Le Venezuela est un important producteur de pétrole et son économie est également axée sur l’industrie automobile. Mais le pays plonge ces jours-ci dans une grave crise économique avec une inflation galopante, des tablettes vides et une population qui manifeste bruyamment dans les rues. Fidèle à son habitude, le nouveau gouvernement de gauche accuse les entreprises et le gouvernement américains d’être responsables du désarroi économique que subit le pays d’Amérique du Sud.
Hier soir, le constructeur GM annonçait que l’une de ses usines venait d’être saisie par les autorités du pays. Les activités de l’usine ont dû cesser et des actifs comme des véhicules auraient été saisis illégalement sur le site, dit GM dans un communiqué.
Le site GMV (General Motors Venezuela) emploie près de 2700 travailleurs, sans compter ceux des 79 concessionnaires et des nombreux fournisseurs qui l’alimentent en pièces et composantes.
Le pays de l’ancien gauchiste Hugo Chavez est un habitué des saisies et des nationalisations d’entreprise. Pas plus tard qu’en 2014, ce gouvernement avait saisi deux usines du fabricant Clorox, qui a par la suite quitté le territoire.
Peu d’impacts sur GM
Le plus étonnant est que cette nouvelle n'a eu aucun effet négatif sur le titre de GM en Bourse ce matin. Le titre a même légèrement monté, de 0,8 %. La raison principale est que cette usine est déficitaire depuis plusieurs années. Selon Detroit News, GM a même dû encaisser une perte de 720 millions $ au second trimestre 2015 pour dévaluation de la valeur des actifs, notamment à cause de la chute de la devise. La fermer et la rayer des actifs devient de plus en plus une option envisageable.
Globalement, les activités de GM en Amérique du Sud ne comptent que pour une toute petite portion de la production totale. L’an dernier, GM a enregistré une perte de 400 millions $ et n’a vendu que 583 000 véhicules dans cette partie du continent, toujours selon Detroit News.
Il sera intéressant de voir comment réagit le gouvernement Trump.
le journal de Montréal
Hier soir, le constructeur GM annonçait que l’une de ses usines venait d’être saisie par les autorités du pays. Les activités de l’usine ont dû cesser et des actifs comme des véhicules auraient été saisis illégalement sur le site, dit GM dans un communiqué.
Le site GMV (General Motors Venezuela) emploie près de 2700 travailleurs, sans compter ceux des 79 concessionnaires et des nombreux fournisseurs qui l’alimentent en pièces et composantes.
Le pays de l’ancien gauchiste Hugo Chavez est un habitué des saisies et des nationalisations d’entreprise. Pas plus tard qu’en 2014, ce gouvernement avait saisi deux usines du fabricant Clorox, qui a par la suite quitté le territoire.
Peu d’impacts sur GM
Le plus étonnant est que cette nouvelle n'a eu aucun effet négatif sur le titre de GM en Bourse ce matin. Le titre a même légèrement monté, de 0,8 %. La raison principale est que cette usine est déficitaire depuis plusieurs années. Selon Detroit News, GM a même dû encaisser une perte de 720 millions $ au second trimestre 2015 pour dévaluation de la valeur des actifs, notamment à cause de la chute de la devise. La fermer et la rayer des actifs devient de plus en plus une option envisageable.
Globalement, les activités de GM en Amérique du Sud ne comptent que pour une toute petite portion de la production totale. L’an dernier, GM a enregistré une perte de 400 millions $ et n’a vendu que 583 000 véhicules dans cette partie du continent, toujours selon Detroit News.
Il sera intéressant de voir comment réagit le gouvernement Trump.
le journal de Montréal
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