Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Législatives en Algérie : le spectre de l’abstention inquiète les autorités

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #16
    Doublon desole
    Dernière modification par KHORE, 04 mai 2017, 20h54.

    Commentaire


    • #17
      Doublon desole
      Dernière modification par KHORE, 04 mai 2017, 20h55.

      Commentaire


      • #18
        Pour avoir suivi de loin la magouille qui a vu l'Amicale dépossédé de lieux très confortables et bien situés , il me reste en mémoire l'aide de quelques malfaisants algériens - qui étaient contre Abdelkrim GHERAIB
        Gheraïeb ne devient membre de la direction de l'Amicale des Algériens en Europe qu'en 1965. 3 ans plus tard, il succède à M. Mahmoud Guennez, à la tête de l'organisation qu'il préside jusqu'en juin 1979 puis il est nommé ambassadeur à Téhéran. C'est un homme d'appareil originaire de Constantine venu se refaire une virginité en France d'après certaines rumeurs. Aujourd'hui il serait ambassadeur au Mali après avoir été député.

        L’ancien diplomate est ambassadeur au Mali mais avec un œil sur Alger. Et quel œil ! Gheraïeb, pris de crise aigüe d’ambition nationale, se présente aux élections législatives de mai dans sa wilaya natale et remporte le siège de député. Va-t-il quitter son ambassade de Bamako ? Que nenni ! Abdelkrim Gheraïeb entend être député à Alger avec résidence à Bamako ce qui, on en conviendra, est très pratique pour suivre de près les problèmes de la population qui l’a élu. Son poste de député restera vacant jusqu’à ce que le président de l’APN décide de trancher : Alger ou Bamako ! Sommé de faire un choix, notre Abdelkrim Gheraïeb opte sans hésiter : Bamako !
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

        Commentaire


        • #19
          Merci Khore

          En fait c'est juste l'histoire qui se répète parce que les algériens ne connaissent pas l'histoire ....

          C'est véritablement Valéry Giscard d'Estaing qui capitalise, en terme de marchés et de contrats, la fameuse politique arabe de ses prédécesseurs. Le numéro deux du parti giscardien, successivement secrétaire d'Etat aux Affaires algériennes puis président de la commission des Affaires étrangères, le prince de Broglie, est un ami traditionnel de l'Algérie. Ses relations sont notamment excellente avec Said Rahal, l'homme d'affaire de Kasdi Merbah, alors chef de la Sécurité militaire algérienne, qui avait fait du bar Alexandre, en face du Fouquet's, son quartier général. Aujourd'hui, l'établissement est fermé, Rahal vit à Genève avec son fils Akli. Le prince de Broglie et Kasdi Merbah ont été l'un et l'autre assassinés.

          Cependant, entre l'Algérie et le président Giscard d'Estaing, le courant passe mal. En 1975, minutieusement préparé par Abdelaziz Bouteflika, ministre des Affaires étrangères, le voyage du président français est un échec. "On a fait des efforts, on a voulu se réconcilier avec le peuple français, déclare à l'époque Boumediene, il n'y a sans doute pas de réconciliation possible pour les générations qui ont vécu la guerre d'indépendance." Et d'ajouter : "Nous travaillons avec le monde entier, la France ne nous mettra pas à genoux." Qu'une vague d'attentats racistes secoue la France, et l'Algérie durcit le ton. Le rapatriement des corps des jeunes Maghrébins abattus dans les banlieues donne lieu à Alger à de grande manifestations. Le président Boumediene qui décide le 19 septembre 1973 de suspendre toute émigration se rend lui-même à l'aéroport. "Nous cultivons cette émotion, c'est vrai, nous avons obtenu beaucoup de choses comme cela des Français", admet un proche compagnon et ancien ministre de Boumediene, Cherif Belkacem.

          A Paris, le climat se détériore vite. Le président de l'Amicale, Abdelkrim Gheraieb, est régulièrement convoqué par le ministre de l'Intérieur, Michel Poniatowski.
          "Je ne voudrais pas, martèle le ministre, que l'immigration devienne un enjeu politique. Les syndicats nous ont toujours fort bien accueillis, notamment la CGT et la CFDT, répond avec fermeté l'Algérien, nous travaillons régulièrement avec eux." En revanche, avec la gauche francaise, les liens se resserrent. Au départ, pourtant , Alger se montre constamment réservé face à François Mitterrand qui compte peu d'amis dans le monde arabe. Les Algériens se souviennent du ministre de l'Intérieur qu'il fut sous la IVe République en 1956.
          Les responsabilité qu'ils lui prêtent dans l'exécution, dans des conditions obscures, de Larbi Ben M'hidi, un des chefs du FLN, et son attitude tranchée au moment de l'expédition de Suez ne militent pas en sa faveur. Il n'empêche : l'alliance avec la gauche passe par un rapprochement avec François Mitterrand. En 1976, peu après la visite de Valéry Giscard d'Estaing, le premier secrétaire du parti socialiste est pourtant accueilli de l'autre côté de la Méditerranée comme un homme d'Etat. A la tête d'une délégation imposante comprenant Pierre Joxe, Lionel Jospin et Claude Estier, François Mitterrand a tout mis en oeuvre pour que son voyage en Algérie soit une réussite. "Il fallait lever le malentendu, Mitterrand savait que la gauche avait besoin du soutien algérien", affirme Alain Chenal, militant socialiste, qui avait préparé le voyage et acheté l'épée ciselée que le premier secrétaire du PS offrit au président algérien.

          D'autres socialistes prendront le chemin d'Alger avant mai 1981. On y verra Michel Rocard, qui a rencontré Boumediene dès 1970 à l'occasion de l'enterrement de Nasser, ainsi que Jack Lang qui fit venir de nombreuses troupes algériennes au festival de Nancy. Beaucoup de militants de gauche débarquent à Alger pour prendre possession de quelques valises bien pleines que leur remettent leurs amis algériens. Une société est créée dans le IXe arrondissement, Expansial, aidée par l'ambassade. Son but officiel ? C'est la coopération technique et les études de faisabilité sur l'Algérie. Mais les amis politiques ne sont pas les plus mal servis. "On s'est beaucoup aidé mutuellement, y compris sur le plan financier", reconnaît aujourd'hui à Alger le président de l'Amicale d'alors, Abdelkrim Gheraieb, qui eut les meilleures relations avec l'ensemble des leaders de la gauche française. Jusqu'à assister à la fête de L'Humanité, à laquelle une délégation du FLN ne manquait jamais de se rendre.
          Dernière modification par zwina, 29 avril 2017, 20h44.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

          Commentaire


          • #20
            L'Amicale ne sent rien venir des banlieues. L'apparition d'un vrai tissu associatif chez ceux que l'on appelait encore "les jeunes immigrés" est réduite à une manipulation politique. Deux ans plus tard, la marche dite "des beurs" aurait dû être un signal. Or on ne voit guère les responsables de l'Amicale tout au long des 1 200 kilomètres parcourus à pied par cette poignée de contestataire venus des Minguettes, cette immense cité HLM de la banlieue lyonnaise. Trop occupée à préparer la venue de Chadli à Paris - la première du genre -, l'Amicale préfère organiser à cette occasion une rencontre avec la communauté pour parler, plus pour très longtemps, du "retour" des émigrés. Quand Chadli est reçu en grande pompe le 7 novembre 1983 à l'Elysée, les revendications des beurs qui sont en marche à Marseille ne sont même pas à l'ordre du jour. Le défi de cette marche contre le racisme a tenu la route. Le 3 décembre 1983, les beurs entrent à Paris en vainqueurs. Reçus par le président Mitterrand, les marcheurs ouvrent tous les journaux télévisés. Une apothéose. L'appel à la fraternité a été entendu. La carte de dix ans de résidence, revendication traditionnelle de l'immigration, est arrachée sur le perron de l'Elysée.

            Or la plupart des marcheurs sont des enfants d'Algériens, immigrés ou harkis. Cette fois encore, l'Algérie rate le coche, et dénonce maladroitement, un an plus tard, les premiers concerts de SOS-Racisme. La brutalité des attaques est mal perçue par cette génération de "potes" séduite par les sirènes de Harlem Désir. Dans L'actualité de l'immigration, le journal de l'Amicale, datée 19 juin 1985, un article dénonce le contenu d'une brochure distribuée le soir de la grande fête antiraciste du 15 juin, place de la Concorde : "Ces jeunes qui portent le badge "touche pas à mon pote" ont-ils vraiment choisi les dirigeants de SOS-Racisme parmi les étudiants juifs de France et comme animateur de leur agence de presse le philosope réactionnaire Bernard-Henri-Lévy ? Comment ont-ils pu accepter une organisation sioniste qui défend l'idéologie et l'Etat raciste d'Israël ?"
            Face aux premiers succès de SOS-Racisme, l'Amicale tente d'ultimes séductions : rajeunissement de l'équipe de l'hebdomadaire L'Actualité de l'immigration, dont les colonnes seront même pour la circonstance ouvertes aux journalistes beurs ; détachement de trois cents enseignants en langue arabe ; vente d'appartements pour les immigrés à Tipaza par l'un des principaux responsables de l'Amicale. Cette dernière initiative est une embrouille de plus : le coût effectif de la construction en dinar est trois fois moins élevé que le prix affiché en devises pour les immigrés.
            Les Algériens manifestaient contre le racisme et les ratonnades que la population immigrée subissait et l'Amicale festoyait dans les salons de la France. Même si effectivement certains "beurs" ont été récupéré par une certaine gauche, en tout cas ils ont montré qu'ils n'étaient pas à vendre et qu'ils étaient les dignes héritiers du véritable FLN ...

            le journal de l'Amicale, datée 19 juin 1985, un article dénonce le contenu d'une brochure distribuée le soir de la grande fête antiraciste du 15 juin, place de la Concorde : "Ces jeunes qui portent le badge "touche pas à mon pote" ont-ils vraiment choisi les dirigeants de SOS-Racisme parmi les étudiants juifs de France et comme animateur de leur agence de presse le philosope réactionnaire Bernard-Henri-Lévy ? Comment ont-ils pu accepter une organisation sioniste qui défend l'idéologie et l'Etat raciste d'Israël ?"
            NI Harlem ni Malek ni Malik, pas plus que Mouloud, Shera, Samia, Sophia, Ourida ou Nacer n'étaient juifs, tous des algériens (plus un Dom Tom comme Frantz Fanon) mais effectivement BHL est là pour proposer finances et médias. Où était les algériens ? Critiquer plutôt que soutenir la jeunesse alors que quelques années plus tard un certain gouvernement recevait BHL et Khalifa à Alger sans que ça dérange quiconque. BHL est oranais, qui peut nier que les oranais sont des grands baratineurs ? Surement pas cette jeunesse algérienne qui semble parfois plus lucide et sensé que certains de nos représentants. Eviter les erreurs du passé, voilà ce qui est important aujourd’hui et ne pas se tromper d'amis surtout.
            Dernière modification par zwina, 29 avril 2017, 21h59.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

            Commentaire


            • #21
              LLe peuple algérien est sous développé. La crise est avant tout politique et non pas juridique ». C’est avec cette sentence tranchante que Abdelouahab Derbal, le président de l’Instance suprême indépendante de surveillance des élections, a entamé son point de presse, mercredi, à Tizi-Ouzou.

              Les propos de Derbal, qui n’ont pas manqué de choquer les présents à sa conférence de presse, se veulent une réaction à ce qu’il a qualifié de « dépassements de certains partis politiques » durant cette campagne électorale, qui s’achève cette semaine, notamment en ce qui concerne « les affichages anarchiques ». « C’est la société qui valorise le droit et non pas l’inverse » a-t-il ajouté, soulignant qu’il est trop tôt pour parler de la fraude électorale : « Il est encore tôt pour parler de fraude électorale. Ma conviction, est que les gens n’ont pas peur de fraude autant qu’ils ont peur d’honnêteté » !

              Le président de l’IISE n’a pas manqué de fustiger les partis politiques et ceux qui font dans les dépassements leur « culture ». « Celui qui ne respecte pas la loi en étant candidat, comment voulez-vous qu’il la respecte en devant responsable », a encore commenté Derbal sur les rapports de dépassements qui lui sont adressés.

              Fayçal GNAOUI
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

              Commentaire


              • #22
                Face au consulat général, rue d’Argentine dans le 16e arrondissement, une camionnette de police est stationnée. “L’ordre vient d’en haut”, nous apprend un policier français debout sur le trottoir, l’oeil sur l’entrée du consulat. “Ce sont des ordres qui nous sont donnés quand une sensibilité est ressentie”, explique-t-il, sans donner plus de détails.

                TSA
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                Commentaire


                • #23
                  Doublon desole
                  Dernière modification par KHORE, 04 mai 2017, 20h55.

                  Commentaire


                  • #24
                    pourquoi voter les elections en algerie c est une grosse arnaque les algeriens c est des citoyens de seconde zone aucune election honnete depuis 1962

                    Commentaire


                    • #25
                      Très faible participation des électrices et électeurs des Algériens de l'étranger lors de week-end électoral. Ca répond sans doute aux aspirations de ceux qui veulent les exclure de leur champ de vision. Mais c'est aussi preuve que ces députés ne mobilisent pas grand monde et qu'ils ne représentent pas les Algériens de l'étranger.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                      Commentaire


                      • #26
                        Le président de l’IISE n’a pas manqué de fustiger les partis politiques et ceux qui font dans les dépassements leur « culture ». « Celui qui ne respecte pas la loi en étant candidat, comment voulez-vous qu’il la respecte en devant responsable », a encore commenté Derbal sur les rapports de dépassements qui lui sont adressés.
                        Surveillance des élections législatives ou leur simple observation ? Les propos de M. Derbal révèlent si besoin la retraite avant la bataille sur une action minimaliste de la part de l'institution qu'il dirige. Pire encore, il prépare, à la veille du vote, l'opinion aux fraudes massives qui décrédibilisent de plus en plus les élections en Algérie.

                        Commentaire


                        • #27
                          Extrait article lepoint.fr: "ce qui se joue dans ces législatives du 4 mai".

                          "......Bien avant le coup d'envoi de la campagne électorale, le ministère de l'Intérieur algérien a mis le paquet en termes de communication avec ce slogan phare « sama3 soutek » (fais entendre ta voix), affiches d'Algériens de différentes régions du pays et spots radio et télé à l'appui. Slogan vite détourné par des facebookeurs en « bala3 fomek le 5 mai » (ferme ta gueule le 5 mai) pour souligner le caractère incongru d'une campagne dans un pays où la liberté d'expression ne serait possible que durant une campagne électorale......"
                          Dernière modification par panshir, 02 mai 2017, 15h57.

                          Commentaire


                          • #28
                            Pour moi, ces législatives n'ont aucun enjeu, si ce n'est le maintien et la gestion du statu quo en attendant de régler le problème de la succession au sommet de l'Etat.

                            C'est pourquoi la population, dans sa grande majorité, ne s'y est pas trompée en ne s'y investissant pas outre mesure. On sent bien que ce n'est pas un rendez-vous déterminant, qui risque de déboucher sur des changements majeurs.

                            Par contre, le taux de participation constitue un réel souci pour le Pouvoir, même si je lui fais confiance pour s'en sortir encore une fois à moindres frais.
                            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

                            Commentaire


                            • #29
                              Salam,

                              Législatives en Algérie : le spectre de l’abstention inquiète les autorités
                              Les gens du gouvernement ont l’habitude du ridicule.. ce n’est pas l’abstention qui les inquiète.. mais plutôt l’état de santé du Président.. Pas pour sa personne, mais pour leur sort après. C’est la seule chose qui les inquiète.

                              Les législatives, ils en ont l’habitude.. il leur suffit de promouvoir le vote.. pour que l’opposition fasse l’inverse.. et le tour est joué. Sur les 20 ou 30% de votants, il y aura une majorité de FLN/RND.. l’APN est donc déjà acquise.

                              Commentaire


                              • #30
                                A voté !

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X