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Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, les deux candidats de gauche les plus bêtes du monde

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  • Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, les deux candidats de gauche les plus bêtes du monde

    On est dans un cas d'école historique inouï ou il suffisait de réaliser l'unité pour être en tête ce 23 avril autour de 30 % et de gagner largement contre Le Pen le 7 mai

    La gauche pouvait gagner ce 23 avril 2017 au moins par l'un de ses deux candidats principaux, s'ils s'étaient unis.

    On l'a tous senti, le peuple de gauche, le salariat de gauche était majoritaire et en avait envie. Si la gauche avait obtenu, et c'était à portée de main, un candidat en tête, elle aurait gagné le 7 mai, et elle aurait, enfin, redistribué les richesses, augmenté les minimas sociaux, les salaires et les retraites, baissé les dividendes, abrogé la scélérate loi El Khomri, réduit la durée du travail, contrôle les licenciements, impose une réforme bancaire et fiscale, marché vers la VI° République, une autre Europe, sociale, et l'émancipation du salariat.

    La gauche aurait ainsi pu se relever pour le bien de l'immense majorité du salariat, du sinistre bilan du quinquennat Hollande.

    Le président sortant ne s'est pas contenté de trahir ses électeurs de toute la gauche de mai juin 2012. Alors que la gauche avait tout gagné électoralement dans le pays, en cinq ans, ce président lui a honteusement fait perdre cinq élections, municipales, européennes, sénatoriales, territoriales, régionales! Et il a jusqu'au bout, cyniquement, sans vergogne, avec ses poulains, Valls et Cie, profondément saboté la campagne du candidat de la gauche socialiste qui avait été désigné démocratiquement et largement le 29 janvier aux primaires citoyennes ouvertes à la gauche et aux écologistes.

    Mais si la gauche est éliminée dès le premier tour ce n'est pas seulement à cause du bilan sinistre du quinquennat et du sabotage du président sortant.

    C'est parce qu'elle s'est divisée entre deux candidats qui se sont révélés les plus bêtes du monde en étant incapables de chercher à s'unir en pareille circonstance. On est dans un cas d'école historique inouï ou il suffisait de réaliser l'unité pour être en tête ce 23 avril autour de 30 % et de gagner largement contre Le Pen le 7 mai.

    L'un a cru qu'une campagne solitaire triomphaliste et vengeresse suffirait à arracher in fine une victoire sans se préoccuper d'écouter, d'unifier, de rassembler, de tisser les liens, de mobiliser en profondeur tous les partis, les syndicats, les associations et de s'appuyer sur les élus les plus dévoués. Il a préféré "le peuple" à l'unité de la gauche comme si l'unité de la gauche n'était pas la condition de la mobilisation du peuple. Il a dés le 21 janvier 2016 refusé toute coopération, solidarité, jusqu'au bout, allant jusqu'à se vanter dans les derniers jours d'avoir su "résister à l'unité". Et comme on ne peut gagner sans unité, sans respect de toutes les composantes de la gauche, il a perdu et nous fait tous tragiquement perdre avec lui. Ce sont les plus démunis qui vont payer sa suffisance, livrés maintenant au joug brutal de la droite ultralibérale macronienne.

    Grâce à l'action de la gauche socialiste depuis deux décennies, et surtout depuis le congrès de Toulouse 2012, grâce à ce combat qui a été mené pied à pied contre l'ANI, la loi Sapin, la loi Ayrault, les lois Macron, la déchéance de nationalité, la grande mobilisation sociale unitaire contre la loi El Khomri, Hollande a pu être légitimement écarté et Valls, battu, s'est mis hors du Parti socialiste.

    Mais le candidat élu n'a pas su saisir sa chance et à commencé par manquer gravement à sa parole: alors qu'il avait promis de téléphoner à Jean-Luc Mélenchon des le 29 janvier, pour passer un "accord politique pour "un programme commun de gouvernement", "sans faire de sa propre candidature un préalable", Benoit Hamon s'est aussitôt dédit, et lancé à son tour dans une compétition diviseuse qui l'a conduit à une sévère défaite dont il est, à ce titre, pleinement responsable. Il n'a pas non plus rassemblé la gauche qui était d'abord préoccupée des salaires, de l'emploi, de la réduction du temps de travail et des richesses, ce qui est la politique de l'avenir. Choisir de parler de la fin du travail et des revenus de substitution, ça, c'est plutôt "vieille politique". Il faut un salaire pour tous, un emploi pour tous, un partage des richesses, un fort code du travail, un contrôle des entreprises, ça c'est la "nouvelle politique" pour la jeunesse.

    Avec la gauche socialiste, avec toute la gauche qui doit tirer ensemble ces bilans, se rencontrer, se rassembler, D&S défend plus que jamais l'unité, comme méthode de reconstruction de la gauche, comme stratégie durable et profonde, comme base de résistance et de réorientation face aux politiques ultra-libérales qui nous menacent maintenant. Préparer les législatives de juin le plus vite et le mieux possible sous un sigle commun de gauche unie, tenter de rassembler autour d'une plate forme, et en faisant des accords de désistement de partage des circonscriptions, est le meilleur des choix dans les semaines immédiates.

    Le Pen est une fasciste et à ceux qui disent "il faut l'essayer" nous conseillons "de ne pas essayer Hitler" en lui donnant l'article 16 de la V° République. Ce serait la guerre civile et la haine diviseuse contre les immigrés, dans le seul intérêt des banquiers et il ne sortirait que de la barbarie du désordre de sa victoire éventuelle.

    Macron c'est le libéralisme débridé, le prédicateur libertarien sans frein social, le pire ennemi de notre protection sociale, de notre salaire brut, de nos cotisations payées sur le salaire par le capital. Ce n'est pas le centre, c'est la droite. Ce n'est pas compatible avec la gauche et le socialisme. Ce n'est pas une barrière à Le Pen, c'est un marche pied pour la prochaine fois.

    Macron propose de continuer à supprimer toutes les cotisations sociales comme il a commencé à le faire avec Hollande qui a enlevé déjà 35 milliards d'allocations familiales. Il veut enlever l'assurance maladie, l'assurance chômage du bulletin de paie. Et il propose de faire passer la retraite par répartition en retraite par capitalisation en un système de "points". Avec le Medef, le CAC 40, ils instaurent le prélèvement à la source, manipulent la CSG, rendent le bulletin de paie non obligatoire, et le "simplifient" pour qu'on ne voit plus ce qu'il y a dessus, C'est un vrai hold up géant de 450 de milliards de notre protection sociale : au lieu que ce soit les patrons les actionnaires qui la paient en direct avec notre salaire ce sera... nous-mêmes par l'impôt par la TVA, par l'impôt sur le revenu (sauf l'ISF supprimé bien sur !). On a en face de nous l'offensive la plus dangereuse et la plus globale depuis 70 ans contre ce qui est le meilleur de notre pays : la protection sociale basée sur le salaire et le travail.

    Ce personnage est anormalement arrivé là par surprise, grâce aux manipulations du système, et 200 "une "de medias détenus par 9 milliardaires, grâce au Medef, au CAC 40, c'est la prise du pouvoir directe par l'argent et les financiers les plus dangereux.



    Gérard Filoche,Membre du bureau national du Parti socialiste

    Huffpost

  • #2
    Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, les deux candidats de gauche les plus bêtes du monde
    Les électeurs du PS aussi sont les plus bêtes du monde puisqu'il fallait voter pour le renouveau et le plus apte à gagner, c'est à dire Mélanchon.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Gerard filoche, membre du parti socialiste, oubli de dire que si un candidat devait se désister, c'est bien Hamon. Mais au lieu de cela, on l'a vue souvent trahir le pacte de non agression traitant Mélenchon d'ami de Poutine, de chavez, etc. Hamon savait pertinemment que si il se désistait, la gauche qu'il défendait, celle des fondeurs, serait au pouvoir. Il a fait un choix, celui de sauver le partie socialiste au dépend de son pays.

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      • #4
        Ne dite pas n importe quoi, Hamon est le candidat choisi par les socialistes,mais les traites opportunistes de ce parti on rejoint Macron affaiblissant ainsi Hamon
        Mélanchon n'est pas socialiste, c'est un "communiste" tribun! Qui grâce à ses paroles très commerciales d'un type qui sais qu'il ne gagnera pas à réussi à endormir une parti de l’électorat.
        Le résultat, le PS est mort
        Le LR est moribond
        Macron n'aura pas de majorité pour gouverner, il deviendra le champion du 49/3.
        Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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        • #5
          Les Francais ont choisi une "fille de son pere FN" et un fils de rien "sans parti politique", la France sera ingouvernable quelque soient les resultats des legislatives ...

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          • #6
            Ne pas oublier que, durant le quinquennat, Hamon a trahi les siens bien avant que ceux-ci ne le trahissent

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            • #7
              Gérard Filoche : Ce personnage est anormalement arrivé là par surprise, grâce aux manipulations du système
              Attention qu'on te taxe de complotiste.
              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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              • #8
                Macron n'aura pas de majorité pour gouverner, il deviendra le champion du 49/3.
                Il n'a pas trop intérêt au 49/3, il lui faut la confiance de l'assemblée et les mentions de censure risquent de pleuvoir. Ingouvernable à moins dêtre pragmatique.

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                • #9
                  Ingouvernable à moins dêtre pragmatique.
                  Quand t'as tout le système médiatico-financier derrière toi, tout devient facile.
                  La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                  • #10
                    Quand t'as tout le système médiatico-financier derrière toi, tout devient facile.
                    Tu veux dire toutes les forces lucifériennes , Francs Maçons et banquiers qui depuis des décennies oeuvrent pour l'ante Christ.

                    HOLLANDE a été pourtant transparent. Avec MACRON il a été un des fidèles invités des déjeuners du CRIF avant d'être le premier Chef d'Etat à rendre une visite officielle à la Grande Loge de France, en pleine campagnes électorale.

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                    • #11
                      Mélenchon n'est pas communiste, les idées revus ont la dents dur.

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                      • #12
                        il ce peut que le rôle de hamon est bien d'aider macron a gagner
                        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                        • #13
                          il ce peut que le rôle de hamon est bien d'aider macron a gagner
                          A se demander en effet s'il ne sont que des figurants. Même Marine Lepen peut bien se retirer de ce second tour pour dénoncer l'union antidémocratique contre elle. Ca annulera les élections ce qui chamboulera les cartes du système.
                          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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