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Moyen-Orient : Le Caire et Riyad réconciliés

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  • Moyen-Orient : Le Caire et Riyad réconciliés

    Après plusieurs mois de tensions, ce sont des "relations fraternelles et solides" qu'ont salué le roi Salmane et le président al-Sissi lors d'une visite de l'Egyptien en Arabie saoudite. De quoi sceller un peu plus les deux puissances régionales.

    Dans ce Moyen-Orient en proie à de trop vives tensions, tout apaisement est à célébrer. C'est ce à quoi se sont employés, dimanche 23 avril, le roi Salmane d'Arabie Saoudite et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, à l'occasion d'un sommet scellant le réchauffement entre les deux pays. Rendant compte des entretiens entre les deux hommes, l'agence officielle saoudienne SPA a indiqué que les deux dirigeants avaient "passé en revue les relations fraternelles et solides ainsi que les domaines de coopération entre les deux pays".

    Un réchauffement entre les deux puissances régionales qui avait été amorcé fin mars lors d'une rencontre en marge du sommet arabe en Jordanie et qui trouve là une conclusion heureuse.

    Car la tension était montée suffisamment haut pour que l'Arabie saoudite cesse brutalement ses livraisons de pétrole à l'Egypte en octobre dernier en raison de leur différent sur les dossiers syrien et yéménite.

    Tiraillés entre Moscou et Washington

    En effet, si Riyad soutient depuis le début du conflit des groupes d'opposition au régime syrien – comme, dans une moindre mesure, les Etats-Unis – Le Caire s'est rapproché pour sa part de la Russie, principal allié de Bachar al-Assad.

    Après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi en 2013 et la répression sanglante de ses partisans par la nouvelle présidence al-Sissi, l'administration Obama avait pris ses distances avec le pouvoir égyptien et gelé son aide militaire.

    Une prise de distance qui s'est finalement traduite à l'automne dernier, par le vote du Caire en faveur d'une résolution sur la Syrie proposée par Moscou au Conseil de sécurité.

    Quant à la question du Yémen, si l'Egypte fait officiellement partie de la coalition militaire créée par l'Arabie saoudite, Le Caire a refusé d'envoyer des troupes au sol, soulevant la grogne de Riyad.

    Le tournant Trump ?

    Est-ce l'arrivée à la Maison blanche de Donald Trump, auquel le président al-Sissi a rendu visite il y a deux semaines, qui a permis un réchauffement non seulement entre Washington et Le Caire mais également entre les deux pays ?

    Jeudi dernier, en visite au Caire où il était reçu par Abdel Fattah al-Sissi, le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis, avait loué "la force de la coopération militaire" entre son pays et l'Egypte quand le président égyptien réitérait la volonté de son pays de voir "les relations bilatérales connaître un souffle nouveau" sous l'administration Trump. Jim Mattis, en tournée dans la région, arrivait tout juste de Riyad.

    La nouvelle administration Trump n'a pas caché sa volonté de renforcer ses relations avec un axe sunnite dans la région afin de marginaliser l'Iran. A Riyad, Jim Mattis a d'ailleurs salué le rôle joué au Moyen-Orient par l'Arabie saoudite, marquant la volonté américaine de contrer les efforts de l'Iran pour "déstabiliser" la région.

    l'BOS

  • #2
    Est-ce l'arrivée à la Maison blanche de Donald Trump, auquel le président al-Sissi a rendu visite il y a deux semaines, qui a permis un réchauffement non seulement entre Washington et Le Caire mais également entre les deux pays ?
    sans doute ,Sissi a changé de fusil d'épaule depuis l'arrivée de Trump

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