Un politologue français, Philippe Moreau Defarges, a appelé, samedi, sur un plateau d’une des principales chaînes d’information de l’Hexagone, «BFM TV» à «l’assassinat» du président turc Recep Tayyip Erdogan.
Commentant le post-référendum en Turquie, et évoquant les « hypothèses » après ce qu’il estime comme étant la « fuite en avant » du président turc, le chercheur à l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI) a formulé l’hypothèses de l’assassinat du chef d’Etat turc pour mettre un terme à cette situation.
«Erdogan est dans une fuite en avant, il va demander encore un renforcement de ces pouvoirs et ça ne peut mener qu’à la catastrophe », a lancé, mordicus, le spécialiste français des relations internationales.
Estimant que « les voies juridiques se referment » en parlant des recours « remarquables que font ces turcs mais qui ne mèneront nulle part», Defarges a formulé l’hypothèse de l’assassinat du président turc.
Recadré timidement par l’animateur de l’émission qui a lui lancé : « L’on ne va pas légitimer l’assassinat pour sortir d’une crise politique », Defarges a poursuivi sur sa lancée en tentant de justifier, de manière confuse, par moments inaudible et par des gesticulations parfois.
« Dans ces situations, l’assassinat…Je vous dirais : Depuis des siècles depuis Rome…Qu’est ce que l’on fait face à un chef que l’on considère comme injuste, c’est un débat extrêmement éprouvant », a bafoué Philippe Moreau Defarges.
Le politologue français ne s’est pas arrêté la. Il a en guise de conclusion de son intervention souligné que « Je suis sur que dans les grandes religions il y a ce débat, donc au sein de l’Islam il y a eu ce débat au sein du Christianisme. Ce débat réapparait ».
Cette intervention et cet appel à l’assassinat d’un chef d’Etat étranger sur une des télévisions les plus suivies de France ont provoqué une série de réactions sur la toile.
Ex porte-parole de la Fédération des Musulmans du Sud de la France, Feiza Ben Mohamed a écrit sur son compte tweeter qu’il s’agit la « d’une incitation à un attentat terroriste, ni plus ni moins », ajoutant que « la question ici n’est pas de savoir si Erdogan est bon ou mauvais mais il s’agit de respecter le choix du peuple turc ».
Toujours en guise de commentaire mais dans un tout autre registre, un internaute a lancé, moqueur, dans un tweet, en évoquant l’appel à l’assassinat d’Erdogan : « Je crois qu’ils ont déjà essayé l’an dernier durant l’été mais ils ont échoué », dans une allusion à la tentative de putsch et d’assassinat menée par le FETO terroriste du président turc à Marmaris, dans la nuit du 15 au 16 juillet dernier.
Rappelons que le référendum populaire sur les amendements constitutionnels, prévoyant le passage d’un système parlementaire à celui présidentiel, tenu dimanche dernier en Turquie, à l’appel du parti au pouvoir l’AK Parti, a abouti à la victoire du « Oui » avec 51,4% des suffrages par contre 48,6% de « Non ».
Commentant le post-référendum en Turquie, et évoquant les « hypothèses » après ce qu’il estime comme étant la « fuite en avant » du président turc, le chercheur à l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI) a formulé l’hypothèses de l’assassinat du chef d’Etat turc pour mettre un terme à cette situation.
«Erdogan est dans une fuite en avant, il va demander encore un renforcement de ces pouvoirs et ça ne peut mener qu’à la catastrophe », a lancé, mordicus, le spécialiste français des relations internationales.
Estimant que « les voies juridiques se referment » en parlant des recours « remarquables que font ces turcs mais qui ne mèneront nulle part», Defarges a formulé l’hypothèse de l’assassinat du président turc.
Recadré timidement par l’animateur de l’émission qui a lui lancé : « L’on ne va pas légitimer l’assassinat pour sortir d’une crise politique », Defarges a poursuivi sur sa lancée en tentant de justifier, de manière confuse, par moments inaudible et par des gesticulations parfois.
« Dans ces situations, l’assassinat…Je vous dirais : Depuis des siècles depuis Rome…Qu’est ce que l’on fait face à un chef que l’on considère comme injuste, c’est un débat extrêmement éprouvant », a bafoué Philippe Moreau Defarges.
Le politologue français ne s’est pas arrêté la. Il a en guise de conclusion de son intervention souligné que « Je suis sur que dans les grandes religions il y a ce débat, donc au sein de l’Islam il y a eu ce débat au sein du Christianisme. Ce débat réapparait ».
Cette intervention et cet appel à l’assassinat d’un chef d’Etat étranger sur une des télévisions les plus suivies de France ont provoqué une série de réactions sur la toile.
Ex porte-parole de la Fédération des Musulmans du Sud de la France, Feiza Ben Mohamed a écrit sur son compte tweeter qu’il s’agit la « d’une incitation à un attentat terroriste, ni plus ni moins », ajoutant que « la question ici n’est pas de savoir si Erdogan est bon ou mauvais mais il s’agit de respecter le choix du peuple turc ».
Toujours en guise de commentaire mais dans un tout autre registre, un internaute a lancé, moqueur, dans un tweet, en évoquant l’appel à l’assassinat d’Erdogan : « Je crois qu’ils ont déjà essayé l’an dernier durant l’été mais ils ont échoué », dans une allusion à la tentative de putsch et d’assassinat menée par le FETO terroriste du président turc à Marmaris, dans la nuit du 15 au 16 juillet dernier.
Rappelons que le référendum populaire sur les amendements constitutionnels, prévoyant le passage d’un système parlementaire à celui présidentiel, tenu dimanche dernier en Turquie, à l’appel du parti au pouvoir l’AK Parti, a abouti à la victoire du « Oui » avec 51,4% des suffrages par contre 48,6% de « Non ».
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