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Le Polisario a mis beaucoup d’eaux dans son verre. Il est désormais disposé à se retirer de Guerguerate. Un message dans ce sens a été adressé au secrétaire général des Nations Unies. Mieux, le Front a retiré ce vendredi ses checkpoints dans la zone. Néanmoins, s’agit d’un retrait définitif ou seulement d'une manœuvre tactique ?
yabiiladi
Le Polisario est engagé dans une véritable course contre la montre. A quelques heures de l’adoption d’une nouvelle résolution sur le Sahara occidental, la direction du Polisario a opère une manœuvre. Elle est, désormais, disposé à retirer ses milices armées de Guerguerate. Une concession qui a fait l’objet d’une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, par l'entremise de la Namibie.
Le Front espère ainsi sauver la face, d’autant que le projet de la résolution rédigé par les Américains (que nous avons pu consulter) donne dans son quatrième paragraphe un ultimatum de 30 jours au mouvement séparatiste pour effectuer un retrait définitif de la zone tampon. Le choix du Polisario de la Namibie pour transmettre une telle décision soulève des interrogations.
Une course contre la montre
Le Front n'a pas attendu la réunion du Conseil de sécurité sur la Sahara pour mettre en exécution ses promesses. «Aux premières heures de ce vendredi, la direction du Polisario a retiré ses checkpoints établis depuis des semaines à Guerguerate. Les véhicules et les voitures marocains en direction de la Mauritanie passent sans provocations de la part des milices du Polisario», nous confie une source au Sahara.
Et de préciser que «pour l’instant, il est encore prématuré de parler d’un retour au contexte ayant prévalu avant le 14 août 2016. La zone tampon de Guerguerate s’étend en effet sur cinq kilomètres». L’option d’un retrait tactique uniquement pour éviter une condamnation du Conseil de sécurité reste possible.
Ces rétropédalage de Brahim Ghali et les siens risquent d'exacerber davantage les tensions entre les amis du secrétaire général et les partisans de Lamine El Bouhali, son principal opposant. Les prochains jours apporteront des nouvelles sur ce face-à-face entre les deux camps.
Le Conseil de sécurité adoptera ce soir une nouvelle résolution sur la question du Sahara occidental.
Le Front espère ainsi sauver la face, d’autant que le projet de la résolution rédigé par les Américains (que nous avons pu consulter) donne dans son quatrième paragraphe un ultimatum de 30 jours au mouvement séparatiste pour effectuer un retrait définitif de la zone tampon. Le choix du Polisario de la Namibie pour transmettre une telle décision soulève des interrogations.
Une course contre la montre
Le Front n'a pas attendu la réunion du Conseil de sécurité sur la Sahara pour mettre en exécution ses promesses. «Aux premières heures de ce vendredi, la direction du Polisario a retiré ses checkpoints établis depuis des semaines à Guerguerate. Les véhicules et les voitures marocains en direction de la Mauritanie passent sans provocations de la part des milices du Polisario», nous confie une source au Sahara.
Et de préciser que «pour l’instant, il est encore prématuré de parler d’un retour au contexte ayant prévalu avant le 14 août 2016. La zone tampon de Guerguerate s’étend en effet sur cinq kilomètres». L’option d’un retrait tactique uniquement pour éviter une condamnation du Conseil de sécurité reste possible.
Ces rétropédalage de Brahim Ghali et les siens risquent d'exacerber davantage les tensions entre les amis du secrétaire général et les partisans de Lamine El Bouhali, son principal opposant. Les prochains jours apporteront des nouvelles sur ce face-à-face entre les deux camps.
Le Conseil de sécurité adoptera ce soir une nouvelle résolution sur la question du Sahara occidental.
yabiiladi
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