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Pourquoi le vote du conseil de sécurité a été reporté

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  • Pourquoi le vote du conseil de sécurité a été reporté

    Prévu hier jeudi 27 avril, le vote de la nouvelle résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara a été reporté à ce vendredi. Ce report aurait été décidé après la volteface du Polisario, qui aurait montré in extremis sa disposition à se retirer de la région de Guerguerat.

    Coup de théâtre au Conseil de sécurité. Le vote de la nouvelle résolution sur le Sahara, prévu hier jeudi 27 avril, a été reporté à ce vendredi 28 avril, après le rétropédalage du front Polisario qui aurait manifesté "in extremis", et sur instigation d'Alger, sa décision de retirer ses éléments armés de la région de Guerguerat, pour éviter qu'il soit sommé de le faire sous peine de représailles, telles que stipulées dans la troisième et dernière mouture du texte de résolution consultée par le360.

    "En se pliant à la dernière minute à la décision du Conseil de sécurité, laquelle a un caractère contraignant, le front Polisario, après s'être engagé à ne pas retirer ses éléments armés de la région de Guerguerat, estampillée zone démilitarisée en vertu de l'accord de cessez-le-feu signé en novembre 1991, veut s'épargner une résolution incendiaire à son encontre de l'instance décisive des Nations unies", indique à le360 une source diplomatique à l'ONU.

    Pour rappel, le SG de l'ONU, Antonio Guterres, avait demandé dans son premier rapport sur le Sahara au Conseil de sécurité d'amener le front Polisario à retirer ses éléments armés de la région de Guerguerat, tout en saluant "le retrait unilatéral" du Maroc le 26 février dernier, au même titre que les Etats-Unis, la France et l'Espagne.
    Ziad Alami

  • #2
    JE CROYAIS QUE C'ETAIENT DES "TERRITOIRES LIBERES" PAR LE POLISARIO (et Alger) !!!!!

    Je l'ai bien dit au début du problème:

    RIRA BIEN QUI RIRA LE DERNIER

    Commentaire


    • #3
      algerie patr

      la première mouture, qui s'est focalisée longuement sur la situation à El-Guergarate, en mettant une grande pression sur le Front Polisario, va être profondément remaniée. Il est question que le Polisario annonce qu'il envisage de se retirer momentanément de cette région sensible située à la frontière avec la Mauritanie, à la condition que l’ONU y assure une présence permanente pour contrôler le flux important de camions – environ 350 par jour – et pour dissuader le Maroc de mettre en application son projet de route traversant les territoires sous contrôle du Front Polisario, et ce, en violation de l’accord de cessez-le-feu.

      En contrepartie de cette décision du Polisario, il est attendu le retour à la pleine fonctionnalité de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental (Minurso) et la reprise du cinquième round de négociations avec le Maroc. On sait que le Makhzen n’a cessé de multiplier les entraves sur ces deux points qu'il sera finalement contraint de céder. Le Conseil de sécurité devrait, en effet, décider la prorogation du mandat de la Minurso d’une année.


      Le projet de résolution réaffirme à cet égard que les accords militaires conclus avec la Minurso concernant le cessez-le-feu doivent être pleinement respectés et exhorte les parties à y adhérer pleinement. Le Secrétaire général de l'ONU devrait informer le Conseil de sécurité des progrès accomplis dans ce sens six mois après la nomination du successeur de Christopher Ross.


      L'APS a rapporté une déclaration du coordinateur sahraoui avec la Minurso, M’hamed Kheddad, qui a estimé, mercredi à New York, qu’il y avait une velléité au niveau du secrétariat général de l’ONU de changer la nature du conflit du Sahara Occidental, affirmant que les Sahraouis rejetteraient toute négociation hors du cadre de la légalité internationale.


      M’hamed Kheddad réagissait au dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, sur le Sahara Occidental, qui a proposé aux deux parties en conflit de parvenir à un accord définissant la forme et la nature de l’exercice de l’autodétermination en mettant toutes les propositions sur la table des discussions. M. Kheddad a réaffirmé que «le problème du Sahara Occidental est une question de décolonisation, inscrite à l’ordre du jour du comité spécial de la décolonisation de l’ONU».

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