Boutef doit doucement ricaner à propos des inepties du demi-fou Hilale!
-Entre alors en scène celui que les médias internationaux surnomment déjà «le plus jeune ministre des Affaires étrangères du monde». Il a 26 ans. Amateur de jolies femmes, il s'habille à Paris chez Renoma - revers et cravates larges comme la main - porte gilet et talonnettes. En 1969, il arrache à François-Xavier Ortoli, alors ministre du Développement industriel, un acompte de 675 millions de francs sur les arriérés d'impôts que l'Algérie réclame aux pétroliers français. Ce jour-là, racontent Pierre Péan et Jean-Pierre Sereni dans Les Emirs de la République (Seuil), le flamboyant Bouteflika glisse 500 francs de pourboire - le Smig de l'époque - au coiffeur du Hilton Suffren, médusé.
(...).
S'il garde une aura, il la doit à ses coups d'éclat diplomatiques. En 1974, alors président de l'Assemblée générale des Nations unies, il accueille Yasser Arafat, dirigeant de l'OLP, avec les honneurs dus à un chef d'Etat. Mieux: il expulse les représentants de l'Afrique du Sud alors sous le régime de l'apartheid. Washington et ses alliés enragent.
(....).
Sa famille politique reste le nationalisme. A l'égard du reste du monde arabe, il manifestait alors un mépris à peine voilé; tenait les régimes voisins, Tunisie et Maroc, pour le comble de l'abomination.
Source L'express.fr
-Entre alors en scène celui que les médias internationaux surnomment déjà «le plus jeune ministre des Affaires étrangères du monde». Il a 26 ans. Amateur de jolies femmes, il s'habille à Paris chez Renoma - revers et cravates larges comme la main - porte gilet et talonnettes. En 1969, il arrache à François-Xavier Ortoli, alors ministre du Développement industriel, un acompte de 675 millions de francs sur les arriérés d'impôts que l'Algérie réclame aux pétroliers français. Ce jour-là, racontent Pierre Péan et Jean-Pierre Sereni dans Les Emirs de la République (Seuil), le flamboyant Bouteflika glisse 500 francs de pourboire - le Smig de l'époque - au coiffeur du Hilton Suffren, médusé.
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S'il garde une aura, il la doit à ses coups d'éclat diplomatiques. En 1974, alors président de l'Assemblée générale des Nations unies, il accueille Yasser Arafat, dirigeant de l'OLP, avec les honneurs dus à un chef d'Etat. Mieux: il expulse les représentants de l'Afrique du Sud alors sous le régime de l'apartheid. Washington et ses alliés enragent.
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Sa famille politique reste le nationalisme. A l'égard du reste du monde arabe, il manifestait alors un mépris à peine voilé; tenait les régimes voisins, Tunisie et Maroc, pour le comble de l'abomination.
Source L'express.fr