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Législatives en Algérie : le spectre de l’abstention inquiète les autorités

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  • Législatives en Algérie : le spectre de l’abstention inquiète les autorités

    Un autre mode de contestation politique est en train de gagner la rue algérienne : l'abstention aux élections. Une hantise pour le gouvernement, alors que les législatives approchent à grands pas.

    À quelques jours des législatives du 4 mai, c’est l’indifférence à Alger. Les rues de la capitale sont bardées de pancartes appelant les électeurs à faire entendre leur voix mais Lakhdar, 64 ans, dit qu’il n’ira pas voter. « Il n’y a plus d’opposition », tranche-t-il. « Avant, on avait le Front des forces socialistes (FFS) mais depuis la mort de Hocine Aït Ahmed, je n’y crois plus. »

    « Celui qui veut abandonner son droit au vote est libre de le faire. Mais, il ne doit imposer son choix aux Algériens en les poussant au doute et au désespoir », déclarait récemment le premier ministre Abdelmalek Sellal au sujet d’éventuels boycotteurs du prochain scrutin. Lorsqu’on lui en parle, Areski, un jeune rencontré au centre ville, répond que « chacun est libre de faire ce qu’il veut ». Lui non plus n’ira pas voter.

    Abstention record à prévoir

    Pour le politologue Hasni Abidi, « l’abstention de l’Algérien est un comportement politique sain. C’est une position politique, une attitude », estime le directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam). Il ajoute que « tous les indicateurs plaident en faveur d’un record en terme d’abstention, par rapport au taux déjà très élevé enregistré lors des élections précédentes ». En 2012, la participation avait difficilement atteint 42,9%.

    « Le grand paradoxe en Algérie, c’est que lorsque l’on avait un régime de parti unique du FLN, l’abstention était très faible. Mais depuis le multipartisme et l’installation durable du président Bouteflika, le taux d’abstention est devenu très élevé. Finalement, les Algériens ne croient plus dans le processus politique », analyse Hasni Abidi.

    « Au moment où le pays traverse une situation critique sur le plan économique, politique et sécuritaire, les Algériens ne se mobilisent pas pour élire un parlement, ni un gouvernement qui répondra à ces défis », fait-il remarquer.

    Les Algériens de France déçus

    En France, ce sont les associations qui se désengagent et expliquent qu’elles n’appelleront pas leurs membres à voter. En cause ? Le ressentiment persistant à l’égard des députés qui ont voté pour l’article 51 de la Constitution interdisant aux binationaux de postuler pour la haute fonction publique, d’après Otman Douidi, vice-président de l’association Diaspora des Algériens résidant à l’étranger (Dare).

    Le pouvoir devra composer

    Alors comment légitimer un scrutin qui pourrait être marqué par une forte abstention ? « Le pouvoir nous a habitué à ne jamais avoir de plan B ou d’alternatives. Il va plutôt composer avec ce qui va sortir », répond Hasni Abidi.

    « Si le pouvoir respecte les résultats, je pense qu’il évoquera les conditions politiques, économiques et les voix qui ont appelé au boycott », en indiquant qu’elles ont « parasité le processus électoral et favorisé un taux d’abstention élevé ».

    Zahra Rahmouni
    Jeune Afrique
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Le résultat est connu d'avance, boutef-fln-rnd et les 4 millions de voleurs.

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    • #3
      .... et Après .....

      .... Avec une très faible participation .... le gouvernement devrait instaurer

      un comité de transition et changer tout ce qui existe du Président au plus

      bas c.a.d. les maires. ....... ou ce sera la rue qui dira son dernier mot. ......

      Oui, il y a des risques, mais en restant comme ça, les risques seront plus

      grands ..... Peut être qu'il est trop tard, le peuple n'acceptera personne ....

      Ce sera un état d'urgence avec l'armée .... on n'est pas sorti de l'auberge.

      Voilà où cela nous a mené avec 1er, 2sème, 3sème et 4ème mandat ......

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      • #4
        Doublon desole
        Dernière modification par KHORE, 04 mai 2017, 20h53.

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        • #5
          khore
          Les tenants du pouvoir ne comptent sur la participation des colonisés que pour mieux justifier son pouvoir.
          eh ben toi, tu n'y vas de main morte !
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            Le résultat est connu d'avance, boutef-fln-rnd et les 4 millions de voleurs.
            Oui, mais pour valider leur hold-up ils ont besoin de la caution du ….petit peuple !
            C’est bien beau le suffrage universel !

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            • #7
              .... Colonisés .....

              .... Salam monsieur Khore, ""colonisés"", c'est presque le mot ..... si on

              continue dans cet état de choses, il ne faut pas beaucoup pour devenir

              de vrais ""colonisés"" avant de devenir en 10 ou 15 ans de vrais esclaves

              comme nos voisins. Les gens cupides, la misère y aidant, et ce sera

              une Algérie à la Marocaine, esclave des milliardaires (4500 à ce jour)

              Algériens d'abord, puis des super-milliardaires étrangers qui balaieront

              les nôtres qui se sont cru malins eux aussi.

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              • #8
                Doublon desole
                Dernière modification par KHORE, 04 mai 2017, 20h53.

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                • #9
                  « Le grand paradoxe en Algérie, c’est que lorsque l’on avait un régime de parti unique du FLN, l’abstention était très faible.
                  C'est faux !
                  du temps du FLN parti unique, personne ne votait.

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                  • #10
                    En France, ce sont les associations qui se désengagent et expliquent qu’elles n’appelleront pas leurs membres à voter. En cause ? Le ressentiment persistant à l’égard des députés qui ont voté pour l’article 51 de la Constitution interdisant aux binationaux de postuler pour la haute fonction publique, d’après Otman Douidi, vice-président de l’association Diaspora des Algériens résidant à l’étranger (Dare).
                    C'est surtout que les associations font plus pour les algériens que les députés alors que la plupart ne perçoivent aucune subvention de l'Algérie. Les membres sont donc libres de voter ou pas pour des députés qui ne les ont jamais représenté. Tout le monde sait que les listes ont été bidouillées en France, il est donc évident que les associations ne peuvent cautionner ce genre de procédé.
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #11
                      Doublon desole
                      Dernière modification par KHORE, 04 mai 2017, 20h54.

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                      • #12
                        Doublon desole
                        Dernière modification par KHORE, 04 mai 2017, 20h54.

                        Commentaire


                        • #13
                          Le taux d'abstention ajouté à celui des bulletins nuls et blancs a toujours été très élevé, souvent plus de 80% des inscrits (en mai 2007, le taux de participation déclaré a été d'environ 35%, mais le taux réel selon des "fuites" du ministère de l'intérieur a été seulement de 18%, moins de 1% à Béjaïa et moins de 6% à Alger).

                          Du temps du parti unique, les taux de participation étaient élevés mais celui des votes exprimés réellement (sans les votes blancs et nuls) était très faible. La raison en était que la carte de vote, avec la mention "A voté", était exigée pour l'obtention de certains documents administratifs (résidence notamment).

                          Quant aux résultats des élections (taux de participation, répartition des voix entre les candidats, etc.), pour l'essentiel, ils étaient (et sont toujours largement) concoctés dans les bureaux des walis ou des chefs de daïras sur la foi des rapports des centres de vote "corrigés, redressés" en somme falsifiés ou pré-remplis conformément aux instructions reçues d'en haut (voir à ce propos des interviews de Bachir Frik, ex wali d'Oran, diffusées sur YouTube). C'était et c'est toujours une technique pour s'assurer que la démocratie est "responsable" (comprendre: va dans le sens des désirs des responsables à l'estomac plein de paille).
                          "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                          • #14
                            Allô Benam
                            Quant aux résultats des élections (taux de participation, répartition des voix entre les candidats, etc.), pour l'essentiel, ils étaient (et sont toujours largement) concoctés dans les bureaux des walis ou des chefs de daïras sur la foi des rapports des centres de vote "corrigés, redressés" en somme falsifiés ou pré-remplis conformément aux instructions reçues d'en haut (voir à ce propos des interviews de Bachir Frik, ex wali d'Oran, diffusées sur YouTube).

                            C'est en plein ce que me disait mon cousin, secrétaire général de la mairie de Biskra...
                            C'est le FLN qui donnait les chiffres avant le vote

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                            • #15
                              Azul Khore

                              Le FLN actuel n'est que l'héritier de l'AAE, Amicale des Algériens en Europe qui a servi aux services à entretenir une faune d'incompétents qui ramassaient les miettes

                              Ceux de l'AAE n'étaient pas des incompétents sinon ils n'auraient pas possédé des multiples biens immobiliers qui ont attiré de nombreuses convoitises. La preuve avec la Maison de l'Amérique Latine boulevard Saint Germain à Paris qui appartiendrait à l'Algérie mais grâce à des faux documents, elle est devenue propriété de la France. Ca voudrait dire que les services entretiennent des incompétents jouant un double jeu. Raison de plus pour ne pas se mêler d'élections qui sentent le soufre. C'est à Alger que ces députés vont siéger, c'est donc Alger qui est visée, à eux de se débrouiller.
                              Dernière modification par zwina, 29 avril 2017, 15h31.
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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