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Le grand industrialo-portuaire de Kénitra Atlantique représente un investissement global estimé à 8 milliards de DH, dont 5 milliards pour la première phase
Suite à des négociations ouvertes par l’État avec plusieurs bailleurs de fonds pour cofinancer la première phase du projet du nouveau port de Kénitra Atlantique, la Banque africaine de développement (BAD) mobilisera environ 70 millions de dollars, soit 700 millions de DH. Ce prêt souverain doit être approuvé cette année par le conseil d’administration de la BAD.
L’État planche sur la finalisation du montage financier de la première phase du projet du nouveau port de Kénitra Atlantique. Selon nos informations, des négociations sont déjà ouvertes avec plusieurs bailleurs de fonds internationaux pour cofinancer les infrastructures portuaires, phase I, dont le démarrage des travaux est prévu cette année. La Banque africaine de développement figure parmi les premières institutions financières ayant exprimé leur disposition à soutenir ce projet.
Selon une source officielle, un accord de principe a été trouvé selon lequel la banque africaine devra mobiliser environ 70 millions de dollars, soit l'équivalent de 700 millions de DH. Ce prêt souverain doit être approuvé par le conseil d’administration de la BAD au courant de cette année. Le port de Kénitra Atlantique, un mégaprojet industrialo-portuaire pour un investissement global estimé à 8 milliards de DH, s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie portuaire nationale à l’horizon 2030, qui a préconisé le renforcement de l’offre portuaire du pôle Kénitra-Casablanca par un nouveau port de commerce sur la façade atlantique de la région du Gharb. L’infrastructure portuaire sera réalisée en deux phases. La première, d’un coût de 5 milliards de DH dont 300 millions pour les gros ouvrages, consiste en la réalisation d’une digue principale d’une longueur de 2.660 mètres linéaires (ml) et d’une autre, secondaire, d’une longueur de 765 ml. À cela s’ajoutent deux quais : le premier pour le trafic voiturier (réservé à l’accompagnement de l’installation de la future usine du groupe PSA Peugeot-Citroën) d’une longueur de 240 ml et le second pour les céréales (250 ml).
Quant à la seconde phase, elle comprendra trois quais pour les minerais avec un linéaire de 260 m chacun. Elle abritera également un poste pour les hydrocarbures raffinés et plusieurs cavaliers de protection qui peuvent être transformés en quais de profondeurs variables selon les besoins futurs en trafic. Sa réalisation nécessitera un investissement de 3 milliards de DH. Le site choisi pour abriter le port de Kénitra Atlantique est situé à Oulad Bel Assal, à 24 km au nord de l’embouchure d’Oued Sebou. Outre ces ouvrages, le projet prévoit également une zone industrialo-logistique. Sur ce volet, le ministère de l’Équipement vient de lancer un appel d’offres ayant pour objectif la réalisation d’une «étude de Master plan» pour la future Zone industrialo-logistique (ZIL) du nouveau port de Kénitra Atlantique. Le périmètre de la ZIL couvre une superficie de plus de 3.000 hectares qui s’étend sur les deux communes M’Nasra et Ben Mansour. Elle sera implantée à proximité immédiate du futur port et limitée du côté est par l’autoroute Kénitra-Larache et du côté ouest par l’océan Atlantique. La ZIL aura pour vocation de permettre la localisation d’activités industrielles et logistiques liées au développement du futur port.
Ainsi, l'objectif de cette étude est de rechercher à partir des trafics prévisibles du nouveau port de Kénitra et des développements prévus dans la région, les activités industrielles et logistiques qui seront générées par cette infrastructure. Elle vise également à proposer l'affectation des espaces nécessaires prévues en arrière de ce port à ces activités identifiées. À cela s’ajoute la mission d’évaluer les principales retombées socio-économiques et environnementales de ZIL, notamment le nombre d’entreprises et d’emplois potentiels, les chiffres d’affaires et la contribution dans le PIB national. L’étude devra, enfin, définir le mode de gouvernance et de gestion de la ZIL (statut du foncier de la zone, schéma institutionnel…).
LEMATIN
Suite à des négociations ouvertes par l’État avec plusieurs bailleurs de fonds pour cofinancer la première phase du projet du nouveau port de Kénitra Atlantique, la Banque africaine de développement (BAD) mobilisera environ 70 millions de dollars, soit 700 millions de DH. Ce prêt souverain doit être approuvé cette année par le conseil d’administration de la BAD.
L’État planche sur la finalisation du montage financier de la première phase du projet du nouveau port de Kénitra Atlantique. Selon nos informations, des négociations sont déjà ouvertes avec plusieurs bailleurs de fonds internationaux pour cofinancer les infrastructures portuaires, phase I, dont le démarrage des travaux est prévu cette année. La Banque africaine de développement figure parmi les premières institutions financières ayant exprimé leur disposition à soutenir ce projet.
Selon une source officielle, un accord de principe a été trouvé selon lequel la banque africaine devra mobiliser environ 70 millions de dollars, soit l'équivalent de 700 millions de DH. Ce prêt souverain doit être approuvé par le conseil d’administration de la BAD au courant de cette année. Le port de Kénitra Atlantique, un mégaprojet industrialo-portuaire pour un investissement global estimé à 8 milliards de DH, s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie portuaire nationale à l’horizon 2030, qui a préconisé le renforcement de l’offre portuaire du pôle Kénitra-Casablanca par un nouveau port de commerce sur la façade atlantique de la région du Gharb. L’infrastructure portuaire sera réalisée en deux phases. La première, d’un coût de 5 milliards de DH dont 300 millions pour les gros ouvrages, consiste en la réalisation d’une digue principale d’une longueur de 2.660 mètres linéaires (ml) et d’une autre, secondaire, d’une longueur de 765 ml. À cela s’ajoutent deux quais : le premier pour le trafic voiturier (réservé à l’accompagnement de l’installation de la future usine du groupe PSA Peugeot-Citroën) d’une longueur de 240 ml et le second pour les céréales (250 ml).
Quant à la seconde phase, elle comprendra trois quais pour les minerais avec un linéaire de 260 m chacun. Elle abritera également un poste pour les hydrocarbures raffinés et plusieurs cavaliers de protection qui peuvent être transformés en quais de profondeurs variables selon les besoins futurs en trafic. Sa réalisation nécessitera un investissement de 3 milliards de DH. Le site choisi pour abriter le port de Kénitra Atlantique est situé à Oulad Bel Assal, à 24 km au nord de l’embouchure d’Oued Sebou. Outre ces ouvrages, le projet prévoit également une zone industrialo-logistique. Sur ce volet, le ministère de l’Équipement vient de lancer un appel d’offres ayant pour objectif la réalisation d’une «étude de Master plan» pour la future Zone industrialo-logistique (ZIL) du nouveau port de Kénitra Atlantique. Le périmètre de la ZIL couvre une superficie de plus de 3.000 hectares qui s’étend sur les deux communes M’Nasra et Ben Mansour. Elle sera implantée à proximité immédiate du futur port et limitée du côté est par l’autoroute Kénitra-Larache et du côté ouest par l’océan Atlantique. La ZIL aura pour vocation de permettre la localisation d’activités industrielles et logistiques liées au développement du futur port.
Ainsi, l'objectif de cette étude est de rechercher à partir des trafics prévisibles du nouveau port de Kénitra et des développements prévus dans la région, les activités industrielles et logistiques qui seront générées par cette infrastructure. Elle vise également à proposer l'affectation des espaces nécessaires prévues en arrière de ce port à ces activités identifiées. À cela s’ajoute la mission d’évaluer les principales retombées socio-économiques et environnementales de ZIL, notamment le nombre d’entreprises et d’emplois potentiels, les chiffres d’affaires et la contribution dans le PIB national. L’étude devra, enfin, définir le mode de gouvernance et de gestion de la ZIL (statut du foncier de la zone, schéma institutionnel…).
LEMATIN
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