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Depuis la visite d’Etat du Roi du Maroc en Chine en mai 2016, qualifiée de réussie par de nombreux observateurs, les deux pays travaillent dans tous les domaines pour promouvoir le partenariat stratégique sino-marocain. La visite royale a été marquée par la signature à Beijing, par le Roi Mohammed VI et le président chinois Xi Jinping, de la déclaration conjointe sur l’établissement d’un partenariat stratégique articulé autour de trois volets, à savoir le dialogue politique, le partenariat économique, commercial et financier, et les échanges humains et la coopération culturelle, scientifique et technique.
La visite royale a également balisé le terrain pour que les entreprises chinoises s’implantent davantage au Maroc et fassent du Maroc une plateforme de développement de leurs activités en Afrique et en Europe. Elle a surtout été marquée par la signature de 30 conventions de partenariat public-public et public-privé et de plusieurs documents de coopération bilatérale ayant trait notamment aux domaines judiciaire, économique, financier, industriel, culturel, touristique, énergétique et consulaire ainsi qu’aux infrastructures.
La diversité des accords, signés entre des acteurs institutionnels et étatiques et des sociétés privées, témoigne de la forte volonté des deux pays de donner un coup d’accélérateur à leur coopération économique en instaurant un partenariat stratégique gagnant-gagnant. Ce partenariat ambitionne de renforcer les investissements chinois au Maroc en créant des bases productives hors de Chine, en développant des projets d’investissement chinois ou de co-investissement au Maroc et en encourageant la mise en place de joint-ventures sino-marocaines dans plusieurs secteurs au Maroc.
Il faut noter que la présence chinoise au Maroc est de plus en plus perceptible dans plusieurs domaines d’activités. Beijing occupe aujourd’hui la cinquième place parmi les fournisseurs du Royaume. Les produits chinois, traditionnels comme le thé, les vêtements et les chaussures, ou nouveaux comme l’électronique, l’informatique et l’automobile, sont bien appréciés sur le marché marocain pour leur rapport qualité-prix très compétitif.
Les investissements chinois au Maroc ne cessent d’augmenter. Le gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à investir au Maroc en leur accordant des mesures préférentielles. Aujourd’hui, les investissements chinois réels au Maroc atteignent plus 170 millions de dollars. Plus de 20 entreprises chinoises opèrent dans le Royaume, dont plusieurs oeuvrent à étendre leur présence, sans oublier les experts agronomes envoyés par Beijing dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de coopération agricole avec le Maroc.
Les deux pays tentent de développer les relations bilatérales dans le domaine de la culture du riz, de l’irrigation, de la mécanisation agricole et du dessalement de l’eau. L’industrie automobile chinoise est très présente au Maroc. Des véhicules chinois y sont introduits : des camions, des camionnettes et des voitures.
Après BMCE Bank of Africa, le groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank a ouvert de nouvelles perspectives sur l’Asie avec la signature, en juillet 2013, d’un accord stratégique avec la Bank of China, le géant asiatique aux 175 millions de clients.
Les relations économiques bilatérales sont appelées à devenir aussi florissantes que les relations politiques et diplomatiques, qui remontent à 1958. Le Maroc constitue, en effet, une plateforme idéale pour le rayonnement des industries, des services et du savoir-faire chinois en général vers le continent africain. Quatrième destination des investissements directs étrangers (IDE) sur le continent, première destination en Afrique du Nord pour les IDE entrants et premier investisseur en Afrique francophone, le Maroc dispose, lui aussi, de plusieurs atouts qui lui permettront de devenir le moteur-clé d’une dynamique régionale.
Xinhua
La visite royale a également balisé le terrain pour que les entreprises chinoises s’implantent davantage au Maroc et fassent du Maroc une plateforme de développement de leurs activités en Afrique et en Europe. Elle a surtout été marquée par la signature de 30 conventions de partenariat public-public et public-privé et de plusieurs documents de coopération bilatérale ayant trait notamment aux domaines judiciaire, économique, financier, industriel, culturel, touristique, énergétique et consulaire ainsi qu’aux infrastructures.
La diversité des accords, signés entre des acteurs institutionnels et étatiques et des sociétés privées, témoigne de la forte volonté des deux pays de donner un coup d’accélérateur à leur coopération économique en instaurant un partenariat stratégique gagnant-gagnant. Ce partenariat ambitionne de renforcer les investissements chinois au Maroc en créant des bases productives hors de Chine, en développant des projets d’investissement chinois ou de co-investissement au Maroc et en encourageant la mise en place de joint-ventures sino-marocaines dans plusieurs secteurs au Maroc.
Il faut noter que la présence chinoise au Maroc est de plus en plus perceptible dans plusieurs domaines d’activités. Beijing occupe aujourd’hui la cinquième place parmi les fournisseurs du Royaume. Les produits chinois, traditionnels comme le thé, les vêtements et les chaussures, ou nouveaux comme l’électronique, l’informatique et l’automobile, sont bien appréciés sur le marché marocain pour leur rapport qualité-prix très compétitif.
Les investissements chinois au Maroc ne cessent d’augmenter. Le gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à investir au Maroc en leur accordant des mesures préférentielles. Aujourd’hui, les investissements chinois réels au Maroc atteignent plus 170 millions de dollars. Plus de 20 entreprises chinoises opèrent dans le Royaume, dont plusieurs oeuvrent à étendre leur présence, sans oublier les experts agronomes envoyés par Beijing dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de coopération agricole avec le Maroc.
Les deux pays tentent de développer les relations bilatérales dans le domaine de la culture du riz, de l’irrigation, de la mécanisation agricole et du dessalement de l’eau. L’industrie automobile chinoise est très présente au Maroc. Des véhicules chinois y sont introduits : des camions, des camionnettes et des voitures.
Après BMCE Bank of Africa, le groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank a ouvert de nouvelles perspectives sur l’Asie avec la signature, en juillet 2013, d’un accord stratégique avec la Bank of China, le géant asiatique aux 175 millions de clients.
Les relations économiques bilatérales sont appelées à devenir aussi florissantes que les relations politiques et diplomatiques, qui remontent à 1958. Le Maroc constitue, en effet, une plateforme idéale pour le rayonnement des industries, des services et du savoir-faire chinois en général vers le continent africain. Quatrième destination des investissements directs étrangers (IDE) sur le continent, première destination en Afrique du Nord pour les IDE entrants et premier investisseur en Afrique francophone, le Maroc dispose, lui aussi, de plusieurs atouts qui lui permettront de devenir le moteur-clé d’une dynamique régionale.
Xinhua
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