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Campagne contre le gaspillage du pain : Extranet met la main à la pâte

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  • Campagne contre le gaspillage du pain : Extranet met la main à la pâte

    Au cœur de tous nos repas, le pain reste un des aliments les plus consommés quotidiennement mais aussi beaucoup gaspillé. Des actions sont menées afin de sensibiliser chacun sur le gâchis. L’entreprise de nettoyage de la wilaya d’Alger (EXTRANET), organisera à partir de demain, une campagne de sensibilisation pour lutter contre le phénomène du gaspillage du pain à Alger, et ce, en prévision du mois de Ramadhan a indiqué jeudi dernier le Directeur général de l’entreprise, Rachid Mechab. Cette campagne de sensibilisation qui s’étalera sur une semaine et qui sera menée à travers les espaces publics et les établissements scolaires, vise à lutter contre le phénomène de gaspillage du pain pendant le mois de Ramadan, a précisé M. Mecaheb dans une déclaration à la presse. Cette opération ne se limitera pas au mois de Ramadhan, l’entreprise organisera, tout au long de l’année, des journées de sensibilisation au niveau de 31 communes d’Alger. Le même responsable prévoit la réduction des quantités de pain qui seront collectés au cours du mois prochain de Ramadhan, à moins de 40.000 tonnes, grâce aux résultats positifs des campagnes de sensibilisation qui contribueront à la diffusion de la culture de lutte contre le gaspillage du pain qui est «un phénomène étranger à notre société». Pour ce faire, les agents de l’entreprise, poursuit M. Mechab, distribueront tout au long de la campagne de sensibilisation des dépliants aux citoyens, et ce, pour lutter contre le phénomène de gaspillage du pain et en réservant des bacs spéciaux pour le bain afin de diffuser la culture du tri sélectif afin de faciliter l’opération de récupération.

    Ramadhan de tous les pains, ramadhan de toutes les envies

    Durant ce mois de piété chaque membre de la famille achète quotidiennement une à deux baguettes de pain de différentes sortes et au moment de l’Iftar, la table est garnie de différentes variétés de pain qui au final ne sont pas consommées, reconnaît Said, père de famille du quartier populaire de Belcourt. A quelques heures de la rupture du jeun, on ne peut pas résister aux senteurs appétissantes de pain chaud tout juste sorti du four qui nous assiègent de toute part ou encore à ses différentes formes, aussi tentantes les unes que les autres et généreusement étalées dans les vitrines de boulangerie ou dans des étals de fortune sur la voie publique, reconnaît-il. Salah de la place du premier mai, préfère le pain traditionnel. « Chaque jour ma femme prépare le «matloue». Je me suis habitué à, le consommé durant le mois de Ramadhan. Mais mes fils ramènent quotidiennement des variétés différentes de pain industriel et de la brioche. Au moment du F’tour la table est inondée de pain que nous ne mangeons pas, ce qui nous contraint souvent, avoue-t-il, à le mettre dans des sacs en plastique et le mettre dehors pour qu’il soit récupéré par une femme qui passe quotidiennement pour le ramasser et le vendre aux éleveurs de bétail ».

    3 millions de baguettes jetées chaque jour

    Selon l’union des commerçants et artisans algériens (UGCAA), quelque trois millions de baguettes de pain sont jetées au quotidien à la poubelle à l’échelle nationale durant le mois de ramadhan. Des estimations qui renseignent, si besoin est, sur les proportions alarmantes du fléau de gaspillage. Il semble en effet que les appels à rationaliser la consommation de cet aliment de base n’ont pas trouvé d’écho. En juin dernier, plus de 6.200 baguettes ont été triées des ordures ménagères durant la première semaine du mois de ramadhan au niveau de la capitale seule. Une quantité qui correspondrait au double de celle collectée pendant le reste de l’année, selon Souhila Lardjem, directrice de l’entreprise de gestion du centre d’enfouissement technique (CET Hamici) de Zeralda. La sonnette d’alarme est tirée face à phénomène, qui outre le préjudice économique qu’il cause, donne lieu à des spectacles désolants d’amas de pain jonchant les entrées d’immeubles ou entassés dans des sacs en plastique sur la chaussée à même les poubelles et les bennes de Netcom.

    138.000 tonnes de déchets ménagers collectés en 2017

    EXTRANET a collecté durant le premier trimestre de l’année 2017 plus de 138.000 tonnes de déchets ménagers avec une moyenne mensuelle de 46.000 tonnes,selon le responsable qui a qualifié ce bilan de « positif » par rapport aux objectifs tracés par l’entreprise pour la collecte, le recyclage et le tri des déchets à travers les communes concernées. Il a précisé que le bilan positif de l’entreprise est dû essentiellement à la mise en œuvre d’une stratégie et d’un plan de collecte de déchets supervisé par un groupe de jeunes universitaires compétents, depuis 2014, et à l’utilisation de moyens modernes dans le processus de collecte et de tri.
    L’entreprise qui emploie 5300 agents et dispose de 350 véhicules compte acquérir 50 nouveaux véhicules pour atteindre objectif de 400 véhicules dans le cadre d’une stratégie visant à améliorer l’environnement urbain. L’opération de tri sélectif au niveau de 108 sites et le lancement de 4 sites de récupération et de tri à Rouiba, Reghaia, Zéralda et El Hamiz, contribue à la création de richesse, plus de 436 tonnes de carton et de papier ont été récupérés et mis en vente et plus de 20 tonnes de plastique, de 10 tonnes de pain ainsi que plus de 1.5 tonne de verre et environ 18 tonnes de pneus, a-t-il précisé. Le responsable a annoncé l’ouverture de trois autres sites avant la fin de l »année au niveau de la capitale pour le tri sélectif, le recyclage et la récupération de différents types de déchets ajoutant que cette opération contribue à la création de richesse et d’emplois pour les jeunes.

    Source: elmoudjahid.com
    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

  • #2
    Faut peut-être demander aux chinois de nous vendre des machines qui recyclent tout pour tout transformer (les aliments seront transformés et destinés aux animaux des zoos par exemple , et les solides tels que le plastique , bois, fer.. auront donc une seconde vie pour en fabriquer divers objets)
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      Pourquoi ne pas engager un travail de fond et expliquer aux citoyens qu'ils consomment beaucoup plus de pain qu'il leur en faut ? À commencer dans les cantines scolaire .
      Ça fait des années que je ne consomme presque plus de pain , aucune carence manifestée à ce jour , à croire qu'il ne sert qu'à bourrer l'estomac .
      La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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      • #4
        le pain algérien est même dangereux pour la santé hélas

        il faut arrêter de prendre les gens pour des ignorants

        l'améliorant qu'ils mettent même dans la farine avec laquelle ils font du pain maison est dangereuse

        dans les Alpes on fait du pain qui est mangeable 3 à 4 mois après

        l'industrie alimentaire en Algérie est juste du n'importe quoi je ne parle pas de toutes les poudres importées lyophilisées : aucun laboratoire digne pour vérifier ce que mangent les algériens c'est une honte

        gaspillage du pain dites vous c'est un pain caoutchouc gonflé d'améliorants le pire est qu'ils le donnent au bêtes et la boucle est bouclée

        A l'heure actuelle il est quasi impossible de trouver du pain en Algérie ce qui est vendu ce n'est pas du pain
        Dernière modification par Aloha, 01 mai 2017, 13h56.

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        • #5
          A l'heure actuelle il est quasi impossible de trouver du pain en Algérie ce qui est vendu ce n'est pas du pain
          Hélas oui , nous mangeons du poison sans nous rendre compte , on reverra plus ce bon pain que mangeaient nos aïeux qui était fait fait sans ces saletés d'améliorants et autre produits nocifs, et dire que même nos gouvernants mangent ce poison puisque cette farine avec améliorants est vendue dans le monde entier
          Dernière modification par ACAPULCO, 01 mai 2017, 14h28.
          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
          (Paul Eluard)

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          • #6
            tu me prends pour un lapin de six jours Acapulco

            dans le monde entier on mange du bon pain ... en Algérie on mange de l'ignorance et la médiocrité élevée au rang de savoir vivre et marguine

            si tu veux réellement comprendre lis l'histoire et demande de comprendre comment ont fonctionné les minoteries qui te produisent ta farine pendant l'occupation, après, et maintenant tu t'amusera bien

            regarde la crème pâtissière de tes mille feuilles en passant aussi et les gâteaux le miel et j'en passe même le couscous n'est pas épargné

            c'est juste triste le savoir n'est plus la référence : blalabla blabla est la référence ici

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            • #7
              Mais je te crois Aloha , je sais qu'on nous prend pour du bétail , que peut-on faire contre cette hogra camouflée , allah yestar
              Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
              (Paul Eluard)

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              • #8
                Les campagnes-Ramadhan c'est un peu comme la prière-zalabiya : de l'éphémère qui ne tient pas la route !
                La seule manière de lutter contre le gaspillage, à mon sens, c'est de taper au portefeuille. Le jour où le prix de la baguette doublera, la quantité de pain jeté diminuera de moitié. Mais, bien sûr, cela supposera qu'on aura entre-temps réglé l'équation des produits subventionnés.
                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                • #9
                  Bonsoir Fortuna

                  Une bonne baguette de pain qui pèse son poids réglementaire de pain et non juste le volume est délicieuse bonne pour la santé et ne peut pas être jetée au mieux on en fait du pain perdu avec un bon café

                  C'est tout à fait normal de la vendre plus chère c'est bon en tout y compris pour ton argument

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                  Dernière modification par Aloha, 01 mai 2017, 16h03.

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                  • #10
                    A l'heure actuelle il est quasi impossible de trouver du pain en Algérie ce qui est vendu ce n'est pas du pain
                    Et dire que le boulanger de l'Elysée est marocain...

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                    • #11
                      Hello Aloha

                      Bien sûr, la qualité, le respect des normes : tout cela est important.
                      Mais, crois-moi, nous avons un sérieux problème avec ce prix subventionné du pain. Et le gouvernement se doit de le régler, d'une manière ou d'une autre.
                      Et le plus tôt serait le mieux.
                      Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                      • #12
                        le prix d'une telle farine est justifié il faut aller voir où est parti l'argent pour que l'on vendent de la chimie toxique

                        Avez vous pesé une baguette un jour pour comprendre de quoi je parle ? c'est horrible

                        on peut soulever un sac de 100 baguettes avec un doigt y a Djmaa il y a une corruption monumentale ça saute aux yeux

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                        • #13
                          Khore au Maroc il y a tout sorte de pain

                          tiens je ne sais pas comment on appelle l'épeautre en arabe on en trouve ici ?
                          J'ai demandé en Algérie ils ne connaissaient pas peut être que je n'ai pas su m'exprimer et qu'il existe mais je ne sais pas où le trouver

                          le Maroc produit et vend l'épeautre en France

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                          • #14
                            Qui peut me dire pourquoi les boulangers algériens n'ont jamais mis au point des procédés industriels pour produire le pain traditionnel algérien , cette délicieuse kesraa ou matou3 selon certains ? Au départ il y a certainement le pétrin hérité du colon , destiné à produire le "petit pain" que consomme le yaourt , avec dans le sud conscient le désir de laisser la "galette"aux indigènes ... Le bon pain français est un régal de même que la viennoiserie . Je m'en passerai cependant bien pour la kesraa de mon enfance et ma corsa. Avec une coulée du miel "mechabah"venu des riches des potagers de mon Hamma.

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                            • #15
                              Je ne sais pas Khore

                              je ne sais pas non plus pourquoi on achète des bateaux de msasek pour tenir les cheveux des filles alors que nous sommes capables de fabriquer de beaux bijoux pour tenir les cheveux des filles je ne sais absolument rien lorsque la peur est là personne ne peut être dans son assiette

                              le khtaf akhtaf même les trottoirs khatfouhoum et les ont intégré à leur maison

                              je vais écouter la musique et rester zen sinon je vais pousser un coup de gueule qui pourrait créer un séisme de grande magnitude

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