur laquelle nous travaillons avec le ministère de l’Industrie.

    Et c’est très prometteur», assurent des membres de l’Amica. Les industriels se disent convaincus qu’un 3e constructeur s’apprête à franchir le pas, mais sans vouloir en dire plus. En tout cas, ce n’est pas pour 2017. En revanche, la filière assure qu’il y a des pourparlers bien avancés avec des constructeurs. «La recette miracle consiste à montrer l’intérêt et surtout convaincre», soutient-on auprès de l’Amica. Pour l’heure, le Maroc a deux grands acquis: Renault et PSA. De surcroît, il y a un effort d’accompagnement de Ford et Seat en termes de sourcing local.

    Le même effort voire intérêt est manifesté par Volkswagen. D’aucuns vont plus loin et parlent d’une potentielle implantation d’un groupe chinois, dans la ville industrielle du groupe Haite. C’est dans ce contexte précis que l’Amica prépare la 4e édition du salon de la sous-traitance. Pour la première fois, cette vitrine des sous-traitants se tient à Tanger Automotive City, non loin du site industriel de Renault. L’événement, qui promet un fort contenu, se tient du 26 au 28 avril et s’étend sur une superficie couverte de plus de 5.000 m². Plus de 5.000 visiteurs professionnels sont attendus. Pas moins de 280 stands sont déjà confirmés.

    Il s’agit là d’une plate-forme incontournable pour équipementiers et constructeurs en quête de développement du tissu des sous-traitants. «Le salon cherche à attirer des sous-traitants et des secteurs qui n’existaient pas au Maroc il y a quelques années. L’intérêt est de développer une texture industrielle assez dense et diversifiée», explique Tajeddine Bennis, qui plus est DG de Snop. Il y a un marché de 10 à 12 milliards de DH de sous-traitance au Maroc, tient à préciser Bennis. La thématique retenue cette année s’articule autour de la notion «d’ancrage de la filière automobile par une accélération du développement de la sous-traitance».

    L’événement puise sa force de l’esprit des travaux des écosystèmes. Tous les donneurs d’ordre de la filière seront présents pour des prises de contact directes et des opportunités d’affaires. La répartition des stands par activité fait ressortir une forte dominance des fournitures industrielles (42 stands), suivies de la logistique et emballages (40), ou encore IT et services. Viennent ensuite les engins et systèmes de manutention, la maintenance industrielle, la mécanique de précision, l’ingénierie, la formation…C’est dire la dynamique enclenchée depuis 5 ans.

    Aujourd’hui, une soixantaine d’usines sont en cours de lancement. Des projets qui ont des besoins en termes d’installation, de sous-traitance, de prestations diverses… L’événement s’adresse à l’ensemble des équipementiers du Maroc ainsi que tous ceux qui ont pris la décision de s’implanter au Maroc, en plus de constructeurs… à la recherche de sous-traitants de proximité et d’opportunités de business. Le salon se veut aussi un lieu idéal pour capter des donneurs d’ordre, des acheteurs, des constructeurs…

    Il vient à point nommé favoriser les échanges et le business entre constructeurs-équipementiers de rang 1 et rang 2, d’un côté, et leurs sous-traitants de l’autre. L’intérêt est également de favoriser l’interaction entre donneurs d’ordre nationaux et étrangers ainsi que le développement de partenariats. En 2020, les besoins en sous-traitance de la filière devront dépasser 1 milliard d’euros.

    Synergies

    Cette année, l’Amica tient à faire jouer des synergies avec les autres fédérations industrielles, notamment la filière aéronautique (Gimas), l’électronique (Fenelec), textile, métallurgie (FIMME)… L’effet synergie devra générer encore plus d’opportunités de développement. Le Gimas sera l’invité d’honneur du salon de la sous-traitance. Pour assurer un rayonnement international, l’événement prévoit des pavillons France, Portugal, Espagne, Belgique-Luxembourg, Italie… en partenariat avec les chambres de commerce respectives.


    l'économiste

  • #2
    L'annonce du groupe Haite à été bénéfique pour la région en termes de visibilité.

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